Citations de Pierre Barthélémy (16)
il y a deux manières de définir ce domaine très particulier. La première, acide voire méchante, y jette les travaux et recherches apparemment grotesques que l'on n'aurait jamais dû entreprendre ni publier. Et qu'il ne faut reproduire sous aucun prétexte. Comme s'il s'agissait là d'une perte de temps et d'une caricature de science, laquelle, rappelons-le, ne doit répondre qu'à des questions sérieuses. Non, non et non, les chercheurs ne doivent pas chercher dans les clubs de strip-tease si les femelles de l'espèce Homo sapiens ont, comme d'autres animaux, une période de chaleurs, ils ne doivent pas essayer de comprendre pourquoi Dupont et Dupond tournent en rond dans le désert, ils ne doivent pas dépenser de l'énergie à calculer les températures du paradis et de l'enfer. Ils ne doivent pas !
Pour Pluchino et compagnie, le CAC40 est une loterie.
ce qui reste de l'humanité est retournée à l'âge de pierre et compte sur le CNRS (centre néolithique de recherche pour la survie) pour trouver une parade à l'apocalypse zombie.
L'équipement utilisé à l'époque s'avérait peu adapté à ces ébats. A moins d'aimer s'embrasser à travers un masque.
C’est toujours la même chanson : même submergées par des troupes d’orques et de kobolds cent fois supérieures en nombre - épaulées qui plus est par des dragons, des balrogs et Zlatan Ibrahimovic -, même données perdantes à dix contre un par les bookmakers, les forces du bien finissent, dans la littérature fantasy, par triompher de celles du mal [•••]
Il s’agit bien sûr d’une expérience réelle, publiée en 2005 [•••]. Et l’on peut difficilement ne pas trouver loufoque de faire écouter du japonais ou du néerlandais à l’envers à des rats. C’est là le principal charme de la science improbable, faire pouffer... puis penser.
Pour ceux, impardonnables, qui ont raté les deux premiers numéros, rappelons que ce domaine englobe ces travaux ou initiatives scientifiques dont on peut parfois douter, en raison de leur caractère saugrenu, qu’il faille les reproduire. On y range aussi ces études qui, montrant que les chercheurs ne sont pas dénués d’humour, donnent la réponse la plus scientifique possible à une question loufoque.
Ceux qui avaient un billet de 20 dollars neuf dépensaient beaucoup moins que ceux dotés de quatre vieilles coupures de 5 dollars. À l’inverse, ceux qui détenaient un billet de 20 dollars fatigué dépensaient nettement plus que les cobayes ayant quatre impeccables billets de 5 dollars, ce qui suggère que l’effet du neuf est plus fort que l’effet valeur.
une expérience menée par la même équipe et publiée dans la revue Trends in Plant Science a montré que, en présence d'un son continu émis à des fréquences comprises entre 200 et 300 hertz, les racines de jeunes plants de maïs poussant dans de l'eau avaient nettement tendance à se tourner vers la source sonore. Disons que le lierre de Gaston Lagaffe s'est juste trompé de direction...
Un manque total de cynisme et la peur de choquer nous retiennent de poser la question suivante : en ces temps où un Terrien sur huit est sous-alimenté, où les soupes populaires et autres Restos du coeur affichent complet pourquoi ne remplit-on pas ces ventres avec la nourriture bon marché que nous réservons aux animaux. (..) Des différentes dans les besoins nutritionnels ? Homo sapiens et Canis lupus familiaris mangeant à la même table depuis 30 000 ans, les régimes alimentaires des deux espèces sont quasiment les mêmes(...) ce qui est bon pour Tintin l'est pour Rintintin. Alors pourquoi Chiquita ne mange-t-elle pas comme son chihuaha, le Pékinois comme son pékinois et le berger allemand comme son berger allemande ?
Alors que l’organe du sujet témoin avait conservé peu ou prou sa taille initiale, celui de l’ogre s’est mis à enfler comme un ballon que l’on gonfle. Au bout de 10 minutes de test, alors que Tim Janus avait déjà avalé 36 hot-dogs, les scientifiques ont interrompu l’expérience, craignant qu’il ne se perfore un estomac qui avait quadruplé de volume, au point que l’homme avait le profil dû femme enceinte. […] L’expérience a montré que les performances des mangeurs de compétition n’étaient pas liées à une vidange accélérée de l’estomac mais à son élasticité, accrue par l’entraînement.
Il a recruté une complice peu dotée par la nature (bonnet A de soutien-gorge) et lui a fait lever le pouce sur une route bretonne. En ajoutant des prothèses de latex, elle pouvait à volonté remplir un bonnet B ou C et avait pour instruction de changer de taille toutes les cent voitures. Sans trop de surprise, le nombre d’arrêts d’automobiles mâles a augmenté proportionnellement au tour de poitrine... Celui des conductrices n’a pas significativement bougé, comme cela a aussi été le cas dans les tests suivants.
Pour la deuxième expérience, c’est la couleur des cheveux qui variait.
En 1965, Georges et Charlotte Blonsky ont en effet déposé un brevet (numéro 3 216 423) qui occupe une place de choix au panthéon de l’improbablologie : une table d’accouchement rotative pour faciliter les naissances par l’effet de la force centrifuge. Il suffisait d’y penser.
L’expérience consistait à faire bâiller une tortue en face d’une autre et à vérifier si la congénère se mettait à bailler à son tour au cours des minutes suivantes. Le hic, c’est que ces animaux ne bâillent pas sur commande. Les agences d’intérim n’ayant pas de spécialistes sous la main, les chercheurs ont donc dû former Alexandra, une demoiselle tortue, grâce à un système de récompenses. Cela a pris six mois. On imagine le dialogue dans la cour de récréation. Et ton papa, il fait quoi ? Il est scientifique mon papa, il apprends à bâiller à une tortue...
Si l'on reprend les chiffres de l'étude, on s'aperçoit qu'à chaque minute qui passe, entre 17 000 et 400 000 virus pénètrent dans nos poumons. De quoi pousser un hypocondriaque à cesser de respirer ...
L'expérience du pouvoir modifie-t-elle la perception que les puissants ont de leur propre taille ?