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Citation de Lefso


— Tu es libre, Ellana, et cela crée comme une lumière autour de toi. Les hommes ne s'y trompent pas et cherchent à te capturer pour s'approprier cette lumière. Parce qu'ils croient, à tort, qu'elle les éclairera, parce qu'ils sont incapables de la trouver en eux et ne supportent pas l'idée de vivre dans l'ombre, parce que le réflexe de celui qui est cloué au sol a toujours été de tuer celui qui sait voler.
— Personne ne cherche à me tuer. Du moins pas ces hommes-là.
— Leur désir que tu les suives revient au même. Éblouis par tes ailes et puisqu'ils sont inaptes au vol, ils rêvent que tu les sacrifies pour eux.
— N'est-ce pas l'amour qui exige cela ?
Jilano secoua la tête.
— Absolument pas, Ellana. L'amour consiste à ouvrir des portes et des fenêtres, pas à bâtir des prisons.
— Et vous ? Non. Excusez-moi. Ma question est stupide.
— Faux, elle n'est pas stupide et tu le sais. Le rôle d'un maître est de permettre à la lumière de naître, de déployer les ailes de son élève et de veiller à ce qu'il s'envole. Ton temps approche et je suis immensément fier de toi. Mais je ne t'ai jamais menti, Ellana, et je ne commencerai pas aujourd'hui. Ta lumière est éclatante, même aux yeux d'un maître marchombre. Lorsque tu partiras, le monde me paraîtra bien sombre.
Comme pour modérer le poids de ses paroles, Jilano lui adressa une grimace avant d'achever :
— Bien sombre mais aussi bien tranquille et j'avoue avoir hâte que tu me fiches un peu la paix !
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