Physiquement, Césarie apparaît comme une carcasse robuste recouverte de feuilles de chair qui se superposent par endroits. Bien qu’elle soit maigre et desséchée, quelques lambeaux assez mal cousus pendent sur ses joues et sur sa poitrine. Quand elle écarte les bras, on dirait qu’elle met ses muscles à l’étendoir. Ondine paraît sortie d’un cataclysme encore plus ravageur. Pas même un morceau de sourire pour atténuer sa laideur. Les seuls reliefs de la fille Varasse : les ilions taillés en arrêtoirs. Pour comble de disgrâce, les circonstances lui ont façonné le moral dans les mêmes formes que le physique. Elle a le caractère osseux.