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2.5/5 (sur 4 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 25/01/1856
Mort(e) à : Paris , le 10/10/1926
Biographie :

Pierre Decourcelle est un romancier, dramaturge et scénariste français, né le 25 janvier 1856 à Paris où il est mort le 10 octobre 1926. Il est le fils de l'écrivain Adrien Decourcelle.

Après de brillantes études, il s'essaye à la finance, puis au journalisme. Rédacteur au journal Le Gaulois, il y publie régulièrement des chroniques dramatiques sous le pseudonyme de 'Choufleury'1 aux côtés de Guy de Maupassant qui lui dédie la nouvelle Lui? en 1883.

En 1899, le guide Paris-Parisien le présente comme une « notoriété des lettres », auteur de « drames violents et empoignants qui se jouent 400 fois de suite »2. Son plus gros succès à la scène demeure le mélodrame Gigolette (1894), adapté au moins deux fois au cinéma, et sa pièce policière Sherlock Holmes (1908), qui met en vedette le célèbre personnage d'Arthur Conan Doyle, adaptée à la télévision en 1967. Cette pièce est adaptée de celle de William Gillette qui lui-même, a écrit la pièce éponyme et qui a lui-même incarné avec brio le détective.
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Source : Wikipedia
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Bibliographie de Pierre Decourcelle   (7)Voir plus

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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
En bas, sous la voûte, la vente avait commencé.
Il y avait plus de curieux que d'amateurs, car un grand nombre de locataires de cet immense immeuble, des voisins aussi, étaient venus dès qu'ils avaient su la nouvelle. Des passants s'étaient arrêtés et formaient un attroupement sous la voûte et sur le trottoir.
Au premier rang étaient quelques brocanteurs, hommes et femmes, marchands et marchandes de bric-à-brac, sordides, repoussants, aux allures cauteleuses, aux regards rapaces, aux profils d'oiseau de proie.
Ils avaient examiné, inspecté, sondé, évalué chaque objet, au fur et à mesure qu'on l'avait apporté, et aussitôt chacun avait fait son choix, jeté son dévolu, fixé à part lui l'enchère à laquelle il se proposait d'atteindre.
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Elle se demandait ce qu'allait être la vie pour elle désormais, seule et flétrie par un crime abominable.
Qu'allait-elle devenir ?
N'était-elle pas, elle, la prostituée de l'infâme maison de la Strada San Pedro, perdue à jamais ?
N'était-elle pas condamnée à l'éternel mépris d'elle-même ?
Ne lui était-il pas défendu d'aimer ?
Oserait-elle se donner aux baisers d'un amant sincère ou d'un fiancé confiant ?
Est-ce que sa honte de ne lirait pas sur son front ?
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Ah !... il lui en coûtait de se séparer de ces pauvres gens, dont elle connaissait si bien la navrante détresse ; il lui en coûtait surtout de voir partir cette mignonne fillette à laquelle elle s'était attachée avec une affection véritablement maternelle, et en qui elle retrouvait, avec des grâces nouvelles, le vivant souvenir de l'enfant que la mort avait autrefois arrachée à sa tendresse.
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[...] le tréfileur de la rue des Gravilliers ne se servait de la charité que comme d'un manteau pour abriter le moyen de satisfaire ses passions et ses vices.
Si les maris qu'il employait étaient rétribués, - et assez maigrement - ce que le négociant payait en eux, c'étaient surtout les services de leurs femmes !
Celles-ci, en effet, pour assurer la situation du ménage, étaient contraintes de courber docilement la tête devant les caprices et les désirs amoureux qui faisaient du "notable commerçant" un sultan au petit pied, jetant quotidiennement le mouchoir parmi ce singulier et économique sérail.
Parler, divulguer la honte et l'infamie du misérable, c'était l'expulsion du mari, - et de nouveau le désespoir et la faim !
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Ce qui avait atteint la malheureuse fille de d'Ormilly plus cruellement que son expulsion, c'était la brutale révélation qui venait de lui être faite.
La pauvre enfant n'avait jamais bien compris ce qui s'était passé plus de deux ans auparavant.
Son père avait disparu, emmené par les gendarmes, accusé de vol, et elle ne l'avait plus revu.
Jamais Arlette n'avait cru à la culpabilité de ce père qu'elle adorait. [...]
Maintenant elle savait.
Les injures grossières de l'éleveur de moutons avaient déchiré le voile devant ses yeux.
Fille d'un voleur !
Fille d'un forçat !
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La portière fut fermée, et Gérard, debout sur le marchepied, retenait encore en ses mains les mains de sa femme et de sa fille, prolongeant les adieux jusqu'à la dernière minute.
Ils se disaient à voix basse ces phrases, toujours pareilles et toujours douces entre ceux qui s'aiment et que les circonstances éloignent ; mais leurs regards parlaient plus encore que leurs lèvres.
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Il ne voulait aucun lien, aucune liaison durable, aucun enchaînement.
Il tenait par dessus tout à son indépendance la plus complète, à sa liberté la plus absolue.
La femme, selon lui, pouvait fort bien être une compagne momentanée des plaisirs ; il ne fallait pas qu'elle devînt le témoin assidu de l'existence.
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Il n'interrompit pas pour si peu sa tournée électorale. [...]
Il visitait les communes, donnait des réunions et des banquets aux Conseils municipaux, promettait monts et merveilles aux municipalités, et répandait à grand nombre les journaux qui chantaient ses louanges.
Il subventionnait les reporters qui le suivaient dans ses excursions électorales.
Il payait des orateurs de réunions publiques qui abîmaient son concurrent, le député de Meaux.
Il faisait travailler en dessous les conseillers généraux, les conseilleurs d'arrondissements et les délégués des communes qui composaient le collège électoral.
Il donnait des fêtes somptueuses en son château du Pecqueux, et il était même parvenu à faire assister le préfet à l'une d'elles.
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Il sentait qu'il ne pourrait pas séjourner longtemps dans cette localité sans attirer l'attention, car, dans ces petites communes où tout le monde se connaît, l'arrivée d'une personne étrangère prend les proportions d'un véritable événement.
On cause, on jase, on caquette, on cherche à savoir, et l'on interprète de toutes façons les causes de ce séjour.
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Ainsi, elle ne se trompait pas...
Il s'agissait bien d'un crime que l'on préparait, d'un vol dans lequel on engageait Gérard, et qu'il promettait d'accomplir avec les autres...
On en réglait les détails en sa présence...
Il acquiesçait à ce qu'on lui proposait...
Il acceptait le rôle infâme qu'on lui donnait...
Gérard... lui... l'homme irréprochable... l'homme d'honneur par excellence, lui dont le nom était sans tache, et l'âme si pure, il acceptait de devenir un voleur...
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