«Ce livre est un coffre au trésor. Il y a peu d’exemples, s’il y en a, d’une synthèse aussi complète d’un destin humain accolé à son époque et entretoisé de l’expression littéraire qui en découle.» (Louis Caron, écrivain, Nicolet.)
«J’ai vécu des heures d’enchantement à lire Le château de sable et je demeure sous le charme, comme après un concert si beau que je reste sans voix et comme incapable d’applaudir.» (Marie Trottier, Montréal.)
«Pierre Chatillon a écrit là un livre étonnamment réussi. Le portrait de son père est touchant et un peu tragique. Et puis il affiche une belle franchise jusque dans son auto-analyse. Quant à l’écriture, elle est riche et précise. Bravo pour tout cela!» (Noël Audet, écrivain, Boucherville.)
«J’ai adoré ce livre d’une grande maturité, d’une extraordinaire lucidité, qui nous fait lire en dedans de nous. À sa lecture, c’est comme si j’avais senti naître en moi la sculpture vivante d’un homme à venir.» (Michel Pleau, poète, Québec.)
«L’auteur a donné une voix à tout ce que j’avais recouvert de silence. J’ai tellement aimé ce livre que je vais en recommencer la lecture.» (Jeanine Roy, Nicolet.)
«Pierre Chatillon nous offre en quelque sorte trois volumes dans un : un récit autobiographique, un panorama artistique, une sorte d’odyssée dans le monde de la psychanalyse. C’est la quête d’un homme passionné. À lire absolument.» (Serge Rousseau, écrivain, Nicolet.)
«Dans Le château de sable, on retrouve Pierre Chatillon dans toute sa grandeur; un écrivain fabuleux et un érudit impressionnant.» (Patricia Powers, enseignante et animatrice culturelle, Trois-Rivières.)
«Je vais relire Le château de sable car il y a plus d'une lecture à faire. J'y ai rencontré le rêveur, le révolté, le grand amoureux de la nature et de la femme, mais par-dessus tout, c'est le petit garçon qui se cherche un père qui m'a le plus touchée. Là où tout autre aurait abdiqué et se serait laissé sombrer, l’auteur a su inventer son chemin. Dans tout cela, je me dis que ce sont les rêves qui l'ont sauvé.» (Lise de Grandpré, enseignante au Collège Notre-Dame de l’Assomption, Nicolet.)
«Pierre Chatillon a écrit, avec Le Château de Sable, quelques-unes des meilleures et des plus belles pages de toute son oeuvre, et peut-être de la littérature québécoise tout entière. Je pense en particulier au portrait de son père, très émouvant, et aux souvenirs de Collège. Le Château de Sable constitue un témoignage exemplaire sur le Québec de la deuxième moitié du siècle dernier. Et la maîtrise de la langue révèle la maturité de l'écrivain.» (Francis Parmentier, professeur retraité de l’Université du Québec à Trois-Rivières, Aylmer.)
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J'ai terminé la lecture de ton superbe roman ce matin. La description de l'agonie finale d'Yvon est magistrale. C'est vraiment du bel ouvrage, je suis béat d'admiration pour le déroulement des épisodes, les recherches que tu as du entreprendre pour que les récits correspondent aux faits historiques et aux coutumes de vie des indiens. Il y a des pages admirables où tu décris les sentiments intérieurs des personnages, Xavier, Sora, Tallulah, Yvon, Louise qui font monter les larmes aux yeux. Ces descriptions sont dignes des grands maîtres, des grands romanciers français : Hugo, Zola, etc… À cette fresque historique viennent s'ajouter les aventures de personnages hauts en couleur. Les histoires succulentes de Mimile et la philosophie de l'oncle Octavien décrites avec le langage du Québec sont des moments savoureux. On a l'occasion aussi d'apprécier ta plume poétique dans la description de l'environnement des personnages, les paysages, la faune et la flore. La narration de l'inondation subite est magistrale et l'on peut aussi apprécier ta philosophie de la vie et le mystère de la mort. Tu es un grand écrivain et ce roman couronne ta carrière. le livre est magnifique. Je suis certain que je vais le relire d'ici peu.
(Maurice Leullieux, lettre à l'auteur, 7 novembre 2018))
«J’ai fini la lecture de ton roman hier soir. J’ai rarement lu un roman historique de ce calibre. J’ai été très sensible aux passages poétiques qui ponctuent le cours du récit et qui donnent ainsi au roman une couleur unique. J’ajoute que les cinquante dernières pages sont des plus émouvantes, et aucun lecteur ne restera insensible à la tragédie de ces deux hommes dont la guerre a brisé à jamais le fragile bonheur qu’ils avaient construit. Tu réussis à bien faire comprendre- ou plutôt à nous faire « sentir », surtout- le rôle implacable de destin pour chacun d’entre nous, ce que les Grecs avaient compris il y a bien longtemps.» (Francis Parmentier, lettre à l'auteur, 10 novembre 2018)
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Fiction et réalité, un heureux mélange que réussit à merveille cet écrivain de talent. Passion, beauté, voyage on est servi à souhait. Se lit d'une traite. J'ai adoré.
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J'ai retrouvé, dans La danse de l'aube, toute l'opulence descriptive qui caractérise les œuvres de cet auteur. A la page 79 de son roman, il écrit: "...de fines ciselures dont les motifs s'enlacent et se reforment en un réseau complexe..." voilà comment je perçois tout ce que j'ai lu de Pierre Chatillon, au fil des ans. Il est un grand maître de l'imaginaire. Il sème l'extraordinaire et le merveilleux dans l'imagination des autres.
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Le dernier roman de Pierre Chatillon, «La danse de l'aube», est un très beau livre à découvrir tant par la qualité remarquable de l'écriture que par la richesse du contenu. La description des lieux et des personnages nous fait vivre toute une gamme d'émotions où la beauté et la passion sont au rendez-vous. Bravo!
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Oui, une vie d'écrivain. Tout un parcours, toute une quête. Je recommande vivement ce beau livre
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Pierre Chatillon: quête intérieure et voyages
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L'auteur bécancourois Pierre Chatillon publie son quatrième roman, La danse de l'aube, aux éditions L'Harmattan.
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Toujours aussi prolifique, Pierre Chatillon publie son quatrième roman, La danse de l'aube. L'oeuvre de l'auteur de Bécancour sera publiée par une maison d'édition française, L'Harmattan.
Au fil des années, Pierre Chatillon a fait paraître près d'une vingtaine de recueils de poésie, dont plusieurs aux éditions Les Écrits des Forges. Il a aussi publié une quinzaine d'ouvrages de divers genres, du récit à l'essai en passant par le roman et les recueils de nouvelles ou de contes. Son dernier roman, Philédor Beausoleil, remonte à 1978, et avait aussi été publié par un éditeur français, Robert Laffont.
Son nouveau roman raconte l'histoire d'un jeune Québécois temporairement exilé en France, au début des années 1960, d'abord pour le prétexte des études. Sa rencontre avec une Américaine passionnée de flamenco influencera le reste de son aventure, le menant de la Provence à Paris puis en Espagne, et ensuite de l'Andalousie en Afrique jusqu'à Ouagadougou, puis en Californie.
Le personnage principal de son roman, Félix Rousseau, est né à Saint-Ignace-de-Loyola en 1940, d'un père originaire de Pierreville et d'une mère ayant grandi à Odanak. L'histoire raconte d'abord sa quête personnelle, mais fait aussi état de sa rencontre avec l'art, dans des endroits où les peintres et les écrivains de la fin du 19e siècle ont vécu et créé. Des références à l'actualité du temps sont aussi insérées au roman.
«Un jeune homme, qui préfère le rêve à la réalité, affronte de façon brutale le réel. Comme il ne sait pas comment diriger sa vie, il est entraîné dans toutes sortes de péripéties qui le plongent dans une descente aux Enfers», résume Pierre Chatillon pour décrire son nouveau roman.
«Ce n'est que plus tard, à son retour au Québec, qu'il entreprendra de construire sa vie. Un grand drame le hante. Il a abandonné sa petite fille en Espagne et ne l'a pas revue depuis des années», ajoute-t-il en livrant une partie du scénario de son histoire, une histoire inspirée de son propre parcours et d'une rencontre datant de plusieurs décennies.
«À 23 ans, je vivais sous la tente, au bord de la Méditerranée, aux Saintes-Maries-de-la-Mer. J'y avais connu un jeune Français que j'ai retrouvé, 50 ans plus tard, grâce à Internet. Il m'a raconté sa vie hors normes et cela m'a donné le goût d'écrire ce roman, en y entremêlant des souvenirs personnels et en recréant le tout avec beaucoup de fiction», explique l'auteur natif de Nicolet, qui a séjourné trois ans à Paris où il a notamment étudié la littérature à la Sorbonne.
«Cette histoire d'un grand amour brisé n'est pas sans rappeler mon roman La mort rousse. Comme dans ce roman, je célèbre la beauté du monde et de la femme, le soleil, la mer. Par contre, on trouve dans La danse de l'aube beaucoup de voyages et une maturité que je n'avais pas jadis.
C'est un bilan de vie où se retrouvent mes thèmes de prédilection. Une méditation sur l'amour, la mort et le destin car mon héros ne choisit pas ce qu'il est. Il a hérité de son père sa difficulté à s'adapter à la vie adulte. C'est un enfant perdu qui doit trouver la force de rompre avec cette hérédité», analyse l'auteur.
«J'ai publié, il y a quelques années, un livre consacré aux poètes québécois, intitulé Le Mal-Né. C'est là le thème majeur de notre littérature. Chaque Québécois doit échapper à son sort de perdant et apprendre à se mettre au monde. Mon héros illustre cela de façon exemplaire», conclut-il.
Professeur à l'Université du Québec à Trois-Rivières de 1968 à 1996, Pierre Chatillon a aussi créé, en 1998, le parc littéraire L'arbre des mots à Nicolet. Depuis 2005, il laisse aussi libre cours à son intérêt pour la musique. Autodidacte, il a composé plusieurs dizaines de pièces et a enregistré sept albums en 10 ans.
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«40 portraits d’animaux réels et chimériques, comme la licorne ou le loup-garou. C’est une première, pour cet auteur, de publier un livre sur un ton aussi humoristique. (Frédéricke Gervais, Courrier-Sud, 9 décembre 2019)
Pierre Chatillon propose un regard qu’il qualifie de caricatural. Il ne faut pas penser que le propos est léger pour autant.
L’inspiration de l’auteur semble inépuisable. Malgré ses 80 ans bien sonnés, il ne ralentit pas la cadence. «Ce qui conserve jeune c’est d’avoir des projets. On m’appelle l’homme aux 100 projets et quand j’en manque, j’en invente!», lance-t-il en riant franchement. Je n’ai pas de programme. Je prends ce que l’inspiration m’apporte. Je suis souvent surpris par les sujets qui arrivent comme ça. Le secret, c’est la disponibilité. Ce recueil, Bestiaire, jamais je n’aurais pensé deux minutes à faire ça! C’est venu comme ça et ça m’a occupé de façon merveilleuse pendant deux mois parce que j’en écrivais presque un par jour! J’écris vite quand je suis inspiré», rigole-t-il. (Article de Kim Alarie, Le Nouvelliste, 25 décembre)
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«Ainsi, cet automne, je veux reprendre le très beau recueil de Pierre Chatillon intitulé Le grand retour. À tout près de 80 ans, le poète de Nicolet est le plus dynamique de nos poètes! Extraordinaire musicien (il a enregistré sept albums!), créateurs de parcs littéraires, romancier, essayiste, il a publié, depuis 1968, une oeuvre remarquable que je place parmi les plus importantes. Pierre Chatillon est notre grand poète de la lumière et du soleil. Un amoureux fou de la vie. «Au lieu de m'apprêter au Grand Départ / je prépare déjà mon Retour.» Je vous souhaite de découvrir cette voix unique et totalement libre de la poésie québécoise.» (Michel Pleau, La Presse, 5 novembre 2018)
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Les cris est un témoignage poignant de la difficulté de vivre à l'époque de la grande noirceur au Québec. Censure, domination du clergé, éloge de la stagnation des mentalités.
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«Un livre rempli de couleurs, de passion, de tendresse. Un grand roman d'amour fou, d'amour-feu, ...» Je l'ai lu 2 fois c'est vous dire !!....
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«Un homme de trente ans regarde placidement sa mort venir. Mort qui est la lente envolée d’une feuille d’automne qui décrit les lignes les plus belles, les plus folles, les plus éternelles avant de mourir sous le vent menteur. (…) Il faut pour écrire un tel livre beaucoup de lucidité mais aussi un cynisme glacial, presque inhumain. Pourtant, à l’envers de chacune des pages, de chacune des lignes, on devine une tendresse fragile, tendue et charmante mais est-elle immortelle?» (Jean-Yves Théberge, Le Canada français, 9 décembre 1970)
«C’est une extraordinaire, une rutilante fête qui attend le lecteur à l’intérieur de ce récit poétique. Cette fois, je crie dans le piège : impossible de trouver le ton, les mots qui sauraient exprimer sans ambiguïté ni fausse note pourquoi j’aime ce livre. Envoûtement, voilà. Je n’en sortirai pas : cette féerie de vie et de mort, de rouge et de noir, quand elle vous éclabousse de sa chaleur et de sa neige, interrompt toute existence hors d’elle.» (Suzanne Paradis, Le Soleil, 13 février 1971.)
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Le style de la mort rousse, d'une extraordinaire richesse, décrit les moindres dentelles de la pensée et du songe. (…) Partout et toujours les images originales, suggestives. (…) Texte somptueux, le roman de Pierre Chatillon voudrait tout dire d'un seul coup, tout exprimer en une seule fois. Il est certainement l'oeuvre d'un écrivain authentique, puissant et varié… d'un grand poète surtout. (Paul Gay, le Droit, novembre 1974).
On y retrouve une tendresse simple, comme dans L'écume des jours, un sens visuel ultra-développé, une cohérence des images réussie, un débit narratif soutenu et rapide, un récit efficace et prenant, une oeuvre belle et délicate, un roman total, où la joie se mêle à la douleur, et qui se lit comme une enfant lit un conte captivant. (Le Canada français, avril 1975)
Livre d'un amour désespéré, mettant en scène un nouveau don Quichotte se battant contre des moulins sinistres comme la mort, ce roman de Pierre Chatillon est une fascinante épopée ancrée dans la réalité de chaque être humain. Vécue par tous, mais rarement exprimée avec une telle puissance et une telle cohésion dans la révolte du coeur et celle de l'esprit. (René Lord, le Nouvelliste, décembre 1974).
Ce roman, hymne à l'amour, se situe d'emblée parmi les plus beaux de l'année. (François Hébert, Études françaises)
«Singulière irradiation que celle que procure La mort rousse! Étrange osmose du désespoir le plus opaque et de la jubilation la plus intense, la plus pure. Le héros voit s’élever de cet antre de mort et de givre qu’il semble constituer les plus exaltantes fulgurances de vie et de couleur. Roman d’amour fou, certes, et roman d’espoir. La mort rousse est un chef d’œuvre. Il n’y a pas à en discuter. Comme les meilleures pages de L’enfance est une île.» (Pascal Françaix, lettre à l’auteur, 22 juin 1999)
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Pierre Chatillon n'est pas un débutant! Sous son apparente simplicité, son écriture est incroyablement ciselée. Pas un mot n'est inutile. Dans un certain sens, c'est un alchimiste de la littérature: tout ce qu'il voit, tout ce qu'il entend, tout ce qu'il ressent, il le transforme et nous le fait partager. Sensible au temps qui passe, il nous confie sa grande vulnérabilité devant la jeunesse qui fuit, les amours qui s'effilochent et les événements sur lesquels il n'a pas de prise. Les regards qu'il porte sur la vie sont tour à tour moqueurs, nostalgiques, surréalistes, oniriques. S'il a les yeux grands ouverts quelquefois, c'est pour capter ce que le réel contient de magie et nous le restituer ensuite, subtilement modifié par le creuset de son inspiration, dans un rythme qui lui est très personnel. (Angèle Delaunois).
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«Pierre Chatillon nous livre ici l'essentiel de lui-même. Tout d'abord, il y a la nature qu'il connaît à fond. Puis il y a la musique, laquelle constitue pour lui une respiration naturelle. Il fréquente par l'imaginaire les grands maîtres qu'il admire, il a la certitude de les connaître comme des amis. Ensuite il y a la littérature. Finalement il y a l'amour des humains, de la beauté de leur corps et de leur sexe. Cette certitude que nous sommes faits pour aimer et être aimés dans la joie d'un laisser-aller total, sans contrainte ni pudeur. Entrer dans Île était une fois, c'est pénétrer dans un écrin où brille, d'un éclat souverain, la vie dans toute sa beauté.» (André Vanasse)
«L'auteur signe un carnet d'écrivain magistral. (...) Un grand monsieur à découvrir ou à redécouvrir de toute urgence.» (Jean-Luc Doumont)
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«Pierre Chatillon possède un sens inné de l'image et nous donne ici quelques-unes des plus belles pages de la littérature québécoise actuelle.» (Gilles Gemme, Le Canada français, 1977)
«Pierre Chatillon sait raconter les paysages, décrire les beautés d'un site avec un enthousiasme tel qu'on a envie aussitôt de le visiter, mais surtout il a l'art de brosser des portraits de femmes.» (Alice Parizeau, La Presse, 1986)
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« de par son titre, la thématique qu'il véhicule et le souffle qui le traverse, ce beau texte poétique marque sans aucun doute une date importante dans notre littérature. (...) Rêve d'un monde nouveau où tous les contraires seraient fusionnés en une utopique foire de l'amour fou, où les notions de temps, d'espace, de poids, de race et d'espèce seraient enfin abolies au profit d'une explosion amoureuse, sans raison, sans frontière.» (Robert Giroux, Livres et auteurs québécois, 1973)
«La divagation poétique qu'est le mangeur de neige est absolument foudroyante: j'en ai été terrassé, j'en frissonne encore.» (Gilles Leclerc, Lettre à l'auteur, 1973)
«C'est un livre que j'aime beaucoup, fidèle aux hallucinations, aux visions puissantes de votre premier livre, mais dépouillé de sa candeur et ouvert sur un océan plus vaste de terreurs, de revendications, de révolte. Un chant de guerre et de solitude.» (Marie-Claire Blais, lettre à l'auteur, 1973)
«Ce cri épique qu'est Le mangeur de neige atteint à une intensité à laquelle il est difficile de parvenir et à une beauté dont la violence n'atténue en rien la grandeur. Quelle vision! Quelle série d'éclatants jets de lumière!» (Gilles Boulet, recteur de l'U.Q.T.R., lettre à l'auteur, 23 février 1973)
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«Les Cris nous apprennent comment résonne la chair. Qu'on n'aille pas reprocher au poète la rudesse de son langage: il y a une exaspération implicite dans la recherche de la Vérité. Il y a dans chaque artiste-poète une certaine dose d'impénitence qui nous le rend cher et ennemi à la fois. C'est qu'il a pris sur lui d'incarner toute la tragédie des réprouvés que nous sommes à divers échelons, sans omettre jamais une virgule incriminante du texte. Aussi, son travail nous paraît, par étapes, inhumain! De cet exorcisme auquel le poète s'est livré devant nous est née une poésie qui rejoint le niveau du puissant lyrisme des siècles.» (Gilles Leclerc, Préface de la première édition des Cris, 1957)
«Le poète entreprend à travers toute l'épaisseur des sons, des odeurs, des couleurs, des formes un long et tumultueux voyage vers Dieu, vers l'infini, vers la vie tout court. Cette orgie de sensations minutieusement décrites constitue une des premières et des plus belles fêtes des sens de notre poésie si timide, on le sait, devant la vie. C'est un cri pur et radieusement païen.. Plusieurs passages tremblent et flambent. Cette nouvelle morale qui consiste à exalter la vie, la chair, l'instinct ne cesse d'être révolutionnaire dans ce pays où on a si longtemps assassiné la vie.» (Gatien Lapointe, Le Soleil, 1969)
«La poésie de Pierre Chatillon est une poésie écrite et qui, par sa perfection et son intensité, le demeurera longtemps.» (Roch Carrier, Livres et auteurs québécois, 1969)
«Par la splendeur et la complexité des images et du vocabulaire, Soleil de bivouac est certainement l'un des plus beaux textes de poésie que j'aie lus depuis longtemps.» (Suzanne Paradis, Le Soleil, 1969)
«La lecture de votre recueil Soleil de bivouac m'a franchement ému. C'est de la grande poésie aux images de silex et de feu, aux mots chargés d'un sang exigeant. Votre livre est un des plus beaux et un des plus forts que j'ai lu depuis longtemps.» (Pierre Morency, lettre à l'auteur, 27 janvier 70)
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Un beau grand voyage en compagnie des personnages de légendes québécoises. Imaginaire débordant au rendez-vous. J'ai beaucoup beaucoup aimé !
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Écriture remarquable. Regard original et instructif sur quelques écrivaines et écrivains qui ont séjourné dans le même environnement. A travers leurs écrits, l'auteur nous éveille aux liens qui unissent l'oeuvre et le milieu dans lequel elles et ils ont vécu.
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