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Critiques de Pierre Dubois (340)
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Le Royaume du Nord et des Trolls

J’ai adoré ce livre qui m’a appris le mot elficologie car le conteur Pierre Dubois est l’inventeur de l’elficologie !!!

Tout a commencé par une image de troll trouvée sur la page correspondante du Wiktionnaire. Mon enfant cherchait l’orthographe exacte du mot. J’ai découvert le peintre-enchanteur John Bauer. Puis, nous sommes tombés sur une vidéo réunissant plusieurs tableaux de cet illustrateur du début du 20ème siècle. Et encore une belle surprise : la vidéo était accompagnée d’une merveilleuse musique symphonique qui faisait un peu peur. J’ai découvert donc un compositeur contemporain : Jonas Valfridsson. Et dire qu’un bambin de sept ans peut faire ces recherches pratiquement tout seul, au hasard de Google !

En regardant encore sur John Bauer j’ai appris l’existence du livre de Pierre Dubois que j’ai commandé aussitôt.

Qu’étaient des trolls pour moi ? Dans mon enfance, on m’avait donné à travailler au piano la Marche des trolls composée par Grieg, morceau célèbre. J’ai fait d’autres pièces de Grieg inspirées de la nature norvégienne et toujours délicieuses… C’était tout jusqu’au jour où je découvre dans une boutique, avec une très belle devanture « Il était une fois », des figurines de trolls quasi-incassables fait main avec des matériaux naturels ! Depuis, ces têtes hirsutes décorent ma maison et font partie de beaucoup de jeux…

Pierre Dubois nous parle des trolls norvégiens, suédois, brutaux, harmonieux, enleveurs, amoureux, sauvages, apprivoisés, primordiaux, contemporains, géants ou nains. Il catalogue des trolls de l’eau et de la terre, des mâles et des femmes-trolls, trollesses (Huldres, Gygers). Préparez-vous à une pluie de nouveaux mots ! La Huldre est extrêmement belle contrairement à Gyger, une femme-troll affreuse, une horrible ogresse.

Les parties « théoriques », puisqu’il s’agit bien d’une science, elficologie !, alternent avec des contes parmi lesquels j’ai préféré « La femme changée en troll » et « Le Näck ».

Le texte de Pierre Dubois, pétri d’ombre et de lumière comme les Trolls eux-mêmes, c’est une prose si poétique que mon fils a déclaré qu’il n’a JAMAIS entendu quelque chose d’aussi beau. Tant pis pour mon « Carnaval des majuscules » que je lui ai dédié !

Je lui lisais Pierre Dubois avec une voix envoûtante, pas comme un robot fatigué, parce que le texte me plaisait à moi ! Pierre Dubois raconte si bien que ses histoires, je le sens, demeureront dans mon esprit. Pour ma part, elles ont entièrement raison !

Pierre Dubois affirme que ces histoires sont vraies ! « C’est là où l’on croit et cohabite encore avec des Trolls, les elfes et les fées que l’on respire le mieux, que la nature est encore vécue telle qu’elle est, vivante et peuplées de ses esprits », dit-il. Le regard du Troll « tue l’homme mauvais ou illumine celui qui le recherche ». Ceux qui ne voient le Troll que sous un aspect répugnant « sont ceux que la nature effraie et rebute, ceux qui aspirent à une nature aseptisée, domestiquée et sans âme, sans ortie ni chardon, sans toile d’araignée ni Trolls indomptés ».

Les peintres de la nature, les conteurs ou plutôt les glaneurs de contes populaires, sont des témoins éblouis par des apparitions. Pierre Dubois rassemble des visions des peintres qui ont exploré le monde des trolls depuis la fin du 19 siècle. Les illustrateurs essentiels sont Theodor Kittelsen, John Bauer !!!, Hasse Bredenberg (notre contemporain, né en 1957, dont images rassurantes et chaleureuses ressemblent aux anciennes cartes postales de Noël, et les scènes de la vie quotidienne des trolls ressemblent à des scènes paysannes) et Elsa Beskow (1874-1953) dont le style est, pour moi, trop enfantin, trop simplet, trop docile.

En regardant des images de trolls de l’eau je n’ai pas pu m’empêcher de penser au célèbre Cri, une œuvre expressionniste de l'artiste peintre norvégien Edvard Munch ! Est-ce parce qu’il est Norvégien, ou c’est la bouche béante du Troll ?

Les cheveux longs dorés chez la Huldre cachent le creux dans son dos et une queue de vache ! Mais la tignasse mêlée à la barbe chez les trolls peints par John Bauer est encore plus longue ! C’est comme un énorme manteau de fourrure, comme un yack ! Chez Theodor Kittelsen les trolls sont totalement différents, ils sont plus sauvages, plus rêches, plus effrayants. Alors feriez-vous l’amour avec un troll ou une Huldre ? En tout cas, dans les contes de Pierre Dubois tout est possible !

Si cela vous arrive souvent de regarder une énorme pierre dans une forêt, ou un rocher, ou un menhir, et voir autre chose, un personnage, un animal, alors le livre de Pierre Dubois vous régalera. L’imagination s’évade brusquement. Et un nain apparaît, dans un énorme nuage de barbe, ou encore quelqu’un d’autre ! Et vous devenez vous aussi un témoin ébloui, comme John Bauer ou Theodor Kittelsen ! Dans nos forêts ça pullule de créatures fantastiques.

Mais je n’aime le fantastique que s’il rime avec poésie, beauté, douceur, art. Je me passe très bien de cruauté. Les contes où le troll est présenté comme un ogre hideux sont trop cruels à mon goût. L’homme est si inhumain envers le troll cruel !

Dans le texte de Pierre Dubois, on rencontre beaucoup de mots rares et j’ai dû plusieurs fois consulter le dictionnaire ! C’est souvent le cas pour les contes. Et j’y ai trouvé une redondance enchanteresse également propre aux contes. Je pensais : qu’on ne termine jamais ce livre, ce livre-baluchon, qu’il y ait toujours quelques pages devant nous !

D’après un proverbe japonais que @santorin a récemment cité sur babelio, il ne faut pas croire tout ce qu’on lit. Pauvre de moi, la lecture m’est contre-indiquée car je crois tout ce que je lis !

Vivent les trolls ! Et les Huldres !

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Texas Jack - Intégrale

Un bon western dans la tradition du travail bien fait, un manque d'originalité dans le dessin, mais le scénario est impeccable, Texas jack est un personnage attachant en héros dépassé par ce qui lui arrive. Un prequel réussit.

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Texas Jack - Intégrale

Quelques riches hommes d'affaires et d'état veulent à tout prix asseoir leur autorité, chasser tous les misérables colons, détruire les petites parcelles pour en faire des exploitations à grandes échelles et semer la terre. Qu'importe la loi ! Pour ce faire, ils comptent sur la bande de Gunsmoke. Des tueurs à gages sans aucun scrupule qui n'hésitent pas à tirer sur tout ce qui bouge... Et l'État Fédéral laisse faire...

Ailleurs, dans l'Ouest américain, l'on se bouscule pour assister au grand spectacle sous le chapiteau. Un spectacle grandeur nature où se côtoient bandits sanguinaires et indiens cruels. Heureusement que Texas Jack, Wild Ryan Greed, son inséparable second, l'éblouissante Amy O'Hara et le fidèle Kwakengoo arrivent en sauveurs ! Ils ne manquent pas une occasion de montrer leurs exploits, notamment Texas Jack, le soi-disant tireur le plus rapide de l'Ouest. À la fin de la représentation, un certain William Samuel Thornton, représentant du gouvernement, fait état du chaos installé par la bande de Gunsmoke. Et lui demande tout simplement de se confronter à cet homme. Lui qui incarne l'image même du héros courageux et déterminé. Pour quelqu'un qui n'a jamais que tiré à blanc sur des assiettes, l'enjeu est énorme. Mais peut-il refuser et ternir son image...



Texas Jack est un héros de pacotille, s'illustrant dans des shows dans lesquels, aux côtés de sa bande, il sauve la veuve et l'orphelin. Évidemment, il n'a jamais tiré sur personne. Alors, quand le gouvernement le sollicite pour tuer l'effroyable Gunsmoke, il ne se considère évidemment pas à la mesure, même si l'armée vient l'aider. Texas Jack, bel homme, fort, rapide et fin tireur, saura-t-il être à la hauteur ? Pierre Dubois nous emmène en plein Ouest sauvage, où seules la force et la témérité prévalent, et nous convie à une traque et un duel explosifs et jouissifs. De part la taille de cet album, l'auteur prend le temps de développer ses personnages, que ce soit Texas Jack, Amy, la seule femme parmi tous ces mâles ou encore Sykes, une aide inattendue et plutôt bienvenue. La mise en scène est impeccable, le scénario, bien que sans grande surprise, finement huilé, les dialogues percutants, denses et teintés d'humour parfois et une fin émouvante. Graphiquement, Dimitri Armand, de par son trait fin et son découpage efficace, nous offre de très belles planches, à la fois sauvages et violentes.

Un album réussi !
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Les sans-visages

Oups, je crois que nous venons de verser dans la quatrième dimension.



C'est ce qu'a dû penser Jacques de Rochehaut, capitaine d'une horde de mercenaires, les Sans-Visages, en passe d'être massacré par un ennemi en surnombre et ne devant son salut qu'à un passage secret débouchant sur un véritable jardin d'Eden.

Imaginez un endroit où tout ne serait que joie, bonheur et félicité. Un choc culturel et visuel pour ces hommes rodés aux pires combats, habitués à tutoyer m'dame la mort.

Les Sans-Visages, c'est le récit d'une cohabitation improbable, mais pas que...



Mix du loup dans la bergerie et des sept mercenaires, ce récit imaginé par Pierre Dubois, scénariste émérite (Sykes, Texas Jack, Le Torte...) et magnifiquement crayonné par Kas (La Fille de Paname, Halloween Blues...) séduit et l'imaginaire et les hublots, doublant ainsi le plaisir d'un lecteur qui n'en attendait pas moins.



Quel bonheur d'assister à la cohabitation de deux mondes que tout oppose, à la naissance d'une idylle, divine l'aurait même murmuré Vanessa, le tout porté par un graphisme (notamment animalier) terriblement vivant et particulièrement immersif.



Grand et bon moment !
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Sykes

On baigne ici dans le western pur jus.



Un héros de légende.

Un gamin idolâtre.

Une bande de salopards sans foi ni loi. Heu, les Clayton, si vous me lisez, sachez que toute ressemblance avec des...bla bla bla.



Vous prenez le premier, parti chasser les troisièmes, tout en y incorporant le second appelé à jouer un rôle prépondérant malgré son tout jeune âge, vous secouez énergiquement et obtenez Sykes, BD sans véritable surprise mais au graphisme et aux dialogues sans faille.



Un scénario qui ne révolutionnera pas le genre, certes, mais très largement compensé par un plaisir des yeux incommensurable et un final éblouissant abordant frontalement la problématique du modèle et ses dérives inhérentes.



Je connaissais Pierre Dubois et son amour immodéré pour les elfes, lutins et autres fées de légende. Il change ici radicalement son fusil d'épaule en s'essayant au western.

Pari réussi haut les flingues, peau de laping!



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Texas Jack - Intégrale

Texas Jack est un héros...en carton.

Tête d'affiche du Wild West Show, il officie avec sa cohorte d'aminches pour le plus grand plaisir des amateurs de duel au soleil sur fond d'Ennio Morricone.

Le gars est rapide, c'est un fait, mais ne compte à ce jour, à son tableau de chasse, que de bien innocentes assiettes fracassées à balles réelles.

Aussi, lorsque proposition lui fut faite de se rendre dans le Wyoming afin de terrasser l'un des plus féroces rascals de tout l'Ouest, Gunsmoke le boucher, c'est non sans une certaine et bien légitime appréhension que notre Jacquot s'y rendit, la boule au ventre et le sac à vomi à portée de mimine.

On ne s'improvise pas sauveur de l'humanité du jour au lendemain, soit dit en passant sans vouloir t'offenser, l'ami.



Préquel à l'excellentissime Sykes, ce Texas Jack fleure bon la poussière et le sang.

Sous la plume habile de Pierre Dubois et la patte non moins experte de Dimitri Armand, il nous convie à une traque au salopard hyper jouissive.

Le scénario semble écrit à l'avance puis parvient finalement à surprendre en prenant un tournant des plus cocasses.

S'il est un argument à avancer, c'est ce coup de crayon qui n'en finit pas de vous caresser la rétine.

Précis, nerveux, au service de pleines planches à la beauté saisissante, il est un régal des yeux et une force plus que vive de ce nouvel opus épique.

Certaines cases ne sont pas sans rappeler furieusement celles du mythique Frank Miller, dessinateur passé maître dans l'art du noir et blanc - cf Sin City – contrairement à Stendhal et Jeanne Mas qui, eux, excellaient dans le rouge et le noir, c'est dire le niveau pratiqué ici-bas.

P'tit clin d'oeil amusant avec le personnage de Booth, véritable orfèvre du tromblon mortifère, et troublant jumeau de notre Pierre Dubois national.



Texas Jack apparaît comme un western d'une violence inouïe mais saura contenter tout amateur de wild wild west avec de vrais morceaux de touchante adoration à l'intérieur.

À déguster sans modération.
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Sykes

Alors qu'il sort de chez lui, un pistolet en bois à la main, Jim se fait surprendre par cet homme, sur son cheval, qu'il n'a pas entendu arriver. Il dit s'appeler Sykes et lui demande juste un peu d'eau quand la mère du jeune garçon pointe son arme sur lui, lui intimant de ne pas bouger. Puis, elle lui proposera quelque chose à manger, rassurée de voir que c'est un marshal. Sykes ne s'éternise pas et lui suggère de faire attention aux dangereux rôdeurs qui trainent dans le coin. Il s'éloigne alors de cette ferme isolée et rejoint la ville la plus proche où il est accueilli par Bars, le shérif. Sykes l'informe qu'il est à la recherche des hommes à l'origine d'une attaque de banque qui violent et pillent tout sur leur passage. Petit détour par le saloon où il remet en place un gars qui lui cherche des noises avant de rejoindre sa chambre d'hôtel, attendant l'arrivée de son acolyte O'Malley prévue le lendemain matin. Ce dernier lui sauve la vie lorsque le mec de la veille le provoque. Les deux amis se retrouvent ensuite au saloon au tour d'un bon repas lorsque, soudain, débarque le jeune Jim, en larmes, criant que des gars sont venus la nuit chez eux, violant et tuant sa mère...



Coup d'essai et coup de maître pour Pierre Dubois qui délaisse pour un temps ses petits lutins et elfes et s'essaye au western. Dans cet album terriblement efficace et convaincant, l'on fait la connaissance de "Sentence" Sykes, homme de justice et d'armes flegmatique, semblant porter sa croix dans l'ouest sauvage, O'Malley à ses côtés, homme qui ne tire que dans le dos de ses adversaires. Avec cette couverture rouge sang qui donne le ton, l'on plonge dans une ambiance vengeresse et violente. Un scénario âpre servi par un dessin et une mise en page remarquables qui colle parfaitement à cette ambiance western: des visages burinés, de magnifiques paysages sauvages, des scènes de combat sanglantes. On en redemande!
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Saskia des vagues

Au début du 17e siècle, Vlaanderen (Flandres) était encore une province des Pays-Bas. Même si cela n'est mentionné nulle part, il est presque certain que l'histoire de Saskia débute à Antwerpen (Anvers), puisqu'on rencontre dans les pages de cet album, Antoon van Dyck, qui, avant de déménager à Londres en 1631, peignait (e.a.) les portraits de la bourgeoisie de cette ville.



Parce que son père, notable, ne peut rien lui refuser, Saskia van Dorn, jeune fille aussi blonde que le sable des dunes dans lesquelles elle aime courir, va se marier avec Nilius. Ce dernier est certes doté d'une fortune avec laquelle il fait construire un vaisseau, mais c'est également un grand naïf qui va se faire flouer par "le cénacle des rats à bésicles et aux titres honorifiques" qui fait et défait les lois sur la construction des navires et les taxes sur la navigation maritime.



Le jour où Saskia, en robe de mariée, attend son beau capitaine sur les quais...elle voit, à l'entrée du port, la nef de Nilius, attaquée par des pirates...sombrer avec tout son équipage...

Elle ne pense alors qu'à se venger et s'offre à Cabiljaw, un flibustier, en échange de la capture du pirate qui a provoqué la mort de son amour.



C'est ainsi que Saskia s'embarque avec le lecteur sur un bâtiment boucanier pour apprendre la vie à bord, les superstitions des marins et les secrets de la flibuste...



Les dessins classiques dans les tons naturels, que ce soit à terre ou en mer, détaillent avec précision l'architecture de la ville, les intérieurs bourgeois, les navires...or, j'étais surtout fascinée par l'expressivité des visages !

Le langage, absolument savoureux et pittoresque, émaillé par quelques mots néerlandais et/ou flamands, vaut à lui seul de lire cette BD.



Pierre Dubois avait presque réussi à faire croire que Saskia la flibustière à réellement vécu : on peut observer son portrait inachevé, peint par van Dyck, à la page 52 et l'auteur avance aussi quelques détails supplémentaires concernant cette fille au caractère trempé par l'écume salée des houles.

Malheureusement, Dubois rajoute de façon superfétatoire un dernier chapitre (très...trop !) fantastique à une histoire légendaire qui aurait dû s'arrêter à : "...et la robe noire monta en claquant à la corne du mât, déployant les couleurs de Saskia des Vagues !..."
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Signé Capitaine Trèfle

Un grand merci à Babelio et aux Editions Le Lombard...



Dans l'Ardenne ardenneuse, Capitaine Trèfle, sur son cheval, s'approche d'une taverne quelque peu en ruine. Des hurlements stridents attirent son attention. Grimpant les quelques marches en bois, il aperçoit quatre spadassins malmenant un pauvre petit lutin sans défense. Epées à la main, un combat s'engage alors. En quarte, en sixte, coup droit puis coup fatal qui coûtera la vie à ces quatre malotrus. La Capitaine Trèfle emmène avec lui Nourcine. Ils rejoignent une vieille bâtisse en pierres habitée par Bucane Noctiflore, un illustre magicien et astrologue, accompagné de son chat Poltergeist et de sa chouette Chimène. En haut de son observatoire où ils vont ensemble déjeuner, il remarque aussitôt que le corsaire cache quelque chose sous sa cape. Ce dernier fait sortir le lutin qui dort paisiblement. Tout heureux d'avoir devant lui cet être magique qu'il pensait ne plus jamais rencontrer, Noctiflore s'empresse de se renseigner sur lui. Dès que le lutin des sables ouvre un œil, il leur raconte son histoire...



Partez, à bord de Lola, à la rencontre des petits lutins des sables, des pirates, des fées, des monstres marins tentaculaires ou encore des peaux-rouges. Dépaysement garanti! Pierre Dubois déborde d'imagination et nous a concocté une potion au goût particulier. L'on évolue dans un monde imaginaire fantastique. Le scénario, quelque peu linéaire, n'en reste pas moins original, avec des textes étoffés et quelque peu désuets. De chat-clown en chat-clown, l'on suit le périple de ces nouveaux amis. En la personne de Hausman, Dubois a trouvé un compagnon de route idéal tant les dessins et les couleurs sont en parfaite adéquation avec la trame. Son trait unique et reconnaissable ainsi que ses couleurs tendres sont du plus bel effet, notamment les quelques pleines pages.



Capitaine Trèfle... une rencontre étonnante...
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Signé Capitaine Trèfle

♪ Ca-pi-taine Trèfle, tu n'es pas, de no-tre galaxiiiie ♫



Et pour cause, dans la sienne y évoluent aussi bien des fées que des géants, des sirènes que des faunes, des Kraken, des pirates et des guibs ( lutins des sables pour les rares néophytes ). Cherchez pas le lien, y en a pas.



Intéressons-nous justement au cas de Guib.

D'une nature petite mais généreuse, ce lutin, ne supportant pas l'éloignement de la mer, aspire à la simplicité. Vivre paisiblement au rythme des saisons tout en comptant fleurette au houblon et tétant son amoureuse de Dodeline, si ce n'est l'inverse...

Mais ça, c'était avant. Avant que le Pirate Ecarlate et sa horde d'esclavagistes ne débarquent pour asservir ce petit monde de légende.

Miraculeusement sauvé par le Capitaine Trèfle, c'est en sa compagnie et celles de l'illustre magicien Bucane Noctiflore flanqué de Corbus Barbygère, son fidèle assistant, qu'ils vont parcourir le vaste monde, à la poursuite de ce pirate sans honneur, pour tenter de sauver ce qui peut l'être encore...



Pierre Dubois est Elficologue autoproclamé de profession. Passionné de contes et de féerie, son quotidien gravitera très rapidement autour de ces deux axes peu communs.

On y retrouve ici tout ce qu'il affectionne. Si le récit premier focalise sur la piraterie, il est fortement nimbé de légendes en tout genre. Faut-il pour autant y chercher une quelconque logique ? Surtout pas, et ça m'arrange. Le maître-mot, se laisser porter par l'histoire, aussi improbable soit-elle, tout en se délectant des fantastiques planches à l'aquarelle d'Hausman.



Le Capitaine Trèfle, piquant à souhait, tape presque dans le coup de coeur, dixit Caro. Et j'suis pas loin de penser comme elle...

3.5/5



Merci à Babelio et aux éditions LE LOMBARD collection SIGNÉ pour cette bien agréable balade en Duboisie.
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Signé Capitaine Trèfle

C'est à l' occasion du vingtième anniversaire de la collection "Signé" et du partenariat qui a été mis en place entre les éditions Le Lombard (maison d'éditions chez laquelle cette collection est publiée) et Babelio que j'ai reçu cette bande-dessinée. Aussi, commencerais-je ma critique par simplement remercier ces deux derniers qui me font découvrir des histoires extraordinaires, toujours avec un graphisme toujours aussi bien travaillé avec des couleurs pastel pour ce tome-là et, tout cela, donc, réuni dans une collection de prestige.



Ici, le lecteur découvre (ou redécouvre pour certains) le capitaine Trèfle qui se fait le défenseur de la veuve et de l'orphelin. C'est en sauvant un lutin détenu par d'affreux pirates dans une taverne que Trèfle va devoir faire affaire avec son ami magicien Bucane Noctflore et va ainsi se lancer dans une incroyable aventure. Après avoir réussi à identifier la race à laquelle le lutin appartient et ainsi, pouvoir lui prodiguer les soins nécessaires, que le capitaine et son ami apprennent, de sa propre bouche, sa tragique histoire. Mais, tout grand capitaine qu'il est et, de plus, ayant juré de ne jamais mourir, Trèfle est bien décidé à venir en aide à ce petit être sans défense ainsi qu'à toutes les autres créatures fantastiques qui sont aux mains des pirates et qui les exploitent dans des cirques comme des monstres pour la simple raison qu'ils sont étranges.



Une histoire, bien que fabuliste, où le lecteur rencontre toutes sortes de créatures merveilleuses et croise aussi d'autres légendes telle celle du Hollandais volant, redouté par tout vieux loup-de-mer qui se respecte, mais tire aussi une bonne leçon de morale quant au comportement humain. L'inconnu nous effraie, il est vrai mais, même si vous ne connaissez pas, vous, chers lecteurs, le capitaine Trèfle, je ne peux que vous recommander cette lecture qui, je l'espère, ne pourra que vous ravir !

J'y ai également trouvé une référence à la célèbre tirade de Cyrano de Bergerac lorsqu'il se bat et fait des rimes en même temps. L'ai-je inventé ? Peut-être...A vous de me le dire !
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Texas Jack - Intégrale

Régulièrement la collection Signé des éditions Le Lombard publie des bandes dessinées sous forme de romans graphiques avec toujours des associations scénariste-dessinateur intéressantes. Ici, ce sont Pierre Dubois et Dimitri Armand qui sont réunis pour réaliser un western au fin fond du Far West.



En plein cœur du XIXe siècle, le Far West américain est la proie des aventuriers les plus sanguinaires et prêts à tout. Dans ce contexte, sévit Gunsmoke, un chef de troupe qui se croit tout permis et est encouragé en cela par des magnats locaux qui veulent faire fuir les rares populations restantes et récupérer leurs terres pour s’enrichir. Cette situation inquiète fortement les dirigeants des États-Unis et recherche une solution à ce problème posant la question d’un arrêt des fronts pionniers colonisateurs de l’Ouest. Nous faisons alors la rencontre de Texas Jack en pleine représentation dans son cirque, en compagnie de Wild Ryan Greed, Amy O’Hara dite la « Panthère de l’Ouest » et Kwakengoo, le « Peau-Rouge noir ». Tout un programme donc, surtout quand ces petites caïds circassiens sont sollicités pour partir à l’Ouest.

La difficulté de Texas Jack est forcément de s’accommoder de son inexpérience face à la terrible mission qui lui est confiée : arrêter net le massacreur qu’est Gunsmoke, au péril de sa vie s’il le faut. Pierre Dubois signe là un scénario certes très classique, mais qui se tient de bout en bout. On peut hésiter sur la crédibilité du protagoniste à tenir une telle histoire. Il faut sûrement bien s’immerger dans l’esprit « Far West » pour se dire que finalement un as du revolver, expérimenté ou non, peut être crédible dans ce type de missions. On sent également la volonté de créer volontairement un héros bancal, en contrepoint du marshal Sykes qui réapparaît dans cette aventure en mentor et protecteur, que nous devions déjà à ce duo d’auteurs.

Graphiquement, les choix faits par Dimitri Armand sont intéressants. Comme souvent, ce sont les plus grandes illustrations qui retiennent l’attention, là où le paysage est le plus présent, où les détails humains sont très travaillés et qui sont renforcés par un encrage puissant. Ce trio de remarques baisse en qualité sur certaines cases, forcément, quantité oblige : un roman graphique de cent vingt pages, ça fait long à produire. Et ce sont bien souvent les visages qui en pâtissent. Malgré tout, il y a de sacrés moments dessinés à découvrir, les retournements de situation étant bien appuyés par le dessin.



En somme, les amateurs de westerns seront forcément conquis par ce Texas Jack bien mené par Pierre Dubois et Dimitri Armand. L’ensemble est efficace et se lit avec intérêt, même si le classicisme pourra rebuter certains lecteurs. Merci aux éditions Le Lombard pour cet envoi dans le cadre de l’opération Masse Critique de Babelio.



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L'elfemeride printemps

L'Elféméride automne-hiver ayant conquis mon coeur . Je suis revenue dans ses contrées enchantées pour y passer un printemps magique avec toutes les créatures qui le peuple.
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Signé Capitaine Trèfle

« Le Capitaine Trèfle fit de trois revers, une quarte et deux moulinets, siffler son épée et jura au rondon de la Lune de ne jamais mourir. »



La nuit est noire à l'heure où on la rêve livide...

C'est une bonne heure pour lire Capitaine Trèfle.

C'est le moment de s'éveiller doucement à toutes les chimères, à tous les mirages que nous offre l'ombre de la nuit, de s'abandonner aux légendes enfouies depuis bien longtemps.

En ces heures indues, il est bon de croiser le fer et les lutins de mer.

Couper la route du Vaisseau fantôme.

Dégager d'un coup de cuissarde les affreux pirates, goguenards vestiges d'un Jack Sparrow se ratatinant.

Batter de boulets la coque ennemie pour l'embraser de flammes rougeoyantes.

Tirer droit, au bon endroit, en prenant bien garde de ne pas blesser au passage les jolies sirènes et les baleines « cathédrales des eaux païennes ».

Parer de ses plus beaux atours la fille du capitaine, Cybèle et si irrésistible.

Riposter de pied ferme.

Parader...



C'est une bien belle parade à laquelle nous invite Hausman et Dubois et, de chat-clown en chat-clown, on se laisse émerveiller par l'harmonie délicate des mots et des dessins, par la merveilleuse alchimie qui n'en finit pas de vibrer sous la plume de ces deux artistes, l'un dessinateur, l'autre scénariste.



Le temps est suspendu. Il ne tient qu'à un fil.

La Lune, de ses reflets argent, lève son voile de ténèbres et dévoile une mer calme, repue de tant de combats, avec ce sourire mystérieux aux crêtes des vaguelettes.

Il lui reste encore tant de choses à cacher...Du moins, je l'espère...
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Sykes

Du beau western et des personnages qui n'ont rien à envier à John Wayne ou à Charles Bronson tant ils incarnent à merveille de véritables justiciers du grand Ouest américain.



Les dialogues sont un régal, le scénario reste fidèle au genre et même si on a une impression de déjà vu, il n y a aucune raison de bouder son plaisir.



Quant au graphisme, c'est également une réussite.



Le second tome m'attend déjà !



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Texas Jack - Intégrale

Si vous devez offrir une Bd en cette fin d'année, si vous avez envie de vous faire plaisir, si vous êtes amateurs de westerns et d'aventures, voici LA bande dessinée qu'il vous faut.

Les Éditions Le Lombard ont lancé, depuis quelques temps, une magnifique collection, "signé", dont ce Texas Jack est une nouvelle pépite.

Texas Jack, c'est la gâchette la plus rapide du far-west.

Enfin, sous chapiteau et avec des assiettes comme cible...

Alors que ses légendaires exploits sont retracés dans des romans feuilletons populaires, le gouvernement le contact pour mettre fin aux agissements d'un tueur sanguinaire qui sème la terreur dans tout le Wyoming.

Affronter Gunsmoke, c'est affronter le diable.

Texas Jack et sa troupe vont, contraint, tenter de relever le défi.

Dans une Bd westernienne digne des films de John Ford ou Sam Peckinpah, Dubois et Armand nous tiennent en haleine jusqu'à la dernière planche.

On n'est pas dans la comédie, même s'il y a une pointe d'humour parfois, c'est noir, rude et violent comme l'Ouest américain de l'époque

Pour ceux qui ont, comme moi, découvert ces auteurs avec "Sykes", foncez, vous y retrouverez avec plaisir tout leur talent.

Pour les autres ?

Ben, foncez aussi, je vous les recommande fortement...

Merci aux Editions Le Lombard et à Babélio de m'avoir procuré l'immense plaisir de lire cette BD.
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Signé Capitaine Trèfle

Avant de devenir une bande-dessinée de la collection Signé aux Éditions Le Lombard, Capitaine Trèfle est d’abord un roman signé Pierre Dubois et illustré par René Hausman. Lors du passage au format bande-dessinée, les deux acolytes se sont donc retrouvés, Dubois au scénario et Hausman au dessin.



Découvrir le Capitaine Trèfle, c’est partir sur les mers dans le sillage d’aventureux flibustiers, à la découverte d’un univers merveilleux, féérique et étonnamment poétique. Féérique, parce que peuplé de magiciens, de lutins, de géants, de vouivres et de créatures en tous genres en passant par des sirènes et même un effroyable kraken. Poétique, tant on ne peut que se laisser envoûter par la poésie et la musicalité des dialogues de Dubois.



Charmés, vous pouvez aussi l’être par les dessins de Hausman, le plus marquant pour moi étant les couleurs dans les tonalités de bruns et de gris. Peu de couleurs vives, surtout des pastels et un aspect souvent lavis, aquarelle.



Valeureux et vaillant capitaine au grand au grand cœur qui tombe toujours à pic pour ne pas laisser ses amis sur le carreau, le Capitaine Trèfle. Et puis, il y a aussi Bucane Noctiflore le magicien, et Nourcine le guib, enfin le lutin des sables ! Accompagnés de quelques autres, ils ne seront pas trop face à la folie des hommes incarnée par le redoutable et sanglant pirate à la jambe de bois, Haggard Craspeck.



« Nous vivions par de-ci de-là en nos maisons-champignons, en nos châteaux de fleurs, en nos manoirs-montagnes, en nos palais d’eau et de corail… Heureux… Et puis… Et puis, l’homme est venu… Venu déranger, bousculer, chasser, troubler les rivières, ensabler la mer, abaisser les cimes, remonter les vallées, déboiser les forêts, mettre l’envers à l’endroit tout sens dessus dessous. »



Et l’ombre des Pirates des Caraïbes ou du Peter Pan de Loisel plane sur tout ce petit monde…





Un grand merci à Babelio et aux Éditions Le Lombard pour cette découverte.


Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Texas Jack - Intégrale

Pour affronter le terrible Gunsmoke , véritable Attila du far West, le gouvernement fait appel à Texas Jack, figure légendaire de l'Ouest américain.

Seulement voilà, Texas Jack et ses acolytes ne sont que les formidables héros d'un cirque et n'ont jamais tiré que des balles à blanc...La mission se révèle vouée à l'échec et surtout à la mort certaine.



Qu'importe Texas jack se laisse convaincre et le voilà en compagnie de ses trois plus fidèles comédiens à la poursuite de Gunsmoke.

Un périple qui ne sera pas sans danger, on s'en doute. ça canarde à tours de bras et qui sauvera sa peau aura bien de la chance !

Mais, rassurez-vous, Sykes, véritable marshal, croisera la route de Jack...



Devinez qui des deux fera office de véritable héros ? Sykes dont la notoriété de justicier n'est plus à faire ou Texas Jack, ce comédien courageux et fier dont la légende repose sur du papier ? Ou les deux peut-être ?



Armand et Dubois nous offrent un préquel à la hauteur du tome précédent : Sykes. On y retrouve une bonne dose d'humour, une ambiance western digne de ce nom, des personnages au caractère bien trempé et un scénario bien ficelé.



On en redemande !

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Le Grimoire du Petit Peuple - Intégrale

PROMENONS-NOUS AVEC DUBOIS...



Les amateurs de contes, de féeries, d'histoires tour à tour effrayantes, drôles, cocasses, romanesques, étranges et même fantastiques devraient largement trouver leur bonheur avec ce recueil intégral regroupant trois volumes précédemment édités aux éditions Delcourt que l'on ne présente plus.



On y retrouvera - pour les amateurs de "duboiseries" - le style enjoué et le ton inimitable de l'auto-proclamé "elficologue" Pierre Dubois que l'on lit avec autant de ravissement et de plaisir qu'on l'écoute conter (pour ceux qui ont eu cette chance), au gré de ses apparitions publiques. Certains se souviendrons peut-être encore de ses interventions régulières sur l'antenne de FR3 Bretagne dans les années 80, de sa voix légèrement âpre et rocailleuse, profonde mais espiègle à la fois. On retrouve, une fois encore, dans ces quelques quatorze contes d'origine très variées - irlandaise, nord africaine, russe, française, écossaise, anglaise, etc - cette tonalité qui est propre à cet infatigable diseur de mots et de merveilles, regroupés sous la forme de trois thématiques :



- Le crépuscule

- La forêt

- Les tavernes



L'autre originalité de ces recueils regroupés ici sous l'unique intitulé : Le Grimoire du Petit Peuple : Edition intégrale, c'est d'avoir laissé libre court à des coups de crayons aussi divers et différents que celui de Jérôme Lereculley et son coloriste Thierry Leprévost ("La Charmuzelle", conte ardennais), Thierry Ségur ("Le Leichy", conte russe), le magnifique crayonné d'Aleska Gajic ("Mama Padurii, conte roumain) ou encore le trait particulièrement suggestif d'Alexis Neme ("Rousalka", un autre conte russe, sans oublier le dessin très travaillé d'Etienne Le Roux ("Le conte du Spunkie", conte écossais).



Chaque conte est traité en quelques dix planches au rythme très alerte et sans pause inutile. De fait, on n'a guère le temps de s'y ennuyer, au risque de n'en avoir pas eu assez une fois la couverture enfin refermée. Un ouvrage certes facile, mais fort agréable, et une intéressante entrée pour mieux découvrir les histoires si étonnantes de ce fameux "petit peuple", dont Pierre Dubois est l'infatigable, inépuisable et indépassable raconteur.
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La légende du Changeling, Tome 1 : Le mal-venu

Angleterre, 19ème siècle, entre légendes celtes et méfaits de l'industrialisation.

Le parti pris est évident!

Peter, alias Scrubby, ne sait rien de son passé : déposé une nuit au seuil d'une maison pauvre, il remplace un bébé enlevé par les fées quelques jours plus tôt.

Il grandit, et avec sa famille, doit partir s'installer à Londres pour fuir la famine. Sa mère le hait, sa grande soeur -en partie responsable de l'enlèvement de son petit frère, qu'elle avait laissé par inadvertance au pied d'un arbre à fées - le protège. Il quitte ainsi la forêt magique et le vieil ermite qui se fait également appeler Merlin.



Cette bd a été co-écrite avec Pierre Dubois, efficologue et auteur notamment du Grand Livre des Fées. Et en effet, j'ai beaucoup aimé entrer dans cet univers magique! Malheureusement, le scénario est un peu simple, pour ne pas dire gentil.

Ca reste une lecture agréable!

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