Nationalité : France
Né(e) à : Senones, Vosges , le 22/12/1901
Mort(e) à : Paris , le 21/08/1969
Né(e) à : Senones, Vosges , le 22/12/1901
Mort(e) à : Paris , le 21/08/1969
Biographie :
Pierre Humbourg était un journaliste, poète et romancier.
Après la mort de son père au début de la guerre en 1914, il est envoyé au Prytanée militaire de La Flèche. Il entre, à l’âge de 18 ans, à l’école d’hydrographie de Marseille. Il s’installe dans cette ville deux ans plus tard.
Il fut l’un des fondateurs de le célèbre revue Les Cahiers du Sud. De 1930 à 1937, il est grand reporter au journal Le Matin, ce qui lui vaut de parcourir les deux hémisphères, aussi à son aise en Laponie, où il passera tout un hiver, qu’en mer Rouge.
Simultanément, il publie "Tous feux éteints" (1928) et "L’Homme qui n’a jamais vu le Printemps" (1929), des études sur Duhamel et sur Zadkine, "Silvestre le Simple" (1929), "Aux Mains des Innocents" (1930), "Tempête" (1931), "Impasse" (1932), "Le Miroir sans Train" (Prix Cazes 1948), "Le Bar de Minuit passé" (1950), "L’Histoire des Autres" (1951), un livre de souvenirs, "Fantômes sur Papier blanc" (1952), "Les Sentiers de l’Automne" (1955), "Par une nuit sans Lune" (1960)...
Il a mené une vie d’aventures, il a publié la poésie et critiques littéraires, écrivit scénarios et dialogues pour le cinéma. Il participa à la création en 1930 du prix Interallié.
Pierre Humbourg prit des pseudonymes pour écrire certains de ses quelques quarante ouvrages: Jean Marigny, Denis Peyrat, Jacques Heurteville, Valentine Bergues.
Il est auteur des ouvrages publiés dans la collection "Les amours célèbres" de Galimard dont "Victor Hugo entre les femmes et l'amour" (1958) écrit sous le pseudonyme de Paul Vincent.
Il a été marié à Adèle Peysson en 1922, et à Denise Legrésy en secondes noces, en 1955.
+ Voir plusPierre Humbourg était un journaliste, poète et romancier.
Après la mort de son père au début de la guerre en 1914, il est envoyé au Prytanée militaire de La Flèche. Il entre, à l’âge de 18 ans, à l’école d’hydrographie de Marseille. Il s’installe dans cette ville deux ans plus tard.
Il fut l’un des fondateurs de le célèbre revue Les Cahiers du Sud. De 1930 à 1937, il est grand reporter au journal Le Matin, ce qui lui vaut de parcourir les deux hémisphères, aussi à son aise en Laponie, où il passera tout un hiver, qu’en mer Rouge.
Simultanément, il publie "Tous feux éteints" (1928) et "L’Homme qui n’a jamais vu le Printemps" (1929), des études sur Duhamel et sur Zadkine, "Silvestre le Simple" (1929), "Aux Mains des Innocents" (1930), "Tempête" (1931), "Impasse" (1932), "Le Miroir sans Train" (Prix Cazes 1948), "Le Bar de Minuit passé" (1950), "L’Histoire des Autres" (1951), un livre de souvenirs, "Fantômes sur Papier blanc" (1952), "Les Sentiers de l’Automne" (1955), "Par une nuit sans Lune" (1960)...
Il a mené une vie d’aventures, il a publié la poésie et critiques littéraires, écrivit scénarios et dialogues pour le cinéma. Il participa à la création en 1930 du prix Interallié.
Pierre Humbourg prit des pseudonymes pour écrire certains de ses quelques quarante ouvrages: Jean Marigny, Denis Peyrat, Jacques Heurteville, Valentine Bergues.
Il est auteur des ouvrages publiés dans la collection "Les amours célèbres" de Galimard dont "Victor Hugo entre les femmes et l'amour" (1958) écrit sous le pseudonyme de Paul Vincent.
Il a été marié à Adèle Peysson en 1922, et à Denise Legrésy en secondes noces, en 1955.
Source : http://www.bljd.sorbonne.fr
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Citations et extraits (2)
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Je ne peux, chaque lundi matin, me mettre en deuil pour les cinquante ou soixante morts de la route, aller brûler un cierge pour tous les avions qui s'écrasent au sol. La mort ne nous effraie - ne vous effraie - qu'en escouade. Un mort isolé, même rue Curiol, à deux pas, ne vous touche pas. (chap. 12)
Il eut un instant la tentation de se raccrocher au proverbe : "pas de nouvelles, bonnes nouvelles..." C'est rarement vrai en mer quand on a tiré le signal d'alarme. (chap. 5)
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La vérité était que le commis avait une peur horrible de l’eau. À Vernon, son état maladif ne lui permettait pas, lorsqu’il était enfant, d’aller barboter dans la Seine ; tandis que ses camarades d’école couraient se jeter en pleine rivière, il se couchait entre deux couvertures chaudes. Laurent était devenu un nageur intrépide, un rameur infatigable ; Camille avait gardé cette épouvante que les enfants et les femmes ont pour les eaux profondes. Il tâta du pied le bout du canot, comme pour s’assurer de sa solidité.
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