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4.16/5 (sur 35 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1953
Biographie :

Pierre Crépon reçoit l’ordination de moine de maître Taisen Deshimaru en 1975. Il devient l’un de ses proches disciples et suit quotidiennement son enseignement au dojo de Paris et lors de différentes sesshin.

Il participe à sa mission en devenant rédacteur en chef de la revue "Zen" de l’AZI (Association Zen Internationale) (de 1977 à 1987), en aidant à l’organisation des sessions d’été et en dirigeant des sesshin.

Parallèlement, il poursuit des études universitaires (archéologie et histoire des religions) puis travaille dans le domaine de l’édition. Il a fondé les Éditions Sully, dont il est le directeur, en 1992.

Après la mort de Maître Taisen Deshimaru, il continue de pratiquer au sein de l’AZI dont il est l’un des responsables. En 1994 il s’installe à Vannes en Bretagne où il crée un dojo. Il fait de nombreux voyage au Japon et devient disciple de Maître Shinzan Egawa, kannin du temple de Sojiji, dont il reçoit la transmission du Dharma en 1998.

Pratiquant du bouddhisme zen, il est enseignant de l'école zen Soto japonaise. Il a ouvert à Vannes en 2003 le temple Kokaiji dont il est responsable.

Pierre Dokan Crépon est l’auteur et l’éditeur d’ouvrages sur le bouddhisme et le zen.
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Source : /www.zen-azi.org
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Bibliographie de Pierre Crépon   (19)Voir plus

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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
L'eau qui tombe goutte à goutte sur une pierre, au même endroit, quelle que soit la dureté de la pierre, creuse un trou. Pour cela vous devez rester tranquille, immobile, que vous bougiez ou non. Jour après jour, mois après mois, année après année, le creuset se creuse, et c'est au sein de ce creuset que notre regard qui tombe devant nous peut porter au loin.
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Un moine demande au maître : "Que faire quand des centaines de milliers de myriades de choses arrivent tout d'un coup ?" Le maître répond : "Ne leur faites pas obstacle."
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L'idiot qui amassait le lait de vache.
Un idiot, devant recevoir des invités, voulut amasser le lait de sa vache pour en avoir suffisamment le jour du banquet. Il fit cette réflexion : "Si maintenant je trais chaque jour le lait de ma vache, ce lait augmentera toujours en quantité ; je ne saurai où le mettre et d'ailleurs peut-être deviendra-t-il aigre. Le mieux est donc de le garder dans le ventre de ma vache. Puis, quand sera venu le moment du banquet, je la trairai d'un coup."
Après avoir eu cette idée, il prit la vache et son veau et il les attacha dans deux endroits différents. Un mois après, il organisa son banquet et il invita ses hôtes. Puis il amena sa vache pour la traire et lui prendre son lait. Mais le lait de la vache s'était tari et elle n'en avait plus. Parmi les invités, certains se moquèrent, d'autre se fâchèrent.
Voici un autre idiot tout semblable à celui-là. Il désire pratiquer le don mais il se dit : "J'attendrai le moment où je serai très riche et alors je ferai des largesses en un fois." Mais, au moment où il réussi à amasser la somme qu'il voulait, il se la fait dérober ou il meurt brusquement sans avoir pu réaliser de don. Il en est ainsi de toutes les vertus.
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Les moine qui lèche les excréments.
Autrefois, des moines se tenaient en un lieu saint et pur. Or, l'un d'entre eux fit ses excréments dans cet endroit pur. Un autre moine, de tempérament irritable, s'en aperçut et, voulant que tout le monde le sache, lécha les excréments avec sa langue afin de la montrer à tous. Quoique son intention fût de mettre en évidence la faute d'un autre, il ne comprit pas qu'il souillait lui-même sa bouche.
Cette histoire montre que l'homme qui se plaît à dénoncer les péchés d'autrui est comparable à ce religieux. Il croit seulement mettre en évidence les fautes des autres et ne comprend pas qu'il se dégrade lui-même.
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Ainsi sont ces brahmanes. Sans sagesse ,et à cause de leur cécité ,ils en arrivent à se disputer.Et à cause de leur dispute ,ils restent dans l'obscurité et ne font aucun progrès
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L'homme blessé par la flèche
Autrefois, il y avait un moine qui réfléchissait et méditait sur les quatorze questions difficiles telles que le monde et le moi sont-ils éternels ou non éternels, sont-ils finis ou infinis, le sage existe-t-il ou n'existe-t-il pas après la mort? etc. Il ne parvenait pas à pénétrer ces questions et il en éprouvait de l'impatience. Prenant son habit et son bol à aumônes, il se rendit auprès du Bouddha et lui dit : "Si le Bouddha peut m'expliquer ces quatorze questions difficiles et satisfait mon intelligence, je demeurerai son disciple ; s'il ne parvient pas à me les expliquer, je chercherai une autre voie."
Le Bouddha répondit à ce fou : "Au début, as-tu convenu avec moi que, si je t'expliquais les quatorze questions difficiles, tu serais mon disciple ?" Le moine répondit que non. Le Bouddha reprit : "Fou que tu es ! Comment peux-tu dire aujourd'hui que, si je ne t'explique pas cela, tu ne seras plus mon disciple ? C'est pour les hommes atteints par la vieillesse, la maladie et la mort que je prêche la Loi afin de les sauver. Ces quatorze questions difficiles sont des sujets de dispute ; elles ne profitent pas à la Loi et ne sont que vaines discussions. Pourquoi me poser ces questions ? Si je te répondais, tu ne comprendrais pas ; arrivé à l'heure de la mort, tu n'aurais rien saisi et tu n'aurais pas pu te libérer de la naissance, de la vieillesse, de la maladie, et de la mort.
"Un homme a été frappé d'une flèche empoisonnée ; ses parents et son entourage ont appelé un médecin pour extraire la flèche et appliquer un remède. Et le blessé de dire au médecin : "Je ne permets pas que tu extraie la flèche avant que je sache quel est ton clan, ton nom, ta famille, ton village, tes père et mère et ton âge ; je veux savoir de quelle montagne provient la flèche, quelle est la nature de son bois et de ses plumes, qui a fabriqué la pointe de la flèche, et quel en est le fer ; ensuite je veux savoir si l'arc est en bois de montagne ou en corne d'animal ; enfin je veux savoir d'où provient le remède et quel est son nom. Après que j'aurai appris toutes ces choses, je te permettrai d'extraire la flèche et d'appliquer le remède."
Le Bouddha demanda au moine : "Cet homme pourra-t-il connaître toutes ces choses et, après seulement, laisser enlever la flèche ?" Le moine répondit :"L'homme ne parviendra pas à savoir cela, car s'il attendait de tout savoir, il serait mort avant l'opération." Le Bouddha reprit : "Tu es comme lui : la flèche des vues fausses, enduite du poison du désir et de la convoitise, a percé ton esprit ; je veux t'arracher cette flèche, à toi qui est mon disciple ; mais toi, tu refuses que je te l'enlève et tu veux chercher à savoir si le monde est éternel ou non éternel, fini ou non fini, etc. Tu ne trouveras pas ce que tu cherches, mais tu perdras la vie de sagesse ; tu mourras comme un animal et tu seras précipité dans les ténèbres."
Le moine, peu à peu, comprit à fond les paroles du Bouddha et il obtint la Voie.
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Dogen ajoute « en se laissant transformer ». Toute chose se transforme sans cesse : les phénomènes extérieurs, nos cellules, nos pensées, nos sentiments. On n’aime, et après on n’aime plus, tout en perpétuant l’illusion que notre moi est quelque chose de stable. Se laisser transformer par la voie, c’est en premier lieu lâcher notre croyance en un moi stable, laisser de côté ce qui nous met en opposition avec cette transformation perpétuelle. Se laisser transformer, c’est accepter la pratique, c’est accepter que toute chose soit la voie.
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Le bodhisattva - littéralement "être d'éveil" - est devenu le symbole de l'idéal du Mahayana, celui qui refuse d'entrer dans le nirvana et reste dans ce monde afin de sauver tous les êtres. A l'origine, le bodhisattva désigne les Bouddhas, et plus particulièrement Shakyamuni, dans leurs existences antérieures : il est alors celui qui fait vœu de devenir Bouddha afin de sauver tous les êtres. Il réalise alors maints exploits qui le conduiront à l'état de Bouddha, et pratique notamment de façon exemplaire les six paramitas, les six pratiques de la perfection qui conduisent à l'autre rive : le don, la patience, le respect des préceptes (la moralité), l’énergie, la méditation (la concentration-contemplation), la sagesse. Les nombreux récits des exploits du Bodhisattva sont consignés dans les jatakas (histoires de naissance) dont il existe plusieurs recueils.
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Soyez vous-même votre propre lampe, soyez vous-même votre propre recours: ne dépendez pas de quelqu'un d'autre.
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le bouddha reprit :'tu es comme lui;la flèche des vues fausses ,enduite du poison du désir et de la convoitise ,a perçé ton esprit ;je veux t'arracher cette flèche ,à toi qui es mon disciple ;mais toi ,tu refuses que je te l'enlève et tu veux chercher à savoir si le monde est éternel ou non éternel ,fini ou non fini,etc. .Tu ne trouveras pas ce que tu cherches ,mais tu perdras la vie de sagesse ;tu mourras comme un animal et tu seras précipité dans les ténébres ......
Le moine ,peu à peu ,comprit à fond les paroles du BOUDDHA et il obtint la Voie.
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