Qu’est-ce qu’on raconte ? Que j’ai donné un flingue à un Gitan repris de justice ? Ou que j’ai rendu service à un type qui n’avait plus rien? Que j’ai squatté trois jours dans une baraque pourrave, dégueulasse, avec dedans des plumés et des camés qui élèvent des gamines au milieu des merdes de chien ? Ou que des gens m’ont accueilli, m’ont fait confiance et m’ont tout filé alors qu’ils n’avaient rien, et qu’ils étaient beaux ? C’est tout.(…) Ce que je dis, c’est qu’il faut tout le temps extraire l’humanité.