Pierre Soavi

Il était cousin au deuxième degré avec ma mère mais, étant donné la solidité des liens affectifs qui unissent les membres de toute famille corse, je le considérais, pour ma part, comme un parent très proche.

Comme tout bon Corse qui se respecte quand il s'agit de vendre un bien foncier, tout prétexte leur était bon pour retarder l'échéance du partage du patrimoine et prolonger une situation conflictuelle dont le principal avantage était de leur fournir à tout moment les griefs indispensables à la poursuite de leurs querelles intestines.

nous parlerons seulement des vivants si tu n'y vois pas d'inconvénient car ils ont beaucoup plus de choses à dire que les morts.

Les hommes et les femmes étaient séparés, suivant la coutume et les convenances. Les riches, les Sgio et leurs épouses, se tenaient devant et les pauvres derrière comme dans toute société bien organisée au sein de laquelle chacun garde son rang et ne cherche pas à bouleverser l'ordre social établi.

C'est un continental mais il est gentil.