Pierre Makyo

Alex jouit d'un métabolisme surhumain. Ce n'est pas un super héros, il est juste audacieux. Et ce n'est pas sans lui attirer des ennuis.

De l'action et une enquête pour découvrir l'origine du sang d'Alex.

Un démarrage en demi-teinte

Un homme possède un sang étonnant. Un sang qui lui permet de cicatriser rapidement, de ne jamais être malade, de résister à l'alcool... bref, un être extraordinaire ! Son souhait est de rester le plus discret possible mais il est difficile de cacher un secret aussi stupéfiant et qui pourrait bouleverser le monde !

L'idée de départ est plutôt intéressante avec un personnage principal assez mystérieux, détaché et entouré de gens tout aussi mystérieux que lui.

Le récit se met tout doucement en place, posant les pièces du puzzle petit à petit, donnant un faux rythme à l'histoire. Ce n'est pas totalement gênant et colle assez bien à l'ambiance sombre et énigmatique du récit.

Là où j'ai plus de mal, ce sont les dessins des personnages qui se ressemblent pour certains, voire même du personnage principal qui n'est pas forcément reconnaissable d'une scène à l'autre.

On manque d'empathie pour les personnages car il manque d'émotion dans le récit et l'intrigue n'est pas assez mise en valeur, pas assez intense.

Du coup, c'est une critique assez mitigée car le récit balance lui-même entre scénario intriguant et un récit manquant de punch et d'émotion.

A voir comment tout cela évolue dans le second tome.

aussi bien que le premier je lirais le 3

L'enquête piétine. Trahisons et faux semblants. Un tome réellement intermédiaire.

Un second tome assez énigmatique et qui souffre toujours des mêmes défauts que le premier album.

On avance très peu dans l’histoire et il y a pour moi trop de personnages inutiles. On comprend que Alex est un être humain spécial, on nous donne une petite explication mais on patauge clairement dans ce récit entre mafia, police, hôpital, laboratoire… bref, c’est brouillon et les dessins n’aide pas à la compréhension générale de l’histoire.

Le tome 2 souffre donc des mêmes défauts que sont des dessins moyens et des personnages qui manquent clairement de relief, ils sont apathiques… on ne peut avoir avoir aucune empathie pour eux.

Il me reste à lire le troisième tome que je lirais probablement pour quand même avoir le fin mot de l’histoire (enfin j’espère !) et peut-être que le troisième album rehaussera un peu le niveau général de la série.

Fin de triptyque. Je trouve le récit maladroit. Je n'ai pas été emporté.

le tome 3 qui sonne la fin du premiers cycle donne envie d attaquer le seconds cycle a suivre....

Le point faible de cette BD c’est vraiment des dessins qui manquent de précision et de détails. Les personnages sont inexpressifs et le décor très sombre… cela pourrait passer si l’histoire n’était pas aussi brouillonne. Heureusement que l’un des personnages nous fait un résumé qui éclaircit l’affaire. Dommage de ne pas avoir mieux distillé des indices tout au long des albums pour cette révélation finale.

Premier cycle de cette série et peut-être dernière, en tout cas pour moi, je n’ai pas du tout été emballé par cette histoire.

Avis portant sur la série:



Je n'avais jamais entendu parler de cette série avant de l'emprunter. Je suis désormais certain de l'acheter. Il est des séries où l'on tombe immédiatement sous le charme. Celle-ci est fort injustement méconnue. Elle mérite l'attention à plus d'un titre...



L'histoire est tout d'abord très originale: un jeune homme du nom d'Alzéor Mondraggo qui aspire à devenir chevalier va être conseillé par un genre d'esprit gardien. le contexte est celui de la guerre de 100 ans qui oppose les françois et les anglois. Il va avoir des dons particuliers qui vont aiguiser les appétits des seigneurs de guerre et donner lieu à des aventures très particulières.



Par ailleurs, l'humour et les clins d'oeil sont omniprésents. J'ai ris de bon coeur toutes les deux trois planches du dernier tome. J'aurais bien aimé que ces aventures puissent encore durer. Dans le genre, cela se rapproche de Garulfo bien que cela soit sensiblement différent. En tout cas, Makyo nous a concocté une bande dessinée de grande qualité. On n'oubliera pas de sitôt ces fameuses ceintures de chasteté !

Les auteurs nous ont concocté une BD pleine d'humour et de rythme, et de sensibilité.

Le jeune Alzéor est plein d'énergie, et à force de malchance, il finit par bénéficier de l'aide d'un astro-régulateur, qui lui vient en aide, moyennant quelques petits retours d’Alzéor.

Le dessin se met au diapason de l’histoire : simple, mais l’auteur met en exergue la cocasserie de certains personnages, pour compléter la note humoristique de cette BD.

Une BD qui ne se prend pas pour ce qu'elle n'est pas, à découvrir pour ceux qui veulent passer un bon moment de distraction.

Un tome dans la lignée du précédent : simple, efficace, distrayant.

Alzéor poursuit son chemin dans les méandres de la malchance, malgré l'aide de UDD, son astro-régulateur....

Entre autres difficultés, Il va se retrouver muet (comment exprimer son amour à la douce Mustine), être transformé en mouche (pas mieux pour échanger avec Mustine !!!).....

Obie, lui se passionne toujours pour Rose et pour la serrurerie....

Un bon moment de distraction !

Une conclusion loufoque à cette petite série distrayante.

Rose , étant la seule à ne plus avoir de ceinture de chasteté, devient le centre d'intérêt des Franssois...voilà une situation nouvelle pour la tendre et douce fiancée d'Obie....!!!

Les Anglois vont avoir fort à faire face aux valeureux Franssois....

Cette BD avait croisé mon champ visuel plusieurs fois. Mais je ne sais pas pourquoi, je ne comprenais pas la couverture, j'avais aussi regardé le graphisme une fois ou deux à la librairie mais j'avais reposé le livre à chaque fois.

Voilà que je retombe sur la BD à la médiathèque. Cette fois-ci, j'y vais. Je me dis quelque part que ce livre revient trop souvent pour que je lui échappe.



L'histoire s'ouvre sur un homme qui regarde un film. Celui de sa jeunesse, de ses voyages avec celle dont il est fou amoureux. Très vite, le lecteur découvre cependant que cet amour est déviant. L'homme est maladivement jaloux au point de séquestrer sa femme. Suit une ellipse. Nous découvrons alors les deux enfants du couple, la vingtaine. Ils sont tous les deux coincés dans leur vie, deuil de la mère, rupture avec le père. On comprend que cela a un lien avec leur passé.

Un jour, Lila, l'héroïne, aide une femme âgée. En retour, un numéro de téléphone mystérieux lui est confié.

A partir de là, le lecteur ne peut qu'avoir envie de découvrir la suite. Il s'attache au personnage de Lila, à son parcours pour découvrir la vérité sur sa vie.

En lisant la suite, le lecteur comprend la première de couverture et le titre énigmatique.

Le jeu des couleurs prend sens. Bref, la lecture devient reconstitution du sens.



Au final, la première impression dépassée, je suis entrée dans l'univers proposé et cela m'a plu.

La postface de l'auteur est également intéressante pour comprendre la genèse de l'œuvre et donner envie, si vous êtes curieux, de poursuivre les recherches ou lire d'autres livres du même auteur.

🌺Apprendre à maîtriser son destin🌺 de Pierre Makyo. - 156 pages - 22,00€



Un couple heureux, amoureux, Adrien et Emma et leur fille Lilas.



Mais Emma est mannequin et elle aime son métier alors qu’Adrien a de plus en plus de mal de la voir partir et dévoiler des parties de son corps.



Lorsqu’elle tombe enceinte de son fils Lorenzo, Adrien est sûr qu’elle va arrêter ce métier et s’occuper de sa famille.



Mais celle-ci aime trop son travail et continue même enceinte. Elle va perdre la vie en mettant son fils au monde.



Deux enfants qui vont grandir sans mère et se construire difficilement.



Lila va devenir écrivain et Lorenzo addict aux jeux de cartes est rempli de dette.



Lila a fait le choix de ne plus voir sa famille et se retrouve avec le syndrome de la page blanche.



Suite à un choc, elle va être hantée par des flashs , des scènes de violence, des images de son frère enfant…



Est-il vrai que nous avons tous une mémoire vive, que notre cerveau a occulté des passages de notre vie ?



Un roman graphique très intéressant et touchant.

Une très belle aventure hors du temps sur une idée originale ;-) de très beau graphismes

Arthis, jeune artiste, désire photographier les marais. L’hotelier lui fait savoir qu’on les appelle le bout du monde à cause des personnes qui ont disparu. Malgré l’avertissement, Arthis s’enfonce dans les marais. C’est en voulant porter secours à une jeune femme, qu’il est lui-même kidnappé par des hommes en armures du moyen-âge!



Edité en albums en 1983 et 1991, le premier cycle de Balade au Bout du Monde est toujours aussi « fort », malgré les années. Makyo met en avant deux thématiques : la liberté/l’emprisonnement et joue avec ces deux concepts en y ajoutant une ambiance fantastique. On peut aussi mettre le récit dans la catégorie uchronie, même si, à l’époque, le genre n’était pas en vogue. En jouant avec le personnage d’Arthis, Makyo le fera peu à peu perdre la raison, victime des complots du petit pays. Avec succès, Makyo imagine une histoire qui se passe en France. Nul besoin de voyager à l’étranger pour trouver un dépaysement, même si celui-ci peut s’avérer fatal.

Si le scénario, linéaire, suit une implacable logique avec juste ce qu’il faut de rebondissements, le dessin de Laurent Vicomte va ne cesser de s’améliorer au fil des quatre albums de ce cycle. De semi-réaliste, il va s’affiner et devenir le dessin que l’on admire tant. Sous son trait, le moindre visage peut devenir beau ou effrayant. Ces planches, à couper le souffle sont aussi belles qu’elles peuvent être oppressantes (l’épisode de la prison).

Balade au Bout du Monde connaîtra quatre cycles, publiés sur trente ans (1982-2012). Plusieurs dessinateurs y feront leurs armes, avec plus ou moins de succès (Laurent Vicomte/Claude Pelet, Eric Herenguel, N.G Laval, Michel Faure). Au fil des 17 albums qui composent la série, le scénario explorera la science-fiction, la réincarnation, la religion.



Ce premier cycle pose la base de l’histoire. Il peut se lire indépendamment du reste (à contrario des cycles suivants) et permet de s’oublier dans une Aventure.



BALADE AU BOUT DU MONDE : L’INTEGRALE

AUTEUR : MAKYO

DESSINATEUR : LAURENT VICOMTE

EDITIONS : GLENAT
Lien : https://tempsdelivresdotcom...

Balade au bout du monde plonge son héro dans l'inconnu.

Comment un individu plongé dans quelque chose qui le dépasse peut s'en sortir. Le vernis de notre civilisation éclate et il doit s'adapter à un monde médiéval. Retrouver la jeune inconnu aperçu peu avant lui permettra de tenir. Mais arrivera-t-il à garder la tête froide face à cette situation?

Quelques maladresses typiques d'une série qui débute, au niveau des dessins et de l'histoire, mais on se laisse vite emporter dans cette saga qui prendra un virage à 180° dans le 2eme cycle, tout en conservant son intérêt. Entre fantastique, historique, sentimental, on se laisse porter agréablement par l'intrigue.

Se réveiller dans une prison sombre, humide et pleine de misérables aux visages rongés par les années serait un cauchemar pour n'importe qui. C'est ce qui arrive à Arthis Jolinon, photographe parisien qui, éprouvant le besoin de se ressourcer, s'en va dans un coin perdu de France immortaliser des marais. Dans l'hôtel où il descend, Arthis croise une jeune femme brune, photographe elle aussi, qu'il repère dès le lendemain matin dans les marais. A propos de ces marais, qu'on surnomme au village le bout du monde, plusieurs histoires de disparitions soudaines circulent. Arthis et la jeune femme vont bientôt allonger la liste des disparus ; attaqués par des hommes en armes surgis du Moyen Âge, ils ne laissent derrière eux aucune trace, que celle des souvenirs.



Le récit de Vicomte et Makyo débute réellement dans la prison. Arthis y découvre une société d'hommes hagards, ignorant la cause de leur enfermement, divisés en factions rivales qui, pour les uns, espèrent ou œuvrent pour une libération, pour les autres, prennent leur mal en patience. Le dessin de Vicomte, admirable dans le premier album (et cependant très bon pour les trois autres, mais plus classique et plus lisse), rend parfaitement la folie des hommes, leur misère et le terrifiant environnement dans lequel ils se trouvent. Aucune réponse, naturellement, ne vient aux habituels "qui" et "pourquoi".



Les choses s'accélèrent à partir du deuxième album et de l'évasion d'Arthis. Le jeune homme découvre le royaume de Galthédoc, isolé de la France depuis plusieurs siècles grâce aux marais et où règne un roi fou. Celui-ci est menacé par la coalition composée de son fils illégitime et des trois autres seigneurs du royaume. Arthis apprend que la France est surnommée le Grand Pays et qu'elle est inconnue des habitants de Galthédoc, et par là-même, est objet de fantasmes.



La trame devient alors plus classique : intrigues politiques et complots sont les maîtres-mots d'un scénario à rebondissements, habilement révélés, peu à peu, par Makyo. Paradoxalement, les trois derniers albums, très bons, souffrent probablement de l'excellence du premier. Certes, le mystère de la prison est dévoilé mais c'est aussi une partie du charme de la BD qui se volatilise avec.



Avec Galthédoc, c'est tout un univers médiéval qui est mis en scène. L'imaginaire traditionnel de cette époque : chevaliers, tournois, tortures, combats sanglants, nains difformes et superstitions populaires, trouve parfaitement sa place, tandis qu'Arthis, son amie Anne et la jeune femme brune font le lien avec notre époque, donnant tout à la fois un caractère irréel et néanmoins inquiétant au récit. Et si les alliances politiques qui se font et se défont garantissent une crédibilité et une solidité à l'histoire, la fin du premier cycle, toutefois, renoue avec la folie ambiante. La Balade au bout du monde garde donc sa cohérence et son ambiance pesante. C'est là l'une de ses grandes qualités.

Du suspense, vous allez en avoir jusqu'à la fin de l'album et peut-être vous dire que finalement, ce n'est qu'un au revoir... Le scénario de Pierre Makyo est très bien construit, à l'image de la série qui nous aura tenus en alerte pendant tant d'années.
Lien : http://www.auracan.com/album..