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Citations de Pierre Grimbert (102)


Belenius me salua longuement pendant que je m'éloignais de sa chaumière.
J'avais meilleure moral qu'en arrivant !
J'étais plus chargée, aussi...
Même si j'avais perdu beaucoup de temps à choisir, au moins je repartais avec des objets vraiment utiles !
J'avais d'abord demandé une armure solide et légère, car je n'en pouvais plus de trimbaler ma lourde cotte de mailles.
Il m'en avait fourni une qui s'adaptait à toutes les tailles, et qui avait en plus la particularité d'être parfaitement silencieuse..
Je m'étais ensuite occupée de mes armes.
Belenius m'avait conseillé un arc dont le pouvoir était de ne jamais manquer sa cible, et je l'avais adopté.
Pour le compléter, il m'avait vendu une trentaine de flèches luisantes comme des éclairs, et qu'il disait faites des rayons avec les rayons du soleil.
J'avais aussi troqué ma petite épée contre une autre, un peu plus grande, censée parer tous les coups donnés par l'acier.
Cela ne changerait pas grand-chose contre des loups, mais ça ferait la différence contre des adversaires armés.
Le plus belles de toutes mes pièces était quand même le bouclier d'invisibilité.
C'était un truc énorme et plutôt lourd à porter, mais je n'avais pas hésité une seconde quand Belenius me l'avait présenté .
Il me permettait tout simplement de rendre invisible celui qui se cachait derrière !
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La petite colonne poursuivait sa progression vers le quartier dit de la ville impériale, où résidait l’ami de Zarbone, qui devait leur permettre d’entrer dans la tour Profonde. Dans ce secteur, même les maisons étaient peintes, et toutes s’embellissaient d’au moins un aigle couronné en façade. Yan et Bowbaq contemplaient chaque coin de rue avec une curiosité d’enfant. Lana progressait en hésitant entre deux attitudes : celle où elle dissimulerait de son mieux sa qualité de Maz d’Eurydis, et celle où elle l’assumerait avec fierté. Aucune n’était acceptable par la Morale. Rey, à qui son trouble n’avait pas échappé, la taquinait en exagérant l’importance de la chose. Enfin, Léti, Corenn et Grigán menaient le groupe, suivant les indications du plan que leur avait remis Zarbone.
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Au palais de Centaven, c'est la panique!
Les spectres menacent de s'échappper du coquillage magique.
Gill, le chatier qui s'occupe des 43 félins de la reine, est chargé de rapporter le coquillage magique à l'ancienne cité de Massara.
S'il réussit, le royaume de Centaven sera sauvé.
Mais, attention : s'il déclenche la magie du coquillage, qui sait ce qui peut arriver ?
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Elle se remit soudain en mouvement et Nol cessa de parler. J'espérai que c'était là un signe de victoire, et non d'insuccès. Je voulus observer l'Étrange, mais mes yeux ne pouvaient se détacher du monstre achevant son ascension.

Le reste de son corps n'avait plus rien d'humain. À partir des hanches, la créature avait tout d'un gigantesque crustacé. Huit pattes aux multiples articulations et protégées d'une épaisse carapace, dont quatre munies de pinces impressionnantes, supportaient son corps long et terminé par une queue qu'il repliait sous lui. Le monstre semblait issu d'un cauchemar et nous dominait de trois fois notre hauteur.

Il s'avança lentement et nous dépassa avec un regard indéchiffrable. Le cliquetis aigu de ses pattes et le souffle de ses branchies se répercutaient sur les parois, entretenant l'angoisse qui nous tordait les entrailles.
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- Laisse-le passer, Léti, ordonna Grigán.

La jeune femme sortit de sa rêverie et fit trois pas de côté, sans quitter des yeux le tueur rouge. Elle lui rendait son regard meurtrier avec la même intensité. Elle n'avait plus peur.

Le Zü non plus. Il avait échoué. La seule façon de se racheter auprès de la déesse était une action d'éclat.

Il était entouré de quatre ennemis. Il devait tous les tuer.

Il s'avança lentement vers l'issue de l'impasse, comme les impies s'y attendaient. Puis se jeta sur la jeune femme en brandissant sa dague empoisonnée.

Quelque chose tinta contre le mur près de lui, et il tourna la tête par réflexe. L'instant d'après, le froid envahit sa gorge. Il y porta les mains pour découvrir un flot bouillonnant, tenta vainement de l'endiguer, et s'écroula en s'étouffant dans son propre sang.

Léti contemplait avec dégoût l'agonie du Zü. Dès son premier pas, elle avait su ce qu'il projetait. Et s'y était préparée.
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Elle se souvint également qu'elle aurait tout oublié à son réveil.
Cela se passait toujours ainsi. Sa lucidité ne durait que quelques instants, ce moment étrange qui précédait la glissade vers le monde des rêves.
En vain, tous les jours elle avait lutté…mais l'aube la trouvait invariablement ignorante du tourment de ses nuits
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Sans lâcher le précieux message, il gagna à grands pas l’une des portes de la salle et l’ouvrit énergiquement. L’un de ses subordonnés, un petit homme dégarni et souriant, travaillait sur une table peu éloignée. L’inhabituelle tension de la voix de Hypolus ne manqua pas de le surprendre.
- Notime, voudriez-vous trouver Hogo pour moi? C’est très important. Dites-lui de me rejoindre au plus vite.
- Bien sûr, maître, assura le secrétaire fidèle.
Ce dernier prit quand même le temps de reposer délicatement sa pointe sur son encrier, puis de repousser son siège, tout aussi précieusement, avant de se diriger à pas tranquilles vers la coursive la plus proche.
- Notime! Le rappela Hypolus, sur un ton allègre. Nous avons des nouvelles d’Eras !
Le petit homme se retourna aussitôt, incrédule, puis rendit à son maître un regard brillant d’excitation. Il extirpa les mains de ses poches et se mit à courir à travers les nombreuses salles de la forteresse.
Tout sourire, Hypolus tira la porte à lui et relut le message, pour la cinquième fois, en cherchant à mettre de l’ordre dans ses pensées.
A qui allait-il pouvoir confier cette mission?
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Tu n'apprécies rien de ce qui t'est offert, accusa-t-il.
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J'avais accueilli Sauron comme la promesse d'une aventure marrante, sans penser aux conséquences.
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Le film était beaucoup plus intelligent qu'il n'y paraissait, comme bien souvent dans les œuvres dites "pour la jeunesse".
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Laissons donc la puissance de cette roche maudite nous imprégner et nous permettre de réaliser des miracles. Si c'est le seul moyen de rejoindre les dieux, soyons donc damnés.
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— Vous avez entendu ça ?
Grigán fit s’arrêter la colonne et écouta un moment les bruits de la forêt tropicale de l’île Sacrée. Mais il ne perçut que les hululements de quelques oiseaux nocturnes, et les chants d’une dizaine d’espèces d’insectes insomniaques.
— Qu’avez-vous entendu ? demanda-t-il à Lana, qui avait donné l’alerte.
— Je ne sais pas, à vrai dire, s’excusa la Maz. On aurait dit un cri. J’ai dû me tromper. Je suis trop nerveuse, pardonnez-moi.
— Ne vous excusez pas. Mieux vaut donner dix fausses alertes qu’en ignorer une vraie. N’hésitez pas à recommencer.
Le groupe reprit sa progression et chacun oublia l’incident, sauf Lana qui pensait entendre encore résonner le cri. Puis elle l’oublia elle aussi, son attention toute tournée vers les difficultés de cette marche nocturne, et l’imminence de la rencontre la plus importante de sa vie… peut-être la dernière.
Les héritiers n’avaient pas encore trouvé par quel moyen les Guoris gardaient leur île Sacrée. Jusque-là, tout avait été trop facile. Une nouvelle crainte s’ajoutait à leur trouble : et s’il n’y avait rien à garder ? Si l’île n’abritait pas plus de dieu que de margolin volant ?
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La maitre-ciseleuse de Mageronce, aussi douée dans son artisanat qu’elle l’était pour inspirer la crainte de ses élèves, ou manier la faux contre des bataillons de chimères, présentait en ce petit matin un visage bien humain.
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Il n’en restait qu’un champ de corps désarticulés, embrochés de toutes les manières possibles , suspendus sur les épines minérales comme autant d’insectes pris par la plus titanesque des plantes carnivores.
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– Vous pensez vraiment avoir besoin de cela ? s'enquit Rey, avec une pointe de cynisme.
– Bien sûr, répondit l'autre très sérieusement. Comment voulez-vous faire un travail de bibliothécaire efficace, sans une longue épée ?
– Évidemment, concéda l'acteur en gardant son sérieux.

J'ai lu (2003) – p.68
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Non, c’était l’obscurité elle-même qui s’animait, qui se concentrait, qui prenait corps.

Qui prenait vie.
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Elle acquiesça à chaque nouvelle menace de Vrinilia (…) Car derrière toute cette cruauté, l’Arpenteuse était bien en train de lui faire une fleur. Elle tenait seulement à ce que cela reste un secret.
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— Qui est au courant ? Beaucoup de monde ?
— Je… Je ne pense pas, avança Dælfine. Arolde croit que Léhandre a été emporté par une chimère, et que seul un miracle pourrait le ramener à Gonelore. Radjaniel n’a rien dit ; il se concentre surtout sur le présent… Mais moi, j’ai bien vu Jona disparaître. Même si j’étais sonnée ; même si je regardais à travers ce prisme… Il a franchi le Voile, j’en suis sûre. Et… toutes les bêtes se sont lancées à sa poursuite. Il nous a sauvés.
Lygwenn acquiesça, en se débattant elle-même avec de mystérieuses pensées. La jeune fille n’en revenait pas d’avoir une discussion aussi étrange. L’aventurière venait bien de confirmer le pouvoir surnaturel de son hériter ! Ceci, après avoir manifestement tenté de garder le secret pendant des années… Mais elle ne pouvait pas continuer à nier devant des témoins du prodige.
— Il s’en est tiré, alors ? vérifia l’apprentie. Vous l’avez vu ? Sur la plage ? Vous l’avez vraiment vu partir avec le Maguistre ?
L’Arpenteuse soupira, avant de confirmer :
— Denilius l’a forcé à grimper dans une barque, pratiquement sous mon nez. J’ai essayé de les retenir, mais… Il s’en est fallu de si peu…
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— Tu as faim ?
Léhandre mourait de faim, oui. Et de soif, plus encore ! Ils avaient quitté Mageronce sans autre bagage que la besace de Denilius, et ce manque de préparation et d’équipement se faisait cruellement sentir… Pour autant, quand l’Arpenteur lui tendit un morceau de viande crue encore poisseux de sang, il n’osa même pas le toucher. Le vétéran avait découpé cela sur le fauconide !
— Mange, insista l’Arpenteur. Nous n’avons pas le temps de la faire cuire, et par ailleurs je ne veux pas faire de feu. Essaye de ne pas penser au goût ; dis-toi seulement que ça te redonnera des forces.
Le garçon se résolut à prendre la chair molle entre ses doigts, ne serait-ce que pour échapper au regard oppressant de Denilius. Mais il resta incapable de porter le morceau de charogne à ses lèvres, même quand son grand-père montra l’exemple… Il finit par demander :
— C’est… normal, de manger de la chair de chimère ? On ne risque pas d’être malade, ou empoisonné ?
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— Chaque chose en son temps, enchaîna Denilius. Commençons déjà par sortir d’ici. Tu te sens capable de couvrir mes arrières ? Tu pourras avancer en regardant à travers ton prisme, sans te casser la figure, ni t’embrocher sur ton propre couteau ?
Léhandre se sentit contraint d’acquiescer, un peu par orgueil, mais aussi parce qu’il devinait que c’était la seule réponse que le vétéran accepterait d’entendre ! Si l’apprenti avait refusé, l’Arpenteur aurait sans doute fini par succomber à l’une de ses impulsions colériques aux conséquences imprévisibles, comme décider de s’attaquer seul aux hoquettards, par exemple, ou pousser l’adolescent devant lui pour le contraindre à se battre !
— Tu n’auras sans doute pas à intervenir, poursuivit Denilius. Ces bêtes sont plutôt lâches, comme je te le disais. Elles vont probablement déguerpir dès que la première sera tombée, pour revenir la dévorer quand nous serons partis… Mais disons que ce sera un bon entraînement pour la suite.
Le garçon opina encore, alors qu’il avait plutôt envie de hurler pour évacuer son épouvante ! Et peut-être aurait-il dû s’abandonner à son instinct, tomber à genoux et pleurer comme l’enfant qu’il était, susciter la compassion de celui qui se prétendait son grand-père…
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