Les petits carnivores sont aussi accusés de s'en prendre au "petit gibier". Il est vrai qu'une fouine, quand elle ne se gave pas de rats, peut croquer un lapin à l'occasion. Cette notion de défense du "gibier" est récurrente dans l'argumentaire cynégétique : s'il y a trop de gibier, les chasseurs sont là pour le réguler ; si des prédateurs mangent le gibier, les prédateurs doivent être éliminés. L'intérêt écologique d'une telle démarche ne saute pas aux yeux.