Nationalité : Pays-Bas
Né(e) à : Utrecht , le 03/12/1921
Mort(e) à : Pont-Scorff , le 17/07/2016
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Né(e) à : Utrecht , le 03/12/1921
Mort(e) à : Pont-Scorff , le 17/07/2016
Biographie :
Pierre de Grauw, pseudonyme de Petrus Michiel de Grauw, est un peintre, sculpteur et médailleur néerlandais.
En 1943, il entre au noviciat de l’ordre des "Ermites de Saint-Augustin" à Witmarsum (en Frise, aux Pays-Bas) puis suit la formation philosophique et théologique dispensée par son ordre. En 1950, il est ordonné prêtre, à Nimègue.
En 1950, il est envoyé en France avec quelques confrères, pour y réinstaller une branche de son ordre absent de France depuis la Révolution française de 1789. L’archevêque de Paris confie aux Augustins la paroisse de Bagneux (Hauts-de-Seine). En 1952, il exerce des fonctions de vicaire. En 1956, il devient aumônier du collège Saint-Gabriel à Bagneux.
Parallèlement et depuis les années 1960, il est aumônier adjoint des écoles d’art de Paris, puis aumônier titulaire de l’École nationale supérieure des arts appliqués et des métiers d'art, communément dénommée "École Olivier-de-Serres", fonction qu’il continuera d’exercer jusque dans les années 1980.
De 1981 à 1996, Pierre De Grauw enseigne la sculpture aux Ateliers d’arts plastiques de la municipalité de Bagneux.
Pratiquant la peinture et la sculpture dès sa jeunesse, en autodidacte, il est l’auteur de plusieurs œuvres monumentales installées en France et aux Pays-Bas. Pierre de Grauw a exploré la plupart des grandes techniques artistiques : dessin et peinture (fresque, huile, encre, mine de plomb…), gravure (pointe sèche et linogravure), et surtout la sculpture. Il a travaillé de très nombreux matériaux : bois (avec une prédilection pour le chêne et les traverses de chemin de fer), pierre, plâtre, bronze, cuivre, terre cuite, papier.
Depuis 2012, un musée dénommé "Espace Pierre de Grauw" lui est dédié par la commune de Pont-Scorff (pays de Lorient en Morbihan, Bretagne), à laquelle il a légué son fonds d’atelier et ses archives. Cette collection regroupe des œuvres caractérisées par des thèmes bibliques. Elle se signale par une unité et un questionnement existentiel profond qui accompagnent l’évolution de l’artiste depuis plus de soixante ans.
site : http://pierredegrauw.com/
+ Voir plusPierre de Grauw, pseudonyme de Petrus Michiel de Grauw, est un peintre, sculpteur et médailleur néerlandais.
En 1943, il entre au noviciat de l’ordre des "Ermites de Saint-Augustin" à Witmarsum (en Frise, aux Pays-Bas) puis suit la formation philosophique et théologique dispensée par son ordre. En 1950, il est ordonné prêtre, à Nimègue.
En 1950, il est envoyé en France avec quelques confrères, pour y réinstaller une branche de son ordre absent de France depuis la Révolution française de 1789. L’archevêque de Paris confie aux Augustins la paroisse de Bagneux (Hauts-de-Seine). En 1952, il exerce des fonctions de vicaire. En 1956, il devient aumônier du collège Saint-Gabriel à Bagneux.
Parallèlement et depuis les années 1960, il est aumônier adjoint des écoles d’art de Paris, puis aumônier titulaire de l’École nationale supérieure des arts appliqués et des métiers d'art, communément dénommée "École Olivier-de-Serres", fonction qu’il continuera d’exercer jusque dans les années 1980.
De 1981 à 1996, Pierre De Grauw enseigne la sculpture aux Ateliers d’arts plastiques de la municipalité de Bagneux.
Pratiquant la peinture et la sculpture dès sa jeunesse, en autodidacte, il est l’auteur de plusieurs œuvres monumentales installées en France et aux Pays-Bas. Pierre de Grauw a exploré la plupart des grandes techniques artistiques : dessin et peinture (fresque, huile, encre, mine de plomb…), gravure (pointe sèche et linogravure), et surtout la sculpture. Il a travaillé de très nombreux matériaux : bois (avec une prédilection pour le chêne et les traverses de chemin de fer), pierre, plâtre, bronze, cuivre, terre cuite, papier.
Depuis 2012, un musée dénommé "Espace Pierre de Grauw" lui est dédié par la commune de Pont-Scorff (pays de Lorient en Morbihan, Bretagne), à laquelle il a légué son fonds d’atelier et ses archives. Cette collection regroupe des œuvres caractérisées par des thèmes bibliques. Elle se signale par une unité et un questionnement existentiel profond qui accompagnent l’évolution de l’artiste depuis plus de soixante ans.
site : http://pierredegrauw.com/
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Citations et extraits (11)
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On a depuis toujours, séparé Dieu de l'homme.
Ou, plus exactement l'homme a toujours cherché Dieu en
dehors de lui-même, ailleurs.
Il l'a cherché dans les idoles, les sanctuaires, les religions, sur les hauteurs, au ciel, ailleurs, toujours ailleurs!
Pourtant c'est en lui-même que l'être humain doit
scruter le mystère, entendre le mot indicible, ce silence ténu.
P31 Sculpture En elle même
Ou, plus exactement l'homme a toujours cherché Dieu en
dehors de lui-même, ailleurs.
Il l'a cherché dans les idoles, les sanctuaires, les religions, sur les hauteurs, au ciel, ailleurs, toujours ailleurs!
Pourtant c'est en lui-même que l'être humain doit
scruter le mystère, entendre le mot indicible, ce silence ténu.
P31 Sculpture En elle même
Ne crains pas quand l'homme s'enrichit
quand s'accroît la gloire de sa maison
à sa mort, il n'en peut rien emporter
avec lui ne descend pas sa gloire...
L'homme dans son luxe ne comprend pas,
Il ressemble au bétail qu'on abat.
p 26 Psaume 48 ( h 49)
quand s'accroît la gloire de sa maison
à sa mort, il n'en peut rien emporter
avec lui ne descend pas sa gloire...
L'homme dans son luxe ne comprend pas,
Il ressemble au bétail qu'on abat.
p 26 Psaume 48 ( h 49)
Bien après avoir réalisé le groupe des «Sept Prophètes››,
j'ai sculpté dans la dernière traverse de chemin de fer qui me restait
Le Dernier Prophète...
Tout en travaillant ce bois récalcitrant, je découvris que,
dans l'histoire des hommes il n'y aurait jamais de dernier prophète.
Tant qu'il y aura des hommes il y aura des prophètes, car chacun de
nous aura toujours besoin qu'on lui rappelle avec force ce que doit être
l'homme et sa dignité.
Un philosophe chinois dit qu'un artiste doit être réceptif, réceptif à la
lumière, aux couleurs aux formes et qu'il doit vénérer sa réceptivité.
La vocation artistique et la vocation prophétique n'exigent-elles pas la
même réceptivité, la même écoute, le même discernement des signes
du temps, la même attention à tout ce que les agissements des hommes
peuvent cacher à l'intérieur de leur histoire ?
P125
j'ai sculpté dans la dernière traverse de chemin de fer qui me restait
Le Dernier Prophète...
Tout en travaillant ce bois récalcitrant, je découvris que,
dans l'histoire des hommes il n'y aurait jamais de dernier prophète.
Tant qu'il y aura des hommes il y aura des prophètes, car chacun de
nous aura toujours besoin qu'on lui rappelle avec force ce que doit être
l'homme et sa dignité.
Un philosophe chinois dit qu'un artiste doit être réceptif, réceptif à la
lumière, aux couleurs aux formes et qu'il doit vénérer sa réceptivité.
La vocation artistique et la vocation prophétique n'exigent-elles pas la
même réceptivité, la même écoute, le même discernement des signes
du temps, la même attention à tout ce que les agissements des hommes
peuvent cacher à l'intérieur de leur histoire ?
P125
L'irréversible, n'est pas un caractère du temps parmi d'autres caractères, il est la temporalité même du temps..
Celui qui regarde en arrière se cristallise.
p70 Sculpture, La femme de Loth.
Celui qui regarde en arrière se cristallise.
p70 Sculpture, La femme de Loth.
Créer c'est faire le vide
pour que les choses puissent
exister dans la plénitude.
pour que les choses puissent
exister dans la plénitude.
Dieu n'est pas l'être suprême au-dessus de nous, dont on peut discuter de l'existence comme d'un objet séparé de nous.
Dieu est le fondement de l'être, le fondement de toute chose et de nous-mêmes.
Il est au plus profond de nos recherches, dans quelque domaine que ce soit.
p 69 Psaume 102(h103)
Dieu est le fondement de l'être, le fondement de toute chose et de nous-mêmes.
Il est au plus profond de nos recherches, dans quelque domaine que ce soit.
p 69 Psaume 102(h103)
Tard je vous ai aimée, beauté si ancienne et si nouvelle,
tard je vous ai aimée.
C'est vous qui étiez au dedans de moi et moi j'étais au dehors.
(Livre X chapitre 27, St Augustin Les Confessions]
p31 Sculpture Femme en elle même
tard je vous ai aimée.
C'est vous qui étiez au dedans de moi et moi j'étais au dehors.
(Livre X chapitre 27, St Augustin Les Confessions]
p31 Sculpture Femme en elle même
L'homme est semblable à un souffle;
ses jours sont comme l'ombre qui passe.
Psaume 144/4
p36
ses jours sont comme l'ombre qui passe.
Psaume 144/4
p36
Elle était devenue gardienne du silence comme d' un trésor.
Sculpture : L'Adolescente. p36
Sculpture : L'Adolescente. p36
Dans la Bible, il est dit que Dieu a créé l'homme à son image.
N'est-ce pas l'inverse ?
En découvrant son habileté à parler, l'homme s'est empressé d'en attribuer la source et le déclenchement à un Dieu; un Dieu qui parle...
N'est-ce pas l'inverse ?
En découvrant son habileté à parler, l'homme s'est empressé d'en attribuer la source et le déclenchement à un Dieu; un Dieu qui parle...
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