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Critiques de Pierre-Denis Goux (262)
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Nains, tome 17 : Gurdan du Malt

Gurdan du Malt ou comment faire un bon Whisky ?



Voilà une façon bien ludique de découvrir la fabrication de ce breuvage multi-centenaire (nommée Liqueur) par l'intermédiaire de notre bon vieux Gurdan, dont le palpitant n'est plus assez accroché pour officier au sein de la légion de Fer.



J'étais assez curieux de découvrir ce tome 17 qui, à ce jour, bénéficie de la meilleure note tous tome des Terres d'Aquilon confondu, et je crains que mon ressenti dénote un peu, car même si je n'ai rien à lui reprocher au niveau de la réalisation, j'aime quand même assez quand ça bastone chez les Nains. C'est mon péché mignon.



Alors oui, on a clairement affaire à un ovni. L'idée, d'ailleurs, semble un peu tombée du ciel, ainsi qu'on le découvre en lisant les remerciements de Pierre Denis Goux. Mais si j'avais attendu ce tome à sa sortie, des semaines durant, sans avoir un autre Nain à me mettre sous la main, le lecteur que je sais être aurait été tout bonnement frustré.



Il est d'ailleurs difficile d'y mettre une note, tant il dénote, tant il semble avoir été conçu comme un intermède. Et peut-être qu'inconsciemment, avec l'approche du Crossover, il me tarde déjà d'en arriver aux Guerres d'Arran. Le goût du sang fausse ainsi peut-être ma lecture. Comme je suis la chronologie des sorties, je suis passé du tome 26 des Elfes avec un Athé'non magnifique à une belle petite histoire faite pour les leveurs de coudes (dans lesquelles je me reconnais volontiers ceci dit). Ce n'était peut-être pas la meilleure transition ...

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Nains, tome 1 : Redwin de la Forge

Je ne misais guère sur cette bande dessinée, pensant y trouver de l'heroïc fantasy facile, dans le sillage d'un Bilbo, exploitant le filon sur de très nombreux volumes, "races" après races (elfes, nains, gobelins, etc.), monotone déclinaison d'histoires de combats et de rivalités plus ou moins épiques vus mille fois. J'étais loin du compte.

Je découvre avec ce premier album de la série un récit qui a la force des mythes et la richesse d'un univers particulièrement fouillé. Tout, de la narration qui propose une véritable voix marquante, mélange de mélancolie et de gouaille, jusqu'aux dessins, soignés et dynamiques, embarque le lecteur dans un monde aussi dépaysant que crédible - oui, crédible. Car l'organisation sociale des Nains, ou encore l'art de la forge associé au maniement des runes sont évoqués avec un sérieux et une précision peu communs en BD "grand public". La psyché tortueuse du héros, ainsi que le principe du long flash back, n'est pas novatrice en soi, mais là encore le traitement est impeccable. Même le dénouement, un poil trop moralisateur à mon goût, bah! je l'accepte volontiers.

Bref, il est certain que je me plongerais dans d'autres volumes du même univers et que j'en retirerais plus qu'un agréable moment de lecture, si tout le reste est du même niveau.
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Les Maîtres Inquisiteurs, tome 1 : Obeyron

Un tome d'introduction vraiment très réussi. Un récit poignant.



Impossible dès les premières planches de ne pas faire le rapprochement avec la série nains. Normal, il s'agit du même illustrateur (Goux), et du même studio de colorisation.



Ce premier album est consacré à la vengeance d'Obeyron. Ce grand costaud roux et balafré que l'on voit sur la couverture est un maître inquisiteur intègre, qui a toujours fait son boulot, dans la violence certes, mais de manière la plus juste possible. Tout bascule à la fin de la guerre. Alors qu'il est l'heure de prendre une retraite bien méritée lui et son vieil ami elfe sont réquisitionnés pour un ultime contrat. Ils sont envoyés dans la forêt des soupirs, endroit réputé maudit.

La compagnie armée et les civils, duppés, vont être sauvagement assassinés. Obeyron revenu d'entre les morts n'aura de répit qu'une fois sa soif de vengeance assouvie. Le récit marche par flash-back. Tandis qu'Obeyron mène sa traque, nous apprenons petit à petit les évènements antérieurs.



Je ne saurais expliquer pourquoi, mais les histoires de vengeance marchent toujours avec moi. Peut-être parce que l'injustice me révulse au plus haut point. Toujours est-il que j'ai trouvé ce récit d'amitié à la fois palpitant et d'une tristesse poignante. Tous les maîtres inquisiteurs se battent au côté d'un elfe. Les deux partenaires sont toujours complémentaires. Mais Obeyron et I'Jaren avait tissé une amitié incomparable.

Cet album m'a vraiment marquée par son côté tragique et brut. La barre est placée très haut et il sera certainement difficile de faire aussi bien dans les albums suivants.
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Mjöllnir, tome 1 : Le Marteau et l'enclume

Ce premier tome de Mjöllnir me laisse perplexe. L'attrait est plutôt de bon augure. Je suis fan de mythologies et de légendes en tout genre et au fil de mes découvertes et de mes lectures récentes, je deviens fan des récits d'Olivier Péru, scénariste de cette bd. Son aptitude a créer des univers riches m'est définitivement acquise et c'est donc avec énormément d'attente que j'ouvre ce premier tome. Cette histoire contant les exploits d'un nain lié au célèbre Mjöllnir, marteau du dieu nordique de la foudre Thor, m'interpelle au plus haut point...

Tout d'abord la bd en elle même est magnifique, comme toutes celles de la collection Soleil celtic, collection initiée et dirigée par Jean Luc Istin; l'illustration de la couverture est superbe. Le plaisir de détenir un chouette objet entre ses mains en plus du plaisir de le lire finisse de rendre cette bd pratiquement indispensable.

Je ne m'attache pas d'emblée aux dessins, happé plutôt par l'histoire que j'attends avec impatience. Mais je remarque qu'ils sont soignés, fins, très colorés ( c'est sans doute la marque de fabrique de la collection Soleil!).

Dès la première page, l'on nous met dans le bain. Nous allons lire la première légende d'un nain car jusqu'à ce jour aucune ne nous est parvenue. Elle est la première, celle d'un nain devenu géant. L'histoire commence dans le sang et la violence, et donne ainsi le ton; elle permet de mettre en scène le héros principal, le bien nommé Thor, un nain, qui en a marre de la bêtise et de de la couardise des hommes.

L'histoire continue son petit bout de chemin jusqu'au premier renversement de situation, où Thor voit son fils mourir. Il jure alors de le retrouver coûte que coûte, d'aller le chercher même au royaume des morts, et il est prêt à tout pour cela. Entre temps, la rencontre facassante entre le nain Thor et le marteau divin a eu lieu, et c'est alors la divinité du nain qui est discutée.Evidemment, le nain en question nie cela et se revendique nain. Puis survint un autre revirement au cours duquel on apprend que Thor est possiblement la réincarnation du véritable dieu de la foudre comme l'est l'humain qu'il rencontre de Loki, le dieu de la ruse et des mensonges, frère ennemi du premier.

La pièce entière se met en place petit à petit. Olivier Péru nous sert quelques planches nous montrant en flashback des événements liant les deux frères ainsi que d'autres concernant les elfes et leur quasi disparition. A ce stade là, même si l'on commence à deviner où il veut nous emmener, il n'est pas évident d'en être sûr puisque ce sont bien trois histoires qui s'entremêlent. Un chose est sûre, tout tourne autour du marteau et Olivier Péru nous le rappelle bien par quelques scènes explicites. Les pions se mettent en place, des alliances plus qu'improbables se font jusqu'à une révélation finale, plus qu'attendue surtout lorsqu'on connait un peu les légendes asgardiennes.

J'ai donc trouvé intéressant de revisiter ces mythes nordiques, qui ne sont pas si connus que cela, contrairement à ce que l'on en dit. Olivier Péru s'octroie quelques figures importantes du panthéon scandinave ( Thor, Loki, Odin, Héla ( Hel), Balder (Baldr), Fenrir, Fafnir) parmi les plus populaires pour servir son histoire qui se veut très personnelle. Je trouve intéressant de lier ces divinités au peuple nain, et construire les deux pans de son récit autour des deux frères divins ennemis est plus que malin et original, et permet de redorer un peu la blason et la notoriété de ce peuple trop souvent malmené dans la fantasy en général. Le scénario est accrocheur et son déroulement maitrisé me tient en haleine jusqu'à la dernière page.

Et pourtant je reste sceptique quant à la suite mais je ne réalise encore pas pourquoi et ne réussit pas à identifier la source de mon mécontentement.

Rendez vous dans la critique du second tome.....
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Nains, tome 1 : Redwin de la Forge

Un dessin exceptionnel de Goux (mjöllnir) pour donner vie aux nains de Jarry. On retrouve l'univers de la série Elfes et c'est super ! Histoire bien écrite et bien menée.
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Merlin Le Prophète, Tome 1 : Hengist

Voici le début du troisième cycle de Merlin. Dans le premier on l'a vu grandir et traverser les épreuves qui ont fait de lui LE Merlin, l'enchanteur des légendes. Dans le second nous l'avons vu chercher l'épée, Excalibur. Dans dans ce nouveau cycle qui commence nous entrons dans le vif du sujet : la préparation de l'arrivée d'Arthur. Si je ne me trompe pas, initialement, il était encore prévu deux autres cycles derrière (fans des légendes arthuriennes accrochez vous) : un pour le règne d'Arthur et un pour la quête du graal.



Ce premier tome du cycle est a tout point de vue un tome d'introduction. Merlin est un ermite coupé du monde, les saxons pillent impunément les terres de Grande Bretagne.

Je vous conseille d'avoir lu les deux premiers cycle (15 tomes au total) avant de vous lancer dans l'aventure car les références y sont nombreuses. Même si on doit pouvoir comprendre l'histoire sans.
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Mjöllnir, tome 2 : Ragnarök

On a ici deux auteurs vraiment très sympathiques. Je le dis d'autant plus facilement que je les ai rencontrés et que le dessinateur est bisontin. Parlons tout de suite du dessin, donc. Pierre-Denis Goux avait commencé la série Merlin - Le Prophète avec Jean-Luc Istin au scénario mais il se sentait bridé dans son dessin. Il a donc quitté la série en bons termes et a plongé dans Mjöllnir. Avec succès, soyons honnêtes. Le dessin est puissant, les personnages sont expressifs, le trait est précis, les détails sont nombreux, le découpage des planches est très bien foutu. C'est un vrai bon dessin qui colle en outre parfaitement à cet univers de fantasy mythologique.



Quant au scénario, il est signé Olivier Péru que j'ai découvert avec Mjöllnir mais qui écrit aussi des livres sans images. Du coup, j'ai lu Martyrs avant Mjöllnir ce qui m'avait permis de voir la qualité du garçon pour construire un univers riche et diversifié. Dans cette série, Olivier Péru revisite la mythologie nordique avec Thor, Loki et Ragnarök. Au lieu de reprendre les personnages tels qu'on les connaît traditionnellement, Péru rajoute une touche personnelle pour secouer tout ça et créer une histoire originale. Si revisiter une légende / mythologie peut s'avérer casse-gueule, on peut clairement estimer que Péru et Goux s'en sont admirablement sortis. Ils livrent un diptyque puissant, cohérent et particulièrement réussi.
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Nains, tome 1 : Redwin de la Forge

Dans le monde d’Aquilon qui regroupe 6 races (elfes, gobelins, hommes, nains, ogres et orcs), l’ordre de la forge constitue l’un des vingt-six peuples, dans ce premier tome consacré au peuple nain nous suivons le personnage de Redwin. Il est élevé par son père Ulrog, autrefois l’un des plus grands maîtres de l’ordre de la Forge et aujourd’hui qualifier de lâche car il ne souhaite plus forger d’arme de bataille.

Toujours habité par une colère due à cette impossibilité de se défendre, Redwin presse son père de lui apprendre à forger des armes et d’y graver les runes de bataille. Ulrog refuse, mais l’arrivée de son oncle va bouleverser la vie de Redwin.

Il lui enseigne l’art du combat et son talent fera le reste. Arrivée au sommet du succès il intègre l’école de la forteresse-Etat d’An-Abrar. A force de combat et de sang il atteint son but, devenir le seigneur des runes, ne reste qu’à devenir le seigneur de bataille du roi.



La relation avec son père se détériore d’année en année, cette violence et cette amertume qu’il garde en lui l’empêche de se rapprocher de son père. Pour son ultime combat face à l’un des trois mages noirs, son amie Enïme, lui apporte une armure forgée par son père avant de mourir.

Sorti victorieux, le roi le nomme seigneur de bataille mais Redwin refuse et retourner sur ses terres natales en compagnie d’Enïme.



Un album très rythmé et sanglant, les dessins sont très détaillés et le scénario intéressant. Je trouve juste dommage que pour commencer cette nouvelle série les auteurs est misé sur un personnage aussi complexe et à la limite du psychopathe.
Lien : https://leslecturesdestemilo..
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Nains, tome 1 : Redwin de la Forge

L’étoffe d’une grande série d’heroic-fantasy



Avant de nous intéresser à l’histoire, disons-le tout net : l’univers est de ceux qu’on aimerait arpenter en tant que rôliste… Un royaume nain jadis uni, un pouvoir fragmenté entre quatre castes (la Forge, le Talion, le Temple, le Bouclier et une cinquième, les Errants, regroupant les parias), de puissantes Forteresse-Etat dont chacune est régie par ses codes et ses lois… Un univers dense, riche et foisonnant qui résonne comme un appel à l’aventure et titille l’imagination.



Sur ce background riche qui s’étoffe au fil des pages, Nicolas Jarry a tissé un récit épique poignant et solidement charpenté… L’histoire en elle-même est un grand flash-back où Redwin, ayant perdu toutes ses illusions, raconte comment, aveuglé par son orgueil, il a perdu son âme et son père. Les longs récitatifs permettent au scénariste d’esquisser un portrait riche et détaillé du personnage, de comprendre ses souffrances, de ressentir les passions violentes qui l’agitent… La relation entre le père et le fils s’affranchit de tout pathos tout en étant particulièrement soignée, conférant toute sa force à ce récit d’héroic-fantasy atypique… Et le final est quant à lui tout simplement bouleversant…



Si l’histoire est tout à la fois captivante et poignante, le dessin travaillé de Pierre-Denis Goux est lui de toute beauté. Il parvient à donner vie à une civilisation avec des architectures soignés et des costumes très travaillés… Ses planches, superbes et dynamiques, sont découpées avec une redoutable efficacité alors que son trait puissant et nerveux est remarquablement mis en valeur par une colorisation de haute tenue…



Voilà un premier tome qui fera taire les oiseaux de mauvaises augure : Nains s’impose d’emblée comme une excellente série d’heroic-fantasy. Portée par un background soigné et de superbes dessins, le scénario initiatique sombre et intimiste concocté par Nicolas Jarry va au-delà d’un simple récit épique… La relation père-fils développée avec finesse lui confère une force et une originalité indéniable qui place la série sous les meilleurs auspices. Nains a l’étoffe d’une grande série…
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..
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Nains, tome 1 : Redwin de la Forge

Nicolas JARRY, Pierre-Denis GOUX. Nains, tome 1 : Redwin de la Forge.



Nous sommes au village de Boronn. Ulrog, un nain très doué à enseigner à son fils Redwin, l’art de la forge. Il ne lui a pas appris à forger des armes, c'est un pacifiste et il se cantonne à faire des objets utiles ou décoratifs. Et son fils n’a qu’un désir, devenir le plus fort et forger une arme invincible qui lui permettra de battre tous ceux qui se sont moqués de lui. Il va quitter son père pour entrer en apprentissage chez son oncle, Jarsen, le frère de son père et apprendre tous les secrets de la forge, et celui des runes. Il n’hésitera pas a lutter contre tous ceux qui le provoqueront en duel. La jeune Enïme, une amie d’enfance tente de le sauver et lui offre son amour. Redwin va assouvir ses désirs et ensuite rentrer au bercail, fier de son éducation, celle donnée par son père et satisfait de sa découverte de l’art de la forge mis au service des armes. Que fera-t-il de cet enseignement ? Donnera-t-il les secrets à ses fils ? Cet homme volontaire trouvera-t-il la sérénité lorsqu’il aura vaincu ses ennemis ?



Cette BD narre l’initiation d’un jeune nain, un passage de l’enfance à l’âge adulte. Pour moi, je trouve que les dessins sont un peu trop violents, des luttes entre jeunes hommes visant à affirmer leur puissance. Un peu trop de rouge sang. Je pense que cet album et la série consacrée à ce thème sont à réserver à des ados….



Je félicite cependant le scénariste, Nicolas JARRY qui nous plonge dans cet univers de nains, un reflet de notre société. Ces êtres mythiques mis en scène réagissent de la même façon que les êtres humains. Ils éprouvent les mêmes sentiments, de fierté, d’orgueil, de convoitise, d’amour. Je n’oublie pas le dessinateur Pierre-Denis GOUX qui illustre magnifiquement cet univers noir, lugubre et sanguinaire. Il faut noter la précision et les détails dans les diverses vignettes. Un véritable travail d’artiste. Attention à ne pas confier ce livre à des enfants sensibles. Digikore Studios a été mis à contribution pour les couleurs. La carte figurant les Terres d’Arkan est très utile pour situer le lieu de l’histoire. Félicitations pour le cahier graphique, la description des ordres de la Forge, du Talion, du Temple et du Bouclier, thèmes des tomes à venir. Le glossaire est fort utile pour comprendre quelques mots passés de mode tel que le joufflu qui s’applique au postérieur.



Je remercie Babelio pour l’envoi de ce bel album. J’offrirai ce livre à Hugo. Cependant je vais le mettre de côté, le petit garçon n’a que sept ans et demi. A mon humble avis, il est encore trop jeune pour lire cette aventure… Un peu trop de violence, de révolte, il a bien le temps de se heurter à ces phénomènes de société.

( 26/09/2022) .

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Nains, tome 17 : Gurdan du Malt

17e tome de la série "Nains" donc un album sur l'Ordre du Talion. On s'attend alors à une histoire sur la banque comme pour les tomes 2 et 7, ou sur les commerçants comme le tome 12. Et paf ! on se retrouve avec Gurdan, le célèbre recruteur de la Légion de Fer, au cigare perpétuellement vissé au bec. Il se fait de plus en plus vieux le Gurdan. Brum, le seigneur de la Légion de Fer en a marre de ses malaises cardiaques à répétition et le force à démissionner.

Gurdan, après quelques errements, finit par décider de reprendre la distillerie familiale qu'il avait laissée aux mains de son frère jumeau il y a soixante ans. Le retour dans son village natal va l'entraîner de déception en déception : son frère n'est plus là et c'est son neveu qui avait repris l'exploitation. Une exploitation qui n'est plus qu'une ruine et qui ne produit plus depuis très longtemps la liqueur qui avait fait sa renommée. Gurdan va devoir se retrousser les manches mais avec son cœur qui fait des siennes...



Un tome sans violence, sans guerriers, sans magie. Un tome à la campagne, dans les champs. Et pourtant, un tome qui m'a beaucoup intéressé. On tourne les pages pour savoir comment Gurdan va s'en sortir. Comment il va retisser des liens avec son neveu. Comment va se dérouler son retour dans son village natal, les retrouvailles avec sa sœur, son beauf (un beauf, quoi !). On se demande s'il va retrouver son jumeau ou s'il ne va pas calancher avant.

Le tout est magnifié comme d'habitude par les dessins de Pierre-Denis Goux, aidé par une nouvelle coloriste Julia Pinchuk. On en redemande !
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Nains, tome 17 : Gurdan du Malt

Nains est une très bonne série, tous les tomes sont de très bonne qualité malgré le nombre.

Ce tome ne fait pas exception. Et je ne sais pas vraiment pourquoi. Parce qu'il n'y s'y passe pas grand-chose. Le récit raconte la reconversion forcée de Gurdan, mis à la porte de la légion à cause de son coeur. Mais ça reste très prenant, passionnant, on ne s'ennuie pas un instant. On partage le quotidien de ce nain et de son neveu, leurs difficultés. Problèmes qui peuvent très bien être, pour la plupart, transposés dans notre monde.

Comme toujours, c'est les personnages qui donnent tout l'intérêt à la série, avec une bonne part de psychologie. Mais qui n'est jamais trop lourde. Gurdan est attachant et très humain. Lui le vieux, prêt à calancher à tout instant. A côté de la jeunesse de son neveu qui a tout à apprendre.

Les dessins sont très beaux et efficaces. Avec une très belle mise en couleur. Ils participent au plaisir de la lecure.
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Nains, tome 11 : Torun de la forge

Avec ce onzième tome de la série "Nains", nous retrouvons l'Ordre de la Forge. Mais nous en avons terminé avec la lignée de Redwin qui était au cœur des albums 1 et 6. Là, nous suivons l'histoire de Torun qui nous narre, toujours à la première personne, son enfance. Comment, lui, orphelin de père et de mère, élevé par une sœur débordée et un grand-père paraplégique qui refuse de lui enseigner la forge, est devenu malgré tout maître forgeron de la Légion de Fer près de 70 pages plus tard. Sa débrouillardise, son amitié pour les Hums, son courage et une série d'événements tragiques : une invasion de gobelins, l'arrivée de la Légion de Fer (quelle joie de retrouver les personnages du tome 6 !), la rencontre avec un étrange ermite forgeron, l'avidité du seigneur Hum local... vont tracer sa destinée.



Alors oui, c'est pas mal gore, les scènes de combat sont assez difficilement discernables, mais qu'est-ce que c'est bon ! En plus, une habile astuce scénaristique (spectacle de marionnettes) raconte ce qu'il s'est réellement déroulé à la fin du tome 6 et qui est devenu légendaire. Nicolas Jarry a encore tout bon.
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Les Maîtres Inquisiteurs, tome 1 : Obeyron

Me voici lancé dans la longue série des Maîtres Inquisiteurs.

Pour un début, je ne suis pas déçu. Je me suis plu à parcourir ces planches où se mêlent fantasy, magie, vengeance et folie.

L'univers est riche et le personnage central, Obeyron, n'a rien du héros fadasse et lisse que l'on peut trop souvent croisé.

La narration voyage entre présent et flash-back reste fluide et se suit sans effort.

A suivre, sans tarder puisque je me suis déjà procuré la suite.
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Les Maîtres Inquisiteurs, tome 1 : Obeyron

Le monde d'Oscitan se relève d'une longue période de guerre. Obeyron est un maître inquisiteur. Aidé de l'elfe I'Jaren, il doit pacifier la forêt des Soupirs. Mais la mission sera un désastre. Les dessins, réalistes et expressifs, de Pierre-Denis Goux sont réussis. Le scénario d'Olivier Péru alterne de nombreux retours entre le passé et le présent. La vengeance est assez répétitive et l'intrigue révèle peu de surprises.
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Nains, tome 1 : Redwin de la Forge

Redwin s'apprête à devenir forgeron comme son père Ulrog mais il ne comprend pas que ce dernier refuse de forger des armes. Cédant à l'ambition, il suit son oncle et se lance dans un furie belliqueuse. Le scénario est bien maîtrisé et abouti, peut-être un peu bavard parfois. Les dessins sont précis et réussis.
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Les Maîtres Inquisiteurs, tome 1 : Obeyron

Je me lance aujourd'hui dans la série Les Maîtres Inquisiteurs aux éditions Soleil, série au premier abord douteuse car à plusieurs auteurs mais...



D'emblée accrocheur, l'album s'ouvre sur une double page illustrée d'une carte du monde, en fait une carte déformée de l'Europe, du Groenland, de l'Afrique du Nord...

Ce monde se nomme Oscitan et est scindé en 2 empires, Nord et Sud.

On nous présente son histoire en introduction ainsi que les personnages clés de cette série à savoir les Maîtres Inquisiteurs et les elfes, le tout à nouveau sur une double page façon vieux manuscrit ce qui donne un certain cachet.



Après 1000 ans d'une guerre nommée Chaos, le monde a retrouvé la paix et l'ordre des Maîtres Inquisiteurs fût créé pour y faire régner la loi et lutter contre le crime.

Un Maître Inquisiteur est naturellement doté d'un pouvoir lié à sa personnalité et travaille toujours en binôme avec un(e) elfe.

Ce duo d'enquêteurs étant extrêmement efficace.



L'histoire débute 40 ans après le Chaos, Obeyron, Maître Inquisiteur censé être mort depuis longtemps, revient à Ares, la cité de son ordre, bien décidé à trouver et punir les responsables du guet-apens dans lequel lui et son convoi sont tombés et dont il est l'unique survivant.



Peru signe ici un très bon scénario, thriller medieval-fantastique à base de flash-back, bien construit et prenant.

On adhère tout de suite au personnage d'Obeyron, torturé, froid et implacable, en quête de justice et vengeance entremêlées. Le personnage de I'jaren, son ami elfe, à la fois présent et absent est lui aussi bien développé et attachant.

Il y a un peu de Shaman là-dessous.



Au dessin, Goux fait lui aussi du bon boulot, son trait est fin, ses illustrations très détaillées, bien lisibles et le découpage, dynamique (exemple pages 34 et 35).



Les couleurs, elles, mêlent un excellent dosage entre ombre et lumière (le feu de camp page 19 ou la forêt page 21 en sont de bons exemples) et sont donc à la fois sombres et éclatantes, agréables à l'oeil et apportent énormément à l'ambiance.

L'utilisation d'une gamme parfois proche du sépia lors des flash-back est également bien vue (une palette déjà vue dans une autre bonne série, Servitude).



Un premier tome extrêmement prometteur qui prouve que Soleil est encore capable de produire de bonnes histoires à l'inverse d'Oracle critiqué récemment.



A noter que la série est découpée en saisons et comporte déjà les 6 tomes de la 1ère.









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Nains, tome 1 : Redwin de la Forge

Redwin est un nain de l'ordre de la forge. Son père lui a enseigné son art, mais il ne lui a jamais appris à forger d'armes. Cette répulsion pour les lames et pour le combat font passer le père de Redwin pour un lâche auprès des autres jeunes nains ; mais l'apprenti forgeron ne veut pas d'un lâche comme père, il veut forger des tranchoirs, il veut combattre, prouver sa valeur. Alors il va partir, et forger sa destinée... coûte que coûte.



——



"Oui, mais…"

Voilà mon avis résumé en deux mots.

Développons.



Oui, car l'histoire de Redwin est belle, épique à souhaits, que le scénario est bien ficelé et que c'est un plaisir d'avoir affaire à un one shot, tout en sachant que d'autres tomes complètent l'univers. Oui, car de nombreuses idées sont hautement intéressantes, notamment celle de la cité des sang-mêlés (qu'on retrouve peut-être dans Elfes ?), de l'orfèvrerie naine. Oui, car la fin du tome est haletante, que le demi-dieu nécromant est une réussite, que le combat final est génial, que ce n'est pas juste un simple "boss de fin" mais que le héros s'y repent. Oui encore car les dessins sont vraiment beaux (pour qui aime) et les planches soignées.



…mais.

Mais, car en amateur de fantasy j'ai été assez déçu par nombre de petites facilités ou incohérences qui m'ont fait l'effet d'une série casual surfant sur le succès de ses Elfes et tirant sur la corde jusqu'à plus soif.

On va dire que je tatillonne, mais quand on me donne une carte avec les "Plateaux de Phragg" et que, dans le texte, on me parle de "la région de Parhagg", je me demande si c'est un fait exprès, ou juste le résultat d'un boulot bâclé. (Je vous parlerai un jour de mon album Elfes tome 1, acheté quasiment dès sa sortie, si mes souvenirs sont bons, et dans lequel la carte intérieure en 3eme de couverture est tout bonnement collée à l'envers ! Classe...)

On va dire que je joue le puriste ou le réac, mais quand on m'annonce de la fantasy sur un fond archi classique d'elfes et de nains, de runes et de trônes, de nécromants et d'ogres, je m'attends à ce qu'on me donne du connu (et, à l'intérieur de ce cadre, qu'on me surprenne par l'histoire, le scénario, quelques modifications ou divergences sur le contexte, voire les mécanismes du monde et de l'environnement (Ah, les maîtres maçons de Fetjaine ) ) pas qu'on me sorte des nains qui atteignent la fleur de l'âge à 30 ans pour crever à 70, avec autant de poils que ma grand-mère, et qui se vautrent dans la luxure comme des porcs humains. A bien y réfléchir, on se croirait chez Stan Nicholls qui prend des héros et les appelle "Orcs" pour faire neuf. Mais changer de point de vue implique une gymnastique bien plus complexe que simplement employer d'autres dénominations, rapetisser la taille des personnages, les enfermer dans des castes ou leur prêter des répliques graveleuses… N'est pas Tolkien qui veut. On sent bien que le background de Nains s'arrête aux 5 clans, à une dieu tutélaire (et son épouse), et puis basta.

On ne comprend guère les subtilités du rôle de seigneur des runes, ni de celui de seigneur de guerre, ni de la présence de 7 têtes couronnées, etc.



J'ai eu l'amère impression d'un cadre totalement bâclé, péché à la louche dans celui des Elfes, pour se focaliser uniquement sur l'histoire d'un nain boosté aux stéroides, avec des chevilles de Percheron et des valseuses taurines. Parlons de Redwin. Nulle part dans le tome on ne nous explique pourquoi, comment, par quel biais ou miracle ce petit bout de forgeron va parvenir à devenir maître des runes et héros quasi mondial. Suffit-il de dire "je veux être président de la républi-que" pour le devenir ? De se prendre pour un demi-dieu et de péter plus haut que son joufflu pour réussir ? D'apprendre le solfège le soir et de se manger des gnons la journée pour devenir le plus grand forgeron et combattant ayant jamais existé ? C'est quand-même assez easy non ? Qu'est-ce qui lui en donne la force ? Cette haine, cette rage, ce lien paternel rompu ? Redwin serait-il le premier des nains à avoir été en froid avec son père ? Tout ça m'a paru un peu tiré par les cheveux...



Pour en revenir aux dessins, je les trouve un peu trop comics par moments, à mon goût. Mais ça n'enlève en rien à leur qualité, et en comparaison de ce qui est fait sur le tome 2 par exemple (Ordo), ceux-ci sont même préférables.



Je ne suis pas sûr d'avoir tout abordé, mais je résumerai simplement en disant que le début et la fin du tome sont géniaux ; que le tout forme un belle aventure épique ; mais que ça ne satisfait pas le fan que je suis. Si les demi points existaient je mettrais volontiers un 3.5 à ce premier tome de Nains ; le suivant va tirer son frère ainé vers le haut.
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Nains, tome 1 : Redwin de la Forge

Comment obéir à un père sans ambitions quand on est un jeune nain plein de fougue et d’espoir ? Le jeune Redwin ne supporte plus d’être raillé par ses congénères, tout ça parce que son père refuse de forger des armes. Alors il va partir et tenter seul de regagner son honneur de nain en étant le meilleur d’entre tous. Beaucoup d’aventure dans cette histoire dont le scénario, qui ne décevra pas les fans de l’univers de Tolkien, est un peu noir mais assez entraînant pour qu’on ait envie d’accompagner Redwin tout au long de sa quête.

Les dessins de Pierre-Denis Goux sont très intéressants, très proches de l’idée que l’on peut se faire de l’univers des nains, aussi, chaque planche retient notre regard. Pierre-Denis Goux et son scénariste Nicolas Jarry nous dévoilent un des piliers de la culture des nains, de la forge au combat, et savent nous faire ressentir la passion du métal qui les anime. Cependant s’il faut trouver un point négatif, c’est la rapidité des combats, une case pour une bagarre nous laisse un peu sur notre faim…

L’histoire se termine avec le livre, chaque opus est indépendant. Ce qui permet de ne pas trop se ruiner, on peut choisir sa BD.

Amateurs de fantasy , si vous avez aimé la série « Elfes », vous serez tout aussi désireux de lire les histoires de « NAINS ».

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Les Maîtres Inquisiteurs, tome 1 : Obeyron

Une terrible guerre embrasa les terres d’Oscitan – elle fut telle que cette sombre période de l’Histoire fut nommée « le Chaos ».

A la fin du Chaos, la paix revint ; l’absence de guerre mit en évidence les crimes : meurtres, vols, conflits commerciaux, etc. Afin de lutter contre les actes criminels, l’Ordre des Maîtres Inquisiteurs fut mis en place.

Quarante ans plus tard, le Maître Obeyron – qui était parti en mission dans la Forêt des Soupirs avec son ami l’elfe I’Jaren – revient à Ares afin de faire ce qu’exige la justice : venger I’Jaren.



Visuellement, y a pas à dire, c’est très beau ! J’ai beaucoup apprécié les traits, les couleurs ne sont ni trop ternes, ni trop vives ; il en est de même pour les flash-backs qui sont de couleur sépia, sans aller dans des teintes trop saturées, et j’ai grandement apprécié. Mais je crois que ce qui m’a le plus plu dans les dessins, ce sont les décors, qui sont très bien faits, mais surtout les visages : ils sont très expressifs !

En revanche, ce que j’ai à la fois aimé tout en trouvant cela un peu déplaisant, c’est que les bulles sont aussi des rectangles, et il m’est arrivé une fois de confondre une bulle avec un cartouche. J’ai apprécié car les bulles s’emboîtent du coup très bien dans les cases, mais d’un autre côté, en plus d’avoir été très surprise, j’ai trouvé que ça donnait un côté trop strict à la BD. Cela dit, Obeyron, le personnage principal, est quelqu’un de très à cheval sur la justice, et comme c’est lui que l’on suit du début à la fin, les bulles font écho à cet Inquisiteur.



Pour ce qui est de l’histoire, j’ai bien aimé être plongée d’emblée dans l’univers imaginé par Goux et Péru : les deux premières pages, semblant tirées d’un très vieux livre épais, écrit et illustré avec soin, nous racontent brièvement la guerre qui conduisit à la création de l’Ordre des Maîtres Inquisiteurs, et nous en expliquent le fonctionnement.

Toutefois, pour ce qui est de la narration, je pense que l’on passe trop souvent du présent au passé. Certes, c’est bien fait et très compréhensible (grâce aux couleurs qui deviennent sépia lors des flash-backs). Certes, c’est une construction logique (Obeyron parle ou pense à un homme, et là il se souvient de ce qui s’est passé avec celui-ci). Mais ça m’a un peu coupée dans l’action présente. Cela dit, l’histoire d’Obeyron étant intéressante, les dessins superbes, ce problème ne s’avère que minime.

Quant au personnage d’Obeyron, bien que très intéressant, je n’ai pas pu m’empêcher de penser qu’il est un peu trop taciturne, au point d’en êtrecaricatural. Heureusement, le personnage de I’Jaren contrebalance assez, ce qui fait que j’aime assez ce duo Maître/elfe.

La fin de ce premier tome des Maîtres Inquisiteurs se termine en nous présentant un nouvel Inquisiteur. Je me suis alors renseignée, et j’ai trouvé ce que je cherchais sur le site des éditions Soleil : cette série va être composée de six albums. Les cinq premiers sont chacun basés sur un couple de Maître Inquisiteur/elfe, avec une enquête propre à chaque duo, et le dernier album est un épilogue, dont la couverture laisse penser que les cinq héros seront réunis. Ma grande question désormais est de savoir comment !



J’ai bien apprécié ce premier tome, et je suis curieuse de voir la suite. J’espère juste que les nouveaux Inquisiteurs ne seront pas aussi caricaturaux que Obeyron.

Enfin, je préfère attendre que toute la série soit entièrement publiée plutôt que de lire les albums dès leur sortie.
Lien : https://malecturotheque.word..
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Littérature : Portrait de femme (2)

- "Ma fille vous demande pardon ; elle n'était pas encore tout à fait prête. Votre Excellence sait comment sont les bonnes femmes dans ces occasions", ajouta-t-il en exprimant en des termes quasiment vernaculaires une pensée d'une légèreté parisienne. "Mais elle sera là dans un instant ; notre maison est à deux pas comme vous savez." L'instant dura cinq minutes ; puis la porte s'ouvrit [...] Devant l'impétuosité de sa beauté les hommes furent incapables d'en remarquer, en les analysant, les défauts qui n'étaient pas rares ; et nombreuses devaient être les personnes qui ne seraient jamais capables de cette élaboration critique. Elle était grande et bien faite, sur la base de critères généreux ; sa carnation devait posséder la saveur de la crème fraîche à laquelle elle ressemblait, sa bouche enfantine celle des fraises. Sous la masse des cheveux couleur de nuit enroulés en d'exquises ondulations, il y avait l'aube de ses yeux verts, immobiles comme ceux des statues et, comme eux, un peu cruels. Elle avançait lentement, en faisant tournoyer sa large jupe blanche et portait sur sa personne la sérénité, l'invincibilité de la femme sûre de sa beauté. Ce n'est que bien des mois plus tard que l'on sut qu'au moment de son entrée triomphale elle avait été sur le point de s'évanouir d'anxiété." (Vignette)

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