Pierre Stéphany

Sous titré dans le cercle des intimes du Führer, cette biographie est bâtie autour du personnage principal et fait des apartés assez courts sur ceux qui a une époque donnée l’entouraient. Le déroulé est chronologique, chaque chapitre est introduit par quelques rappels des événements principaux de l’année.



Stéphany passe assez vite sur la jeunesse et la vie d’artiste manqué à Vienne, de toute façon peu documentée, pour détailler comment Hitler est devenu au sortir de la première guerre mondiale l’orateur principal, puis le chef d’un parti essentiellement bavarois devenu le NSDAP. C’est à cette période que le futur Führer a rencontré des personnages pour la plupart peu éduqués qui l’accompagneront lors du putsch raté du 09 novembre 1923 et auxquels il restera redevables, comme Goering, Hess, Ley, ...Ceux-ci seront plus tard appelés les alte Kempfer. Quelques autres seront ultérieurement éliminés alors que les nazis sont parvenus au pouvoir lors de la nuit des longs couteaux en juin 1934 pour avoir osé s’imaginer pouvoir contester son autorité comme Ernst Röhm, le chef des SA, ou Gregor Strasser, l’idéologue. Dés que les nazis paraissent pouvoir prendre le pouvoir, c’est à dire au début des années trente, alors que le marasme économique s’installe, un certain nombre d’individus issu de classes sociales plus aisés, financiers ou bureaucrates, vont rejoindre le mouvement. Tout ce petit monde va jouer des coudes pour obtenir des postes et avantages du Fürher dés 1933.



Car la mise en place du programme du parti nazi s’est effectuée très rapidement. Les opposants, communistes en tête, sont envoyés en camps d’internement. Les premières lois anti-juives suivent, avec les confiscations arbitraires qui permettent l’enrichissement des petits et grands chefs nazis. Goëring numéro deux officieux du régime multiplie les fêtes, parade dans des costumes d’opérette, tout en accumulant une collection d’œuvres d’art. Himmler, qui constitue petit à petit avec les SS un Etat dans l’État, surveille tous ses concurrents. A tous les niveaux, l’appareil d’État se double des organismes mis en place par le parti pour embrigader la jeunesse, surveiller et occuper les ouvriers, développer sous l’égide de Goebbels un culte de la personnalité, qui atteint son paroxysme dans les défilés de Nüremberg.



La seconde guerre mondiale va redistribuer les cartes dans la cour des prétendants autour d’Hitler. Les militaires vont peu à peu constituer son principal entourage, éloignant les bureaucrates. Avant l'effondrement final.



Stéphany aborde aussi la vie privée de l’ex caporal d’origine autrichienne. Beaucoup de bizarreries, un rapport très éloigné aux femmes, faisant leur malheur. Hitler se sentait bien dans son nid d’aigle de l’Obersalzberg et y résidait longuement avant guerre. Pendant la guerre, il y a laissé Eva Braun attendre le plus souvent en vain sa venue.



Cet ouvrage permet de comprendre comment petit à petit des hommes, puis un pays, glissent d’imprécations vociférées à un régime totalitaire, sans le moindre scrupule de conscience. Sans ses complices, ceux qui l’ont accompagné et soutenu, Hitler n’aurait pas pu accéder au pouvoir et mettre en place son programme.

Deuxième livre de la série « La Belgique des années cinquante ».



L’état politique, économique, sociétal à la sortie de guerre jusqu’en ces années dont l’auteur dit qu’elles pourraient aussi recevoir l’appellation de « belle époque », sont développés.

En effet, un certain bien-être se profile, une société se reconstruit avec le souci de ses citoyens (la sécurité sociale pose les bases d’un mieux pour chacun…).

L’avenir politique avec ses soubresauts est évoqué.

La place des femmes, le droit de vote, le travail, une société en devenir mais encore marquée par la présence religieuse pesante et influente marque l’époque.

L’évocation dans le chapitre « Comme au bon vieux temps » est étonnante pour qui n’a pas connu ces habitudes, ce folklore, cet arrêt dans le temps qui perdura dans certains villages.

Les faits divers évoquent des « crimes »qui marquèrent l’inconscient collectif et donna lieu (grâce ! à l’un d’eux) à la création du numéro d’urgence.

Les transports évoluent, la voiture tend à se démocratiser, l’avion s’inscrit peu à peu dans les moyens de déplacement.

Le monde bouge, le monde avance, une certaine poésie disparaît comme Pierre Stéphany l’évoque, le raconte et le démontre.



La suite au troisième livre…

Premier livre d’une série de cinq évoquant les années cinquante en Belgique.

Celui-ci démarre de la fin de la guerre jusqu’à l’ »Affaire Royale » et en retrace les étapes : libération, bilan de la société, ébauche de sa reconstruction…

Passant ainsi en revue toutes les facettes de la société politique, sociale, économique, ce livre est une remarquable synthèse de cette époque particulièrement douloureuse et instable.

Pierre Stephany, dans un style très agréable, fluide, nous transmet l’Histoire, sans lourdeurs mais avec précision.

Ce livre devrait ainsi séduire non seulement les amateurs d’Histoire mais tous citoyens désireux de comprendre comment la Belgique d’aujourd’hui s’est construite.

1000 photographies pour 100 ans, une gageure, assurément. Chaque mot du titre de cet imposant recueil de photographies est savamment pesé. Les Belges sont au centre, et non la Belgique. De même, il s'agit de "découvrir" et non d'étudier, d'analyser... on a donc quelque chose d'assez déséquilibré, à mon avis. On approfondit certaines dimensions, la politique notamment. Et on laisse de côté la vie quotidienne, la réalité du vécu de chaque jour.



On a les grands événements, mais ils me semblent relativement mal traités avec une ou deux photos, sans vraiment tenir compte de l'impact sur les Belges. Deux exemples me suffisent... Tragédie du Bois du Cazier, 2 photos très soft par rapport à la tragédie et au traumatisme. Affaire Dutroux, 2 photos minables. Un portrait de Dutroux et une photo assez mal faite de la marche blanche. De plus, on signale dans le commentaire 150.000 personnes, alors que les sources officielles (y compris la police) mettent une fourchette entre 350.000 et 500.000 personnes.



Dès lors, on ne peut manquer de sentir une superficialité assez forte dans le traitement des informations. Un parti-pris assez considérable pour "l'Histoire des Grands Hommes". Et surtout quand ils font de la politique. Je n'adhère pas du tout.



L'idée (a priori intéressante) de présenter 10 photos par année et de présenter le tout dans l'ordre chronologique fait flop. Chaque événement, chaque information n'est pas mise en perspective (les grands hommes, toujours). Et donc on a juste une succession de "trucs" sans rapport. On a donc l'impression d'une succession d'anecdotes... qui feraient le XXè siècle des Belges... Il y avait sans doute mieux à faire. Notamment en présentant le XXè siècle par grands thèmes. Par exemple, l'importance belge dans la construction européenne (et l'importance européenne dans la vie des Belges) n'est pas visible, même si on a quelques photos relatives à ces événements.



Au final, je pensais feuilleter l'ouvrage avec mes enfants (6 et 9 ans) pour leur montrer la Belgique de papa et de grand-papa... et je pense que je m'en abstiendrai.

Ce livre relate les débuts du quotidien "La Libre Belgique" fondé en 1884, et qui s'appelait alors "Le Patriote". Pendant la guerre 1914-18, il est devenu clandestin et publié au nez et à la barbe de l'occupant allemand, d'où son nouveau titre qui lui est resté, "La Libre Belgique". Le journal a donc aujourd'hui 137 ans, et a survécu à la disparition de nombreux autres organes de presse.

Le livre se centre sur les 30 premières années du journal, avec de nombreuses photos intéressantes de l'époque, notamment sur la défense du pacifisme devant les menaces de guerre, les faits divers, l'urbanisation de Bruxelles à l'initiative de Léopold II, le Roi bâtisseur qui a organisé en 1890 le Congrès antiesclavagiste dans son château de Laeken avant de mettre fin aux trafics d'esclaves au Congo (Rappelons que l'esclavage a été autorisé pour la première fois dans les colonies par Charles-Quint). "La Libre Belgique" bien que royaliste, s'opposait égoïstement aux interventions financières de la Belgique pour la construction des écoles et des infrastructures au Congo par crainte pour l'épargne des Belges (p. 39) car il s'agissait des sommes importantes. Il y a aussi des images du premier tour de France, des premiers avions, du "Bon Marché" de l'époque, de Victoria impératrice des Indes, de la mode de l'époque, des vieux quartiers de Bruxelles, aujourd'hui disparus, etc.

Ce qui frappe le plus, c'est la violence des polémiques politiques de part et d'autres, notamment entre journaux catholiques et anticléricaux. En voici un exemple qui traite du bourgmestre de l'époque, Charles Buls: "Il ne se peut pas que l'exercice d'un droit constitutionnel dépende de la volonté d'un eunuque ou d'un traitre". Le journal socialiste "Le Peuple" qualifiait son confrère "Le National" de "petite saloperie qui s'édite dans les lieux d'aisance du derrière de la Monnaie" pp. 8 et 9). En bref, une plongée dans le passé. Un vrai livre d'histoire avec les illustrations de l'époque.

« La Belgique des Années 50 » : troisième livre de cette série.



Cinéma, théâtre, peinture, littérature, sports sont le sujet de ce livre qui parcourt les loisirs et arts de l'après-guerre.

Des « institutions » (la re/naissance du festival de Cannes, le Tour de France…), des créations (le TNB…), des noms oubliés, d'autres qui perdurent (Annie Cordy, Jacques Brel…),les peplums, la comédie musicale américaine, les stars (Marlon Brandon…), les pin-up, les comics, les Best-sellers en littérature, le groupe Cobra en peinture et puis un long chapitre consacré au cyclisme (Louison Bobbet, Fausto Coppi préfigurant le phénomène Merckx…), au football (l'oreille des belges remplie des émotions transmises par Luc Varenne), à la reprise des Jeux Olympiques, de la coupe du Monde, etc… sont évoqués, suscitant souvenirs pour les « baby-boom », étonnant les plus jeunes, diffusant un parfum bon enfant avant que ne sonne l'heure de l'hyper-consommation.

La Belgique se réveille d'un long cauchemar, tous les espoirs sont permis.

Dans tout ce mouvement, des belges s'illustrent par leurs qualités et leurs exploits.

Livre interessant mais qui pour moi,ne rend pas justice aux Poilus.L'auteur s'interesse avant tout aux personnages illustres qui ont participe de pres ou de loin a la guerre;il fait preuve d'une grande erudition,tres bon travail de recherche litteraire et artistique,qui ne nous enrichit guere sur les conditions impittoyables et catastrophiques de la vie des Poilus.

L'auteur cite des chansons,des ecrits d'écrivains Français mais tres peu de lettres ou souvenirs de ces braves soldats.

Livre pour moi trop academique,j'aurais prefere les témoignages de ces hommes qui ont donne leur vie,leur corps,leur jeunesse pour cette guerre et pour tout ceux qui sont restes loin des tranchees,et des lignes de front.

« En Route Vers Les Sixties » : cinquième et dernier livre de la série « La Belgique des Années 50 », ces années « charnière ».

La route fut mouvementée.

Le quatuor sacré , « frigo, télévision, automobile, machine à laver », entre dans les moeurs et petit à petit les foyers s'en emparent.

Comme dit l'auteur : « Nous possédions, et nous n'en étions pas tellement plus heureux… »



La seconde moitié du siècle sera marquée par la première grande exposition universelle de l'après-guerre : l'Exposition de 1958 dont il reste le célèbre Atomium et le chocolat Côte d'Or -Dessert 58.

Les gens découvraient, s'émerveillaient. Il y eut 41 millions 577 311 visiteurs.

De nouveaux mots et objets surgissaient, les premières hôtesses apparaissaient, la télévision émettait en direct.

Alors que, en 1951, le relais de Lille fut créé, la télévison nationale, moquée au début, dut attendre 1953 pour exister (Pierre Stéphany nous en raconte la première émission pleine de trac et de bonheur).



Après cette période de rêveries, survinrent trois grandes crises : le Pacte scolaire, l'Indépendance du Congo et les grandes grèves de 1960.

Epoque douloureuse, de remises en questions, bouleversement de la cartographie linguistique belge dont les conséquences perdurent.

L'auteur termine avec « Les effets de la Libération » : les chanteurs du moment, la place de la femme en ce début de décennie 1960, l'église mise à mal, les premières révoltes des jeunes, les moeurs qui basculent, le cinéma « Nouvelle vague », le rock and roll, etc…

Une fin d'années 50 bouillonnante et marquante dans l'évolution sociétale.



Ces cinq livres proposés par Pierre Stéphany méritent toute notre attention.

Une partie de l'histoire de la Belgique dont notre contemporéanité découle y est brossée. A nous de poursuivre la découverte de tel ou tel moment.

Clair, précis,bien écrit, ces livres nous racontent, nous aident à mieux comprendre et situer les événements importants de ce tournant.

Je salue le travail de cet auteur qui, on le perçoit, jongle avec les grands moments de notre Histoire politique, économique, artistique et sociale contribuant ainsi à notre mémoire collective. Une belgitude assumée.

Le monde change, la société se cherche, la politique bouillonne, voilà qui constitue ce quatrième livre de la série « La Belgique des Années 50 ».



De la rivalité Etats-Unis/URSS et les répercussions qui en découlent, l’auteur développe ici essentiellement la situation belge et sa place parmi les inquiétudes mondiales.



Le monde agricole s’étiole gravement, la sidérurgie se développe tout en jetant ses derniers éclats, les charbonnages meurent peu à peu.

Les Italiens arrivent en masse, mal acceptés. Il faudra la castatrophe du Cazier à Marcinelle en 1956 pour qu’ils accèdent à l’intégration complète.



Un homme politique se détache particulièrement : Paul-Henry Spaak qui disait : « Le meilleur des hommes d’Etat n’est pas celui qui ne commet aucune faute, car cette espèce n’existe pas, mais celui qui ne commet pas deux fois la même » allait marquer à jamais l’avenir du pays.



Le 26 juin 1949, les femmes votaient pour la première fois pour le Parlement (elles votaient aux communales depuis plus de vingt ans).



L’église omniprésente tentait d’influencer et de maintenir son pouvoir en tous domaines (royauté, politique, exigences en matière d’enseignement…).

Cela ne se fit pas sans susciter de vives tensions au sein de la classe politique (oppositions contre le PSC en majorité absolue).



La Belgique bascule avec l’Affaire Royale. Le pays est partagé sur le retour de Léopold III. Manifestations, émeutes, grèves, famille parfois divisée, l’abdication sera nécessaire et calmera le pays qui basculait vers une guerre civile.



Baudouin Ier succède à son père. La Belgique entre dans une nouvelle ère qui oscille entre progrès, consommation, espoirs … et remous violents (Congo, pacte scolaire, grandes grèves de 1960).

Ces derniers faits seront développés dans le cinquième et dernier livre « En Route Vers les Sixties» de Pierre Stéphany.

De l'Yser à la Prospérité est un premier tome sur la Belgique de l'entre-deux guerres. Il aborde ici la sortie de la guerre de la vision du roi chevalier introvertis à la naissance des syndicalismes en passant par la crise identitaire flamand-wallon. Le récit est simple, accessible et enrichissant. L'auteur ne se veut pas historien spécialiste mais préfère se dire qu'il raconte une histoire du passé et cela se ressent dans la lecture.



J'ai apprécié cette clarté et découvrir l'Histoire du côté des Belges. Je le conseille à ceux qui veulent se renseigner sans se prendre la tête.

Le style "vif" et légèrement familier de Stéphany rend la lecture très facile... trop?

J'avais beaucoup apprécié son "1944 - 1947, La guerre et après" et j'attendais le même intérêt avec celui-ci malheureusement c'est loin d'être le cas . C'est toujours très bien écrit avec cette petite pointe d'humour bien agréable et bien documenté mais la majeure partie du récit est un copié/collé de "1944 - 1947, La guerre et après" avec pour conséquence très peu d'intérêt dans cette lecture .

Dans ce livre Pierre Stéphany met en parallèle ce qui se passa en France et en Belgique à la fin de la guerre et les premières années de liberté retrouvée. Il évoque également la situation en Allemagne et au Japon mais c'est principalement la situation franco-belge qui est étudiée ici.

C'est intéressant à plus d'un titre car cela permet de se rendre compte que les mesures prises dans les deux pays furent souvent très différentes .

Très bien écrit cela se lit facilement et nul besoin d'être un spécialiste de l'époque pour apprécier .

Amateur d'histoire... Bonsoir !



Voila un bien beau livre qui nous raconte le quotidien des Belges entre les deux guerres. L'auteur, Pierre Stéphany, journaliste wallon, nous explique les tenants et les aboutissants des conflits communautaires qui agitent encore, trop souvent, notre petit pays.



Le bouquin n'intéressera sans doute pas les voisins français mais je trouve qu'en tant que citoyen belge il est important de comprendre les enjeux et les racines de notre histoire.

Ce livre nous fait revivre certaines heures, tristes ou joyeuses, de notre beau pays et permet de comprendre certains évènements.

J'ai, également, aimé lorsque l'auteur nous informe des prix du pain, de la bière, du coût de la vie tout simplement, de l'époque ou encore les grandes heures du sport belge.

L'auteur a, en plus, un style d'écriture très accessible.

Ce que je pourrais reprocher c'est peut-être, parfois, trop de détails qui embrouillent la lecture.

Néanmoins, le bouquin regorge de milles et unes anecdotes plus intéressantes les unes que les autres.

Un style indéniablement vivant, des parallèles et des percussions... Intéressant, pertinent, mais pas "universitaire" pour deux sous...

HITLER ET LES SIENS, un livre....passionnant ! Je le recommande à tous les passionnés du IIIème Reich et d'Hitler bien sûr. Ce livre mêle petite et grande histoire en nous racontant les différents parcours des intimes d'Hitler et leur rôle joué durant leurs années de crime,de despotisme, et naturellement tout ce qui concerne le Führer. Un ouvrage rempli d’anecdotes plus ou moins connues mais toutes captivantes... Il se lit très facilement avec un style d'écriture assez simple. Le livre n'est pas totalement écrit chronologiquement mais cela ne pose personnellement pas de grands problèmes de compréhension. Une oeuvre, donc, à ne pas négliger !

Mille photos pour retracer le vingtième siècle des Belges! De la transformation radicale du Palais royal en 1900 à la Palme d'Or des frères Dardenne en 1999, en passant par l'Expo 58 et les prouesses sportives d'Emile Puttemans, c'est toute l'histoire collective qui surgit des clichés sélectionnés par Pierre Stéphany. On se souvient de ce qui fit la gloire de ce petit pays, véritable Koweit charbonnier, qui fut la quatrième puissance industrielle du monde. On se souvient aussi des soubressauts communautaires, du Wallen buiten, de la misère ouvrière et des grèves de 60, de la reprise du Congo en 1909 et de son indépendance plus de cinquante ans plus tard. La sélection photographique est plutôt heureuse et les légendes particulièrement soignées. La chronologie reprend la plupart des événements marquants.

Tout d'abord, merci à Babelio pour cette nouvelle Masse critique !

Par contre, je ne peux pas, cette fois, faire de critique constructive de l'ouvrage que j'ai reçu, ni mettre de note, car je n'ai pas fait suffisamment attention en le mettant dans ma liste de souhaits... En effet, je pensais ajouter un livre sur le contexte européen de l'entre-deux-guerres, et quand je l'ai reçu, j'ai découvert que c'était un livre consacré plus précisément à la Belgique. J'ai donc arrêté la lecture de ce livre, beaucoup trop pointu pour moi !

Je tiens néanmoins à dire, au vu de ce que j'ai lu, que l'écriture est soigné et le travail sérieux, ce qui peut en faire un ouvrage intéressant pour ceux qui aiment l'histoire de la Belgique !

Un très bon ouvrage synoptique. Ecrit avec un style agréable et parfois joyeux.

travail intéressant d'un auteur qui a voulu raconter la grande et les petites histoires....

Le découpage du livre n'est pas optimal, les chapitres sont redondants malgré la volonté d'un suivi chronologique.

Des appréciations et jugements personnels sont venus perturber ma lecture.