Nationalité : France
Né(e) à : Angers , le 04/05/1953
Né(e) à : Angers , le 04/05/1953
Biographie :
Pierre Laurendeau est un éditeur et écrivain français.
Il a écrit plusieurs ouvrages sous son nom ou sous des noms d'emprunt, dont celui de Pierre Charmoz.
Il se destine très jeune à la chose écrite et imprimée. Il fonde la maison d'édition Deleatur en 1978, qu’il qualifie de "laboratoire éditorial". À cette enseigne paraîtront, jusqu’en 2003, près de deux cents titres.
Après avoir exercé le métier de correcteur pendant dix ans, il crée en 1990 avec son épouse, Agnès Jehier, Le Polygraphe, entreprise éditoriale de service et agence de communication, qui publie des ouvrages pratiques et des carnets d’aquarelles.
Sous le pseudonyme de Pierre Charmoz, il a publié plusieurs romans et nouvelles liés à la montagne.
Il fait une apparition remarquée dans la littérature alpine par la publication de son premier roman, en 1982, "Cime et Châtiment", dont la trame narrative, tout en calquant un classique roman policier, torpille les "standards" du genre - et met à mal le petit monde consensuel de l'alpe, sans oublier une dose marquée d'érotisme torride.
Sa nouvelle "Première ascension népalaise de la tour Eiffel" (1984) dénonce avec humour les méfaits de l'himalayisme colonialiste en retournant la situation, puisque ce sont les sherpas qui viennent faire l'ascension du célèbre sommet parisien.
Pierre Laurendeau a publié sous son nom et sous plusieurs hétéronymes des romans, des récits, des nouvelles. Spécialiste de la langue française, il a écrit deux ouvrages sur le sujet, collaboré au "Nouvel Observateur" et codirigé un dictionnaire des difficultés. Plusieurs de ses textes ont été adaptés au théâtre.
Pierre Laurendeau s’intéresse depuis de nombreuses années aux autres médias : réalisateur de courts métrages insolites, il est également producteur de plusieurs CD-rom, d’un DVD.
+ Voir plusPierre Laurendeau est un éditeur et écrivain français.
Il a écrit plusieurs ouvrages sous son nom ou sous des noms d'emprunt, dont celui de Pierre Charmoz.
Il se destine très jeune à la chose écrite et imprimée. Il fonde la maison d'édition Deleatur en 1978, qu’il qualifie de "laboratoire éditorial". À cette enseigne paraîtront, jusqu’en 2003, près de deux cents titres.
Après avoir exercé le métier de correcteur pendant dix ans, il crée en 1990 avec son épouse, Agnès Jehier, Le Polygraphe, entreprise éditoriale de service et agence de communication, qui publie des ouvrages pratiques et des carnets d’aquarelles.
Sous le pseudonyme de Pierre Charmoz, il a publié plusieurs romans et nouvelles liés à la montagne.
Il fait une apparition remarquée dans la littérature alpine par la publication de son premier roman, en 1982, "Cime et Châtiment", dont la trame narrative, tout en calquant un classique roman policier, torpille les "standards" du genre - et met à mal le petit monde consensuel de l'alpe, sans oublier une dose marquée d'érotisme torride.
Sa nouvelle "Première ascension népalaise de la tour Eiffel" (1984) dénonce avec humour les méfaits de l'himalayisme colonialiste en retournant la situation, puisque ce sont les sherpas qui viennent faire l'ascension du célèbre sommet parisien.
Pierre Laurendeau a publié sous son nom et sous plusieurs hétéronymes des romans, des récits, des nouvelles. Spécialiste de la langue française, il a écrit deux ouvrages sur le sujet, collaboré au "Nouvel Observateur" et codirigé un dictionnaire des difficultés. Plusieurs de ses textes ont été adaptés au théâtre.
Pierre Laurendeau s’intéresse depuis de nombreuses années aux autres médias : réalisateur de courts métrages insolites, il est également producteur de plusieurs CD-rom, d’un DVD.
Source : Wikipedia et Catalogue de la BNF et http://www.cipmarseille.com
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Soirée RENCONTRE avec Pierre Charmoz - Vendredi 17 avril 2015 Soirée RENCONTRE pour la sortie du livre dévoilant la première enquête de Sherlock Holmes : Écrins fatals. le vendredi 17 avril 2015 à 18h à l'Espace Guérin, 30, avenue du Mont-Blanc...
Citations et extraits (9)
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Le jour se levait sur vers la Verte et les Drus et je dus reconnaître que le spectacle de ces aiguilles jaillissant de la glace, nimbées d'or et de rubis par le soleil levant, était à couper le souffle...
Signalons enfin l'invention au XIXème siècle, par Alcanter de Brahm, d'un point d'ironie qui n'a pas trouvé place dans le panthéon des signes typographiques. Dommage, en ces temps d'enflure du Moi, il eût comblé un vide puncto-ontologique.
Le comte Madov n’en dira pas plus. Il se lève déjà. Intrigué, Abraham le suit, après avoir réglé les consommations – « de l’autre côté du monde », visiblement, ces vétilles sont de peu de considération. Le comte avance d’un pas vif. Sa cape se soulève à chaque enjambée, comme les ailes d’un chiroptère. D’ailleurs, il donne plus l’impression de voler que de marcher. Quand ils parviennent au domicile du comte, la nuit est tombée. Une ruelle sordide. Abraham hésite à suivre son compagnon mais « il ne faut pas se fier aux apparences », n’est-ce pas. D’ailleurs, il est intrigué : quel genre de proposition va lui faire ce comte d’opérette ?
- Entendu, Monsieur, je pars toute affaires cessantes et, sur place, je recruterai des autochtones pour cette première française aux Écrins. C'est bien l'expression qui convient, "première"?
- Oui, comme au théâtre. Mais, en montagne, il n'y a pas d'avant-première, ni de répétition générale, ni de couturière.
- Oui, comme au théâtre. Mais, en montagne, il n'y a pas d'avant-première, ni de répétition générale, ni de couturière.
- Mon jeune ami, c'est là toute la science de l'alpinisme : savoir où l'on est perdu.
Midi. J'ai envoyé une délégation, composée d'Herbert et de Bitume, auprès des porteurs : ceux-ci s'apprêtent à lever le camp; décidément, je hais les pauvres, et particulièrement les communistes.
- Vous connaissez mon postulat : "Tout sommet a déjà été gravi avant sa première".
J'avance lentement ; la nuit reflète ses anges électriques sur les eaux mortes.
- En fin de compte n'y a pas que du mauvais chez vous, les Allemands...
- Je suis surtout Prussien, cher compagnon d'infortune. Mais, dites-moi, ce Balmat-Mont-Blanc avait trouvé de l'or dans la montagne ? Savez vous dans quel endroit ?
- Je ne sais plus exactement.
- Une mine d'or ?
- Non, une mine sans intérêt enfin de compte... Du plomb, un truc dénommé pyrite, ça brille, on appelle ça l'or des fous... et un autre pour faire des mines de crayon...
- Ach! Ser interessant...
- Ah, ça vous interesse ? Et pourquoi donc ? (p. 17)
- Je suis surtout Prussien, cher compagnon d'infortune. Mais, dites-moi, ce Balmat-Mont-Blanc avait trouvé de l'or dans la montagne ? Savez vous dans quel endroit ?
- Je ne sais plus exactement.
- Une mine d'or ?
- Non, une mine sans intérêt enfin de compte... Du plomb, un truc dénommé pyrite, ça brille, on appelle ça l'or des fous... et un autre pour faire des mines de crayon...
- Ach! Ser interessant...
- Ah, ça vous interesse ? Et pourquoi donc ? (p. 17)
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