puisque les conceptions de la richesse et de la valeur imposées par le capitalisme sont au cœur même de la crise globale qu'il traverse, les finalités du travail, la répartition des richesses et le mode d'appropriation de la nature sont remis en cause. C'est à cette triple révolution nécessaire que renvoient les propositions de réduction des inégalités, de baisse du temps de travail et de démarchandisation de la société...
la société doit devenir la libre association d'hommes et de femmes, libres de toute domination quelle qu'en soit la nature et le caractère » et « La question autogestionnaire revient dans l'actualité, avec cependant le risque, à défaut d'un intellectuel collectif, de mêler inconsciemment débrouillardise et absence d'intervention vers les pouvoirs et la propriété
En s'appropriant les pouvoirs de faire autre chose, autrement : développer des pratiques autogestionnaires et de coopérations étendues, pour donner un cours nouveau aux activités humaines en vue d'un bien être universel, sécurisé, libéré du passage obligé par la consommation marchande.
Au nom d'un certain anti-économisme, les catégories de la critique de l'économie politique sont récusées, à tort car la ''théorie de la valeur'' n'est pas une théorie économique mais une théorie des rapports sociaux
La notion de majorité ne suffit pas résoudre ce que doit être la démocratie.
Ainsi, pour chaque situation, l'accent est mis sur la nécessité de contester la propriété privée et la réflexion ouverte sur le moyen d'assurer un réel pouvoir d'intervention directe des citoyens associés.
penser la (ou les) transition(s) d'une société inégalitaire, gaspilleuse et prédatrice à une société solidaire, économe et protectrice », et donc sur notre « rapport au temps
le rapport capital/travail continue de structurer le monde mais toutes les formes de domination ne s'y réduisent pas
la nature a une valeur d'usage qui est incommensurable à toute valeur économique