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4/5 (sur 6 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : CHATENAY MALABRY , le 06/01/1980
Biographie :

À 35 ans, Pierre Puchot est journaliste à Mediapart, spécialiste du Maghreb et du Moyen-Orient, auxquels il a consacré plusieurs ouvrages. Depuis son premier voyage au Proche-Orient en 2002, il multiplie reportages et enquêtes sur le terrain.

ierre Puchot est né le 6 janvier 1980 à Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine), reporter spécialisé sur le Maghreb et le Moyen-Orient1 pour le site d'information Médiapart après avoir travaillé de 2005 à 2007 au quotidien La Croix.

Bibliographie

en 2011 de l'ouvrage "Tunisie, une révolution arabe"
en 2012, de "La révolution confisquée, enquête sur la transition démocratique en Tunisie" qui reprend et approfondit notamment les révélations publiées dans Médiapart sur les véritables causes du départ du président Zine el-Abidine Ben Ali le 14 janvier 2011 et le déroulement de cette journée historique, publiées mi-2011

En mars 2014, Pierre Puchot a publié un premier roman, "La Traversée du chien ".

En 2015, il dirige la publication de "Les frères musulmans et le pouvoir (2011-2014)" aux éditions Galaade.
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Vidéo de

Vidéo réalisée lors de la rencontre qui a eu lieu à la Librairie le vendredi 3 avril 2015, pendant laquelle Pierre Puchot, journaliste chez Mediapart a présenté : "Les frères musulmans et le pouvoir" publié aux éditions Galaade (Janvier 2015) / Images, montage etc : Manon Gary.


Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Quelques jours avant la chute de Ben Ali, en janvier 2011, Mohamed bin Hadi al-Madhkhali, un disciple de Rabi al-Madkhali, condamne les manifestations qui ont lieu à ce moment-là en Tunisie.

Déstabilisés par la chute des régimes autoritaires dont ils étaient des soutiens indéfectibles, les disciples égyptiens de Madkhali justifient leur opposition absolue à la révolution du 25 janvier en recourant aux thèses conspirationnistes. Ainsi, au lendemain de la chute de Hosni Moubarak, le cheikh Mohamed Said Raslan prononce un sermon intitulé « La mise en place du quinzième protocole des Sages de Sion », censé démontrer que le soulèvement égyptien était en réalité un complot sioniste. Approfondissant sa réflexion, il déclare par la suite que l’ensemble des révolutions du Printemps arabe n’était en réalité qu’une tentative de la franc-maçonnerie d’affaiblir les États arabo-musulmans.

Sans surprise, son hostilité de principe aux Frères musulmans le pousse à rallier l’État profond égyptien et l’institution militaire en soutenant sans réserve le renversement de Morsi. Lors du sermon du premier vendredi qui suit le coup d’État, il déclare que les salafistes doivent soutenir le peuple égyptien et son armée, amalgament volontairement dans son prêche les manifestants pro-Morsi du Caire et les jihadistes du Sinaï en un seul et même complot dirigé contre l’armée égyptienne.

Ce moment marque la jonction des discours des opposants au Printemps arabe, des salafistes et des nationalistes arabes, nés au début de la guerre en Libye, et qui fonctionnent à plein au moment de la guerre en Syrie. Raslan, dans sa « croisade » contre le Printemps arabe, ira jusqu’à donner du crédit au discours des « modernistes tunisiens » fustigeant un « jihad du sexe » pourtant purement fictif des jeunes Tunisiennes en partance pour la Syrie.

En décembre 2017, Raslan produit enfin une fatwa interdisant à quiconque de se présenter aux élections contre Sissi, car cela remettrait en cause son autorité. (pp. 106-108)
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