Nationalité : France
Né(e) : 1944
Né(e) : 1944
Biographie :
Pierre Furlan écrivain, traducteur (de Russell Banks, Thomas Savage, Paul Auster, Alan Duff…), il a été le conseiller littéraire des Belles Étrangères pour la Nouvelle-Zélande, où il a séjourné. Il a participé aux rencontres littéraires "meeting"n°4, Lectures lointaines.
Bibliographie :
Le livre des îles noires - Vies de Fletcher (Au vent des îles, 2017)
Le rêve du collectionneur (Au vent des îles, 2009)
Alphabet de la disparition, in Lectures Lointaines, meet, 2006
Le Violon de Soutter (Esperluète, Belgique, 2003)
L’Atelier de Barbe-Bleue (Actes Sud, 2002)
Nous, les Immortels (Alain Petre, Bruxelles, 1999)
La Tentation américaine (Actes Sud, 1993)
Les Dents de lait du dragon (Actes Sud, 1992)
L’Invasion des nuages pâles (Actes Sud, 1988)
Lauréat 2006 du Prix Laure-Bataillon de la meilleure œuvre traduite en français dans l’année pour "American Darling" de Russell Banks.
+ Voir plusPierre Furlan écrivain, traducteur (de Russell Banks, Thomas Savage, Paul Auster, Alan Duff…), il a été le conseiller littéraire des Belles Étrangères pour la Nouvelle-Zélande, où il a séjourné. Il a participé aux rencontres littéraires "meeting"n°4, Lectures lointaines.
Bibliographie :
Le livre des îles noires - Vies de Fletcher (Au vent des îles, 2017)
Le rêve du collectionneur (Au vent des îles, 2009)
Alphabet de la disparition, in Lectures Lointaines, meet, 2006
Le Violon de Soutter (Esperluète, Belgique, 2003)
L’Atelier de Barbe-Bleue (Actes Sud, 2002)
Nous, les Immortels (Alain Petre, Bruxelles, 1999)
La Tentation américaine (Actes Sud, 1993)
Les Dents de lait du dragon (Actes Sud, 1992)
L’Invasion des nuages pâles (Actes Sud, 1988)
Lauréat 2006 du Prix Laure-Bataillon de la meilleure œuvre traduite en français dans l’année pour "American Darling" de Russell Banks.
Source : http://www.maisonecrivainsetrangers.com/Pierre-Furlan
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Pierre Furlan présente son dernier roman Le livre des îles noires - Vies de Fletcher à l'occasion de sa sortie au Salon Livre Paris
Citations et extraits (10)
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Les colonisateurs ont presque toujours transformé les peuples sans écriture en peuples sans histoire
Un homme est fait principalement de deux choses:la mémoire et l’imagination
Le problème de base c’est que les Mélanésiens n’avaient pas besoin de travailler pour un salaire:ils ont toujours de quoi manger avec un bout de jardin.Ils sont trop libres.Voila ce qui les empêche d’évoluer :la liberté
L’invention de Franklin, qualifiée comme il se devait de révolutionnaire, se répandit à la vitesse de l’éclair en Nouvelle-Zélande et en Australie. Il déposa en Grande-Bretagne un brevet qui devait être accepté en juin 1900 et, en attendant, fit imprimer des cartes de visite sur lesquelles il se proclamait :
Franklin Bodmin «l’homme qui a ondulé l’épingle à cheveux»
Franklin Bodmin «l’homme qui a ondulé l’épingle à cheveux»
On ne trouve pas, hors de chez soi, le lieu de sa réalisation mais un endroit identique, sans davantage de possibilités, homogénéisé, globalisé, vidé de substance. Les routes sont des pseudo-routes, ce que Rilke appelait des "routes américaines". Si bien qu'il faut d'emblée connaître son but, savoir ce que l'on sera avant de le découvrir, donc se conformer à un modèle au lieu de vivre une aventure. (Ma route coupait droit à travers le monde)
S'il avait été en Angleterre, tout se serait arrêté là. Ici, au contraire, il avait les mains libres et pouvait faire à peu près ce qu'il voulait. Théoriquement, du moins, à condition de ne pas tenir compte des Canaques qui épiaient ses moindres gestes comme s'ils avaient une importance extrême. S'il passait à l'acte, tout le monde le saurait instantanément.
Il définissait,de façon magistrale, le sauvage comme celui qui refuse d’être prolétaire
Fletcher, qui vient d’avoir quarante-sept ans en mer, fuit tout autour du globe comme un cloporte qui ne sait où se cacher, et, à plusieurs reprises y compris ce soir, a frôlé le suicide.
À mon immense satisfaction, les choses prirent exactement le tour que j’avais prévu : nos projets étaient chimériques. Me voilà échoué comme une épave dans le grand Océan.
« Sais-tu que j’ai presque peur des Tropiques à sentir ce goût se développer si fort en moi ? »
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