Max Picard, dans un livre étonnant et profond, décrit, entre autres, le cubisme comme pose de pierres tombales sur le visage mort de l'homme. Si attiré que l'on soit par quelques décisions de la peinture d'aujourd'hui, il faut reconnaître qu'elle n'est plus capable de pénétrer dans les deux domaines où elle pouvait soutenir la prétention, énoncée par Vinci, d'accomplir ce que ne peut le langage: elle s'est rendue étrangère au sourire et aux larmes; par là aussi à toute une part du monde qui ne se laisse prendre qu'à eux.