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3.7/5 (sur 507 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Bellon , le 17/11/1900
Mort(e) à : Paris , le 12/10/1960
Biographie :

Pierre Véry, né à Bellon le 17 novembre 1900 et mort à Paris le 12 octobre 1960, est un écrivain français. Auteur de romans policiers, il a également écrit de nombreux ouvrages pour la jeunesse. Son roman le plus célèbre est probablement « Goupil-Mains rouges » dont l'adaptation par Jacques Becker en 1943 fut l'un des plus grands succès cinématographiques de l'Occupation.

Il naît en 1900 dans la ferme du Couret à Bellon en Charente. Son père est professeur de mathématiques et sa mère lui raconte des histoires merveilleuses. Ces paysages charentais formeront les décors de Pont Egaré, de Goupi-Mains rouges, des Métamorphoses.
Après Condé-sur-Noireau et Angoulême, où il est lycéen, le voici en 1913 au pensionnat de Sainte-Marie de Meaux, où il crée la société secrète des Chiche-Capon et dont il fera le cadre des « Disparus de Saint-Agil ». À la même époque, ses parents s’installent 111 rue Lauriston à Paris.
Plusieurs petits métiers plus tard, ainsi que quelques courses cyclistes et tentatives de tour du monde avec son ami Pierre Béarn, Pierre Véry ouvre en 1924 la Galerie du Zodiaque, une librairie d’occasion 52 rue Monsieur-le-Prince à Paris. Jusqu’en 1932, date à laquelle il revend la librairie à Pierre Béarn, il voit passer nombre d’écrivains. Il tâte aussi du journalisme littéraire, pour le Journal littéraire et Paris Journal, et continue d’écrire pour lui-même.
En 1930, il reçoit le premier prix du meilleur roman d’aventures pour « Le Testament de Basil Crookes ». En 1938, le grand public le découvre au cinéma avec l’adaptation des Disparus de Saint-Agil parus trois ans plus tôt. Dans ses romans comme dans ses scénarios, le merveilleux côtoie la peur d’une façon particulière.
Il habite rue du Boccador dans les années 1950 et meurt subitement d'une crise cardiaque en 1960. Il venait régulièrement passer quelques semaines de ses vacances à Saint-Romain, où son père habitait une partie de l’année. De son mariage avec Jeanne Rouvin, Pierre Véry a eu trois enfants : Madeline, Dominique et Noël ; ce dernier, célèbre opérateur cinématographique et promoteur en France du steadicam, s'active afin que reste vivace le souvenir de l'œuvre de son père.
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Source : Wikipedia
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Goupi-Mains rouges de Pierre Véry (1956 / France Culture). Émission d'André Delferrière. Adaptation du roman de Pierre Véry : Serge Douay. Production : Anita Soler-Delferrière. Réalisation : Ange Gilles. 1ère diffusion le 28 juillet 1956. Photographie : Pierre Véry en 1925. Adaptation radiophonique par La Compagnie Art et Travail du roman de Pierre Véry, qui raconte l'histoire d'une famille charentaise de paysans rusés, les Goupi. Le père Goupi fait revenir son fils de Paris, censé être devenu un homme important et y avoir acquis une bonne situation, avec l'intention de le marier à sa cousine. Mais la jalousie de “Tonkin”, un autre de ses cousins, face à ce nouveau venu de citadin, fera de la nuit de son arrivée une nuit d'agitation et de crimes inexpliqués qui sèmeront la panique et le doute au sein de la famille. Avec : Léopold Goupi “Mains rouges” : Constant Rémy “Tonkin” : Robert Murzeau Eugène Goupi “Monsieur” : Jacques Carré “Mes sous” : Albert Gercourt “L'Empereur” : Charles Camus “La Loi” : Julien Lacroix “Dicton” : Henry Prestat Jean des Goupi : Jacques Anquetil Eusèbe : Jacques Sarthou Minain : Jean-Charles Thibault L'instituteur : René Alié L'employé de la gare : Jean Loisel “Doux Jésus” : Anita Soler “Muguet” : Anne-Marie Rochand Marie des Goupi : Régine Serva “Cancan” : Yvonne Villeroy Juliette : Madeleine Lhote Madeleine : Emilienne Laffont Source : France Culture

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Citations et extraits (100) Voir plus Ajouter une citation
Les poteaux indicateurs, il les considérait comme autant de pièges, autant de judas en uniforme bleu : des espèces d'employés de la police. D'ailleurs, dans "poteau indicateur", il y a indicateur : ce qui veut tout dire !
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D'un geste sec, M. Boisse referma le "roman " du numéro 95 et prophétisa :
- Vous verrez ce que je vous dit. Dans dix ans, ce galopin écrira des romans policiers! Quelle misère !
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- Quand je vous le disais, conclut mélancoliquement Martin, que l'on ne perd pas toujours son temps, en lisant des romans ! ...
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La main à plume vaut la main à charrue ...
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J'aime le spectacle des fêtards qui boivent aux lumières. Ils offrent un petit air "outre-tombal" qui alimente en moi une délectation saumâtre. Galants oiseaux de nuit, élégants ivrognes au sourire raide, femmes violemment fardées, mais, sous le fard, se trahit la beauté défait. Accusant les creux, les trous d'ombre, l'éclairage dur met en relief les parties osseuses de la face, bombe les fronts, vide les arcades sourcilières, affûte les nez, fait saillir les mâchoires, dessine le rire silencieux de la tête de mort.
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C’est lorsqu’on l’a tué que le héros se révèle le plus redoutable. Car mort, il devient immortel.
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Ils arpentaient les corridors, les salles de classe, se penchaient sur les pupitres dans l'espoir d'y trouver leurs noms, gravés par eux, au canif, jadis. Mais ce n'étaient plus les mêmes pupitres : tout s'use!
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C'est la douce et sévère Bretagne qui a franchi les grandes eaux pour venir se glisser, tendrement, sous le corps de Claès, afin que son enfant en exil meure pourtant sur la terre natale ...
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Les miracles ne volent pas par couple, ordinairement.
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En classe d'histoire, on se permettait d'effarants mariages de rois et de reines, on grimpait allégrement aux arbres généalogiques...
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Les n° des CHICHE-CAPON sont:

7,22,95
8,9,5
13,101,4
89,90,91

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