Pour faire ma place à Paris quand je suis arrivée, j’ai dû en avaler des couleuvres ! Alors, c’est vrai, j’en ai gardé une rancune. Une sorte de haine, même. Mais ce ne sont pas les Français en tant que tel que je haïssais. Pris un à un, je n’ai rien contre eux. C’était ma situation d’étrangère qui me mettait hors de moi. La sensation de n’être jamais à ma place, de ne jamais répondre de la bonne manière. La haine de soi…