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3.04/5 (sur 147 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Morlanne , le 7/11/1927
Mort(e) à : Loches , le 12/03/ 2009
Biographie :

Pierre Bourgeade (né le 7 novembre 1927 à Morlanne et décédé le 12 mars 2009 à Loches) est un homme de lettres français à la fois romancier, dramaturge, poète, scénariste, journaliste, critique littéraire et photographe. Descendant de Jean Racine, il est aussi le beau-frère de l'écrivaine Paule Constant. Il a publié sous les pseudonymes de Pierre Malan, Sabine de Surgis et Jade.
Pierre Bourgeade a développé une œuvre polymorphe largement placée sous l’héritage de Sade et de Georges Bataille. Auteur « scandaleux » des années 1960, il explore, au fil d’un style alerte et efficace, presque blanc, ses thèmes de prédilection : l’Histoire, les grands destins, le sexe et l'érotisme, la solitude, l'impossibilité de se connaître soi-même... Ami de Man Ray et de Pierre Molinier, Pierre Bourgeade a également photographié du nu, en noir et blanc. Prolixe auteur de romans noirs, il a notamment été récompensé du Grand Prix Paul-Féval de littérature populaire par la Société des Gens de Lettres en 1998 pour Pitbull.


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Source : Wikipédia
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Vidéo de
Jean-Hubert Gailliot - Éditions Tristram .
Jean-Hubert Gailliot des éditions Tristram vous présente deux ouvrages de Pierre Bourgeade. Rentrée littéraire 2014. "Venezia" http://www.mollat.com/livres/bourgeade-pierre-venezia-9782367190297.html "Ramatuelle" http://www.mollat.com/livres/bourgeade-pierre-ramatuelle-9782367190303.html Notes de Musique : None Music/Unknown Album/Seizure's Palace. Free Music Archives.
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Citations et extraits (84) Voir plus Ajouter une citation
Je vais vous confier un secret, dit Filasse. Ça fait trente ans que je fais partie de l'orchestre des tangos. Je suis aujourd'hui violon solo, j'ai commencé comme troisième bandonéon, c'est vous dire.. Eh bien, voilà la vérité: ce n'est pas la première fois qu'un mari jaloux fait rectifier un joli coeur au thé dansant de la Coupole.!... Au contraire!... C'est arrivé quatre ou cinq fois en trente ans!... On n'en parle jamais... because scandale... vu que la Coupole est la cantine préférée des journalistes... avec Lipp... faut pas démolir l'institution!... Mais les faits sont là... Tous les deux ou trois ans... Boum! Un richard ne supporte pas que sa poupée se paye un peu de rêve entre les bras d'un beau gosse. Vengeance de vieux! ... Inutile de chercher plus loin!
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Pour toi, André, histoire de rire, ou du moins de sourires !
amitiés !

Pierre

(dédicace en page de garde de ce livre en service de presse)
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La nature du roman est le sexe. Le roman est un acte sexuel. La nature du roman est une femme rousse, dans une salle obscure, qui convoite un acteur de cinéma. « Tout à l'heure, chez moi, Lexington Avenue. » Elle ferme les yeux et s'enfonce les ongles dans les paumes. La nature du roman est un vieil homme, assis sur un pliant, la nuque protégée du soleil par un mouchoir, qui regarde, immobile, le paysage poussiéreux. Il boit une orchiatta, que lui apporte un jeune garçon de café, en qui il croit vaguement se reconnaître, et tirant de sa poche un carnet, il tente de noter un souvenir qui vient de lui traverser l'esprit. Sa main tremble. La nature du roman est la guerre entre le désir et la mémoire, entre l'écriture et le temps. La nature du roman est l'impossible.
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"- (...) N'avaient-ils pas compris qu'en acceptant l'étoile jaune ils se reconnaissaient comme des sous-hommes que ne protégaient plus aucune loi?...
- Je ne sais pas...
- Non. Ils avaient des yeux, ils ne voyaient pas. Ils avaient des oreilles, ils n'entendaient pas. Ils refusaient de comprendre. Ils n'avaient même pas, comme moi, cherché leur salut dans la fuite. Ils avaient adopté, de toutes les habitudes juives, la plus haïssable, la patience. La patience des Juifs!...Dos courbé, rage rentrée, coeur de caillou!...L'envahisseur passera, mais l'éternal restera! La patience!...Ils avaient patienté, ils avaient enduré, ils avaient attendu. Ils avaient attendu...attendu....attendu...et à force d'attendre, ils avaient vu venir le jour...
- Le jour?...
- Le jour de cendres. Le jour où fut prise cette autre photo"
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Quelques jours plus tard, s'asseyant à table, il pose discrètement devant moi un petit paquet, enveloppé d'un joli papier. Je l'ouvre. C'est une petite lampe de chevet dont l'abat-jour pâle, fin, transparent est marqué d'une sorte de tatouage.
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Très étonnée. Elle a dit : " Mais qu'est-ce que tu veux que ça me fasse, mon chou, d'où tu viens ? Ce qui me fait, c'est que tu viennes. Viens sur moi."
Elle a posé les mains en haut de ses cuisses, un peu à l'intérieur, près des poils, faisant légèrement s'ouvrir la chair intime, comme elle le fait quelquefois, quand quelqu'un lui plaît, pour lui faire plaisir, pour lui faciliter le passage, et je crois qu'elle s'est laissée aller à ajouter "Rentre-moi dedans", ou "Casse moi le pot" ou "Défonce-moi", ou quelque chose comme ça.
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Quel sourire ! Elle pourrait décapiter un rat d'un seul coup de dents !
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On gratta à une petite porte qui se trouvait à l'opposé de celle qui donnait dans les salons, le valet alla ouvrir, et la femme que j'avais aperçue au musée Guimet apparut, suivie de l'homme âgé qui l'accompagnait ce jour-là.
Elle ne portait plus son manteau de fourrure, mais je la reconnus immédiatement. Elle était enveloppée de la tête aux pieds dans une longue cape noire. Ses cheveux étaient pris dans un foulard. Elle parut hésiter.
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D'autres anecdotes, du même ordre, figurent au dossier. A quoi bon les raconter en détail? Ainsi que la vertu, le vice est monotone.
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Le roman n'est pas seulement mobile, il est mouvant, il se transforme en même temps qu'il se déroule, il ignore à jamais le prochain mot. La nature du roman est l'infini. Le roman est l'autobiographie en acte. Le romancier est une création de chaque instant. Il dit « Je » pour mentir. Il s'affirme homme et femme, ange et monstre, jeune homme et vieillard. Il meurt autant de fois qu'il faut. Il aime infatigablement.
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