N'empêche que ce fut sous les traits d'un cavalier séduisant et fringant que cet homme jeune parut d'abord : cheveux longs, bouclés et flottants, œil noir velouté, moustache et barbiche légères et élégantes, bottes, épée, pourpoint, rubans et dentelles... C'est ainsi que Mazarin se présenta à Richelieu, à Louis XIII, à la Cour, aux ministres, puisqu'il ne devait revêtir l'habit ecclésiastique - sans enthousiasme sans doute - qu'en mars 1633, après sa seconde mission en France.