L'une des plus grandes causes de souffrances au collège, consistait en l'absence de refuge, de lieu où l'on puisse échapper aux regards des professeurs, et plus encore des élèves. Quoi qu'on fasse, quelqu'un vous regardait. La moindre faiblesse, un geste ou un mot anodins fournissaient matière à moquerie, et, suivant la manière dont on réagissait, la moquerie pouvait tourner à la persécution. Les visages s'agglutinaient autour de celui qui avait commis l'erreur de laisser paraître la faille, se déformaient dans le ricanement ou l'hostilité.