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Critiques de Pierre Tanguy (12)
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Haïkus de Bretagne

Ce recueil est l’œuvre d’un collectif, très vaste puisqu’il regroupe une centaine de noms.

Son atout est d’être très varié (bon, c’est quand même beaucoup de mer, de granit et d’hortensias).

Sa faiblesse est d’être très inégal.

Ce que j’aime dans les haïkus, c’est (entre autres choses) la petite surprise que recèle toujours la ligne finale. Ici dans nombre de poèmes, pas toujours de surprise : on a une phrase découpée en trois lignes et point.

J’ai tout de même trouvé certains très beaux :

"Le jour se lève

sur l’île aux Oiseaux

Mon regard s’envole" (Catherine Baumer)

D’autres très drôles :

"Pointe du Raz

au bout de l’index

l’Île de Sein" (Anne Brousmiche)

Ou encore :

"Pointe de la Garde

pour bondir de la falaise

il faut être un fou" (Cyrille Soliman)

… ou tellement évocateurs :

"marée de 108

un paysage de fesses

les pêcheurs à pied" (Cristiane Ourliac)

Bref, il vous plaira peut-être de l’avoir dans votre poche pour voyager en Bretagne, ça vous mettra dans l’ambiance ; et même dans la musique de la langue car une partie (traduite je vous rassure) est en breton.

Illustrations très jolies de Lisa Bourdon.
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Roue libre dans la ville

Rouler à vélo dans la ville peut présenter des dangers. La presse a rappelé les comportements inadmissibles d'automobilistes avec les cyclistes.

Dans ce livre, pas de drame ni d'altercation, il est plutôt question de liberté et de capter le moment ou l'on se sent bien à vélo quelque soit la saison.



Ces instantanés de Pierre Tanguy sont poétiques et dynamiques. J'ai ressenti le mouvement lors de ces balades à vélo qui sont une ode à la liberté.

Malgré un travail quotidien prenant de journaliste où le temps est compté, sur sa bicyclette, Pierre Tanguy se dérobe à la tyrannie du chronomètre, il prend le temps de regarder et de sentir le monde qui l'entoure sans se presser plus qu'il ne faut. Et c'est une lecture rafraichissante.
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Débordement sur l'aile et tir dans la lucarne

En vers libres, quelques brèves réflexions sur des moments avant, pendant et après un match de foot. On ressent la nostalgie du foot amateur d'antan poindre sous la plume de Pierre Tanguy, quand l'argent n'était pas le maître de ce sport.

Ce recueil de poésies a le mérite de montrer la passion de l'auteur. Mais je ne mouillerai pas le maillot pour courir après ce livre. Il m'a manqué des rimes pour donner la cadence à une lecture que j'ai trouvé fort banale.
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Ne vivent haut que ceux qui rêvent

Je ne sais trop pourquoi ces souvenirs me reviennent mais vous rappelez-vous du film « Solo » et « l’albatros » du cinéaste Jean-Pierre Mocky : période noire et révoltée ? Sans doute le mot « solo »



Connaissez-vous le bar de l’enfer à Nizon (le village du Hang ’art) près de Pont-Aven ?

Xavier Grall habitait, non loin.

Ce livre hommage / témoignage est l’œuvre d’un collectif. Ils sont 27, pas tous bretons à prendre la plume pour évoquer Xavier Grall, poète, écrivain à l’occasion du quarantième anniversaire de sa mort.

Parmi les textes, celui de joseph Ponthus : qui a retiré de son expérience d’ouvrier intérimaire dans des conserveries de poissons et abattoirs un livre « À la ligne, feuillets d’usine ».Son texte n’est pas le moins fort.

A de nombreuses reprises, il est question de « solo » poème de Grall.

Il n’est pas dans ce recueil, mais je le mets en « citation »



Ah, oui……. j’oubliais : Grall était mécréant et sans doute allait-il parfois prendre un petit rouge au bar de l’enfer. Yec'hed mat !







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La cueillette des mûres

oup de cœur pour ce recueil qui prend la forme d’une ode aux mûres, à leur cueillette, à leur transformation en confitures ! C’est aussi une ode à la ruralité.



L’auteur nous partage sa passion pour ces petits fruits sauvages. A travers ses vers il nous emmène avec lui dans les chemins creux, à la fin de l’été pour découvrir, les fruits juteux dans des endroits insoupçonnés ou au contraire repérés auparavant. On croque en même temps que lui quelques baies qui n’atteindront jamais la bassine à confiture…



Les mots de l’auteur m’ont ému et m’ont rappelé des souvenirs de journées de cueillette et de soirées à tourner le jus dans la bassine à confiture.



En plus de ses propres vers, Pierre Tanguy nous fait découvrir d’autres auteurs ayant eux aussi écrit sur ces petits fruits noirs. Cela m’a donc permis de découvrir de nouveaux noms, et m’a donné envie de lire leurs poèmes.



Ce petit recueil découvert lors d’un passage à la librairie @mots_et_images22 m’a aussi fait connaître la maison d’édition bretonne @lapartcommune et j’ai très envie de me plonger dans d’autres ouvrages publiés par cette maison d’édition. En effet, je trouve les couvertures de leur collection poésie très jolies.

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Ne vivent haut que ceux qui rêvent

Xavier Grall comme vous ne l'avez jamais lu, revisité, grâce à la création originale, en écho, de vingt-cinq auteurs et illustrateurs contemporains.



Parmi eux, le dernier texte de Joseph Ponthus, bouleversant, une ode à la vie en forme de testament littéraire.



"A l’inconnue qui me dévore"



"À quoi pensé-je, Joseph Ponthus, en commençant à écrire ces mots, en janvier 2021, à l’invitation des éditions Calligrammes pour célébrer le quarantième anniversaire de la mort de Xavier Grall ? Je me sais tout autant cancérisé, métastasé, tumorisé aux intestins, au foie, aux poumons, aux os. J’ai 42 ans et ce sera peut-être mon dernier grand texte. J’avance à tâtons sur ces mots comme je marche, avec des béquilles, croyant que ce texte retardera peut-être l’échéance, comme une prière, complainte, litanie ou supplique à je ne sais quel Dieu."

Joseph Ponthus.



Le mot des éditeurs :

Parmi les premiers poètes auxquels nous avons pensé, il y a Joseph Ponthus. Sa réponse, enthousiaste, fut immédiate : «la lecture de Solo de Xavier Grall (au moins six fois depuis hier) m’a littéralement bouleversé de justesse et de beauté.»

Que ce recueil, sur les chemins de l’amitié, soit aussi l’occasion de lui rendre hommage.

À découvrir, en fin d'ouvrage, l'enregistrement de son texte lu par le poète Yvon Le Men.

https://www.calligrammes-editions.fr/


Lien : https://www.facebook.com/cal..
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Que la terre te soit légère

De la mort de son père, Pierre Tanguy en a fait ce livre.



Un livre qui raconte la cavale blanche, la mort au petit matin, le deuil, la souffrance de la maman, la douleur.



C'est bien écrit, sans être larmoyant, j'ai trouvé les textes entourés d'une douce émotion.

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Un Chant Parmi les Ombres

Un petit livre lu dans le cadre du comité de lecture de Rue des livres.



''Un chant parmi les ombres'' se lit facilement.



Des courts textes qui questionnent sur la religion, la vie éternelle, l'auteur y évoque ses grands-parents, ses parents, ses petits-enfants... et au passage on y croise un petit écureuil et le chant du rouge-gorge.
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Ici-même

Marie-Hélène Prouteau. Ici même est un recueil réalisé à quatre mains par le poète Pierre Tanguy et le plasticien Michel Remaud, et publié aux éditions La Part Commune. Ce n’est pas la première fois que cette maison d’édition associe deux artistes. Déjà, avec Tango-Monde, elle avait couronné le double travail du peintre Mariano Otero et du poète Jean-Louis Coatrieux.

Alain Kervern nous éclaire dans la postface du recueil : cette forme d’association est celle du « haïga », genre traditionnel japonais qui combine des haïkus et des images autour d’une même réalité, sur un même support. Dès la couverture, la tonalité si caractéristique de l’univers poétique de Pierre Tanguy est posée : la simplicité du titre, Ici même, saisit par son minimalisme. Pierre Tanguy, qui est l’auteur d’une œuvre poétique importante éditée en grande partie à La Part Commune, a écrit d’autres recueils de haïkus, Haïkus du chemin en Bretagne intérieure, Haïkus de sentier de montagne. La singularité de celui-ci est que la sensibilité du poète, qui capte si bien l’ordinaire de la vie, une marche face à la mer, le vélo dans les dunes de Bretagne, entre ici en connivence avec celle de Michel Remaud. Ce peintre non figuratif a réalisé d’autres livres d’artiste avec des poètes comme Gilles Baudry, Erwann Rougé, Gilles Plazy, Jean-Pierre Boulic, Alain Le Beuze, Daniel Kay… Voici ce qu’il écrit du livre d’artiste : « Objet précieux puisqu’il naît du partage et de la rencontre entre deux êtres, entre deux arts — un poète et un peintre ou un graveur, un photographe, un sculpteur, un musicien qui se trouvent, s’accordent et partent ensemble à la découverte de territoires intérieurs encore ignorés d’eux-mêmes pour lui donner naissance ». Double dynamique artistique, gage d’une créativité stimulante.



Le recueil est divisé en trois moments, « Sur la côte », « Dans les terres », « Au jardin ». Les lieux sont à peine localisés géographiquement, avec une imprécision voulue pour aller vers l’universel. Le lecteur assiste à un double mouvement dans l’espace et dans le temps : le poète se promène, hiver comme été, s’arrête pêcher sur la grève ou cueillir des mûres, progresse plus avant, de la mer vers ce jardin. À vélo, à pied, on le suit dans une chapelle dédiée à sainte Anne, on a froid sous l’averse de grêle, on entre dans un jardin de moines, on admire les mimosas, on s’arrête avec lui devant des giroflées qui lui font penser à sa mère qui les a plantées. Cette poésie de chaque instant est l’occasion de déambulations dans les lieux et en soi-même. Bien sûr, il y a l’attrait des lieux, la fontaine aux fougères, un calvaire, une statue de granit « qui chevauche un cerf », les oies sauvages sur l’estran, le moulin à blé noir, les rochers à marée basse. Mais tout est intériorisé dans ce paysage mental qui, pour les deux artistes, est celui de la Bretagne qui les a vus naître et où ils demeurent.




Lien : https://terresdefemmes.blogs..
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La cueillette des mûres

Ce petit livre de poésie nous emmène dans la campagne, sur les talus avec les poèmes de l’auteur, mêlés à des citations d’autres auteur.ice.s du monde. Les textes beaux et épurés nous font vivre la sensation de la fin de l’été, les épines des ronces sur les bras, la douceur et le parfum des mûres sur la langue, la chaleur du jus dans la bassine à confiture… Le livre m’a rappelé beaucoup de souvenirs d’enfance où on allait en famille ramasser des mûres, et des souvenirs plus récents de ces deux dernières années, où j’ai retrouvé cette joie avec mon amoureuse. La ruralité, la nostalgie et les sensations sont au cœur de ce petit livre.
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Haïku du chemin en Bretagne intérieure

Ces haïku sentent bon la campagne bretonne. Chaque petit poème de trois vers est une sensation, une vision de ce qui se passe sur les chemins au gré de la déambulation du poète.

Déclinés selon les quatre saisons, on suit une année d'évolution de la nature, entre les oiseaux, les chats, les passants, les pêcheurs et bien d'autres habitants divers de Bretagne.

De beaux textes qui se savourent, qui laissent place à l'imagination et à la scène qui se forme dans la tête du lecteur.
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Sous un ciel de chardon bleu

Hommage au bord de mer... L'auteur nous parle de sa terre natale, le Nord-Finistère, et surtout de l'attrait de sa côte, à la fois changeante et immuable. Textes courts, photos en noir et blanc, au fil des pages une déclaration d'amour à sa terre, comme on effeuille une pâquerette: je t'aime, un peu, beaucoup, surtout passionnément...
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