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4.05/5 (sur 35 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Ambert, Puy-de-Dôme , le 15/12/1859
Mort(e) à : Paris , le 31/01/1936
Biographie :

Pierre Girauld de Nolhac, dit Pierre de Nolhac, est un humaniste, historien et poète parnassien français.

Après des études au Puy-en-Velay, à Rodez et à Clermont-Ferrand, Pierre de Nolhac se rend à Paris en 1880 pour préparer une licence de lettres à la Sorbonne et à l'École pratique des hautes études, où il sera plus tard directeur d'études. Membre de l'École française de Rome en 1882, il y travaille notamment sur l'humanisme italien du XVIe siècle. Nommé en 1886 attaché au musée de Versailles, il en devient le conservateur en 1892, y ouvre une chaire d'histoire de l'art relevant de l'École du Louvre en 1910, puis prend sa retraite au musée Jacquemart-André en 1920. Il est élu membre de l'Académie française en 1922.

Son action au musée du château de Versailles a été déterminante, puisqu'il a largement contribué à sa modernisation et à en reconstituer les collections, notamment celle du mobilier, qui avait été dispersée pendant la Révolution française. Il joua un rôle dans les préparatifs de la signature du traité de Versailles qui eut lieu dans le château en juin 1919.

Pierre de Nolhac a laissé une œuvre abondante consacrée en majeure partie à l’histoire, en particulier à l’humanisme pendant la Renaissance. Lors de son séjour à l'École française de Rome (1882-1885), il avait découvert à la Bibliothèque vaticane des manuscrits inédits de Pétrarque, ce qui lui permit de faire avancer la connaissance à son sujet. Sa monographie sur Fulvio Orsini fait encore autorité. Il a également consacré plusieurs ouvrages à la reine Marie-Antoinette et au château de Versailles. Son œuvre comme poète fut reconnue en son temps, notamment par son ami le poète italien Gabriele D'Annunzio.
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Source : Wikipedia
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Pierre de Nolhac
LES MYTHES

Les mythes d'autrefois illuminaient notre âme
Des secrets de la mer, des forêts et des cieux,
Et les marins d'Hellas en propageaient la flamme
Sur la nef toujours prête au voyage des dieux.

Nous sommes aujourd'hui, par l'étincelle et l'onde,
Les maîtres de la vie en nos villes de fer:
Mais qui consolera la tristesse du monde?
Et quelle est la chanson qui chante sur la mer?
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Pierre de Nolhac
LE PRECEPTE

Taille le Paros d'un ciseau paisible,
Sculpteur d'Athéna!
Pour rendre vivant le rêve invisible
Qu'un dieu te donna.

Ecarte de toi le désir qui laisse
Le coeur tourmenté;
C'est de la raison et de la sagesse
Que naît la beauté.
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SONNET POUR HÉLÈNE

Lorsque Ronsard vieilli vit pâlir son flambeau
Et connut le néant des gloires passagères.
Il voulut échapper aux amours mensongères
Et d'une chaste fleur couronner son tombeau.

Faisant don de sa Muse et de son cœur nouveau
A la jeune vertu d'Hélène de Surgères,
Il confia ce nom à des rimes légères
Et son dernier amour ne fut pas le moins beau.

Ils se plaisaient ensemble à fuir les Tuileries
Et devisaient d'Amour sur les routes fleuries,
D'Amour, honneur des noms qu'il sauve de périr.

Le poète songeait, triste qu'elle fût belle
Alors qu'il était vieux et qu'il allait mourir ;
Mais elle, souriait, se sachant immortelle.
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En même temps que le Château Neuf s’élève et que la ville commence à se bâtir, le travail des jardins reçoit un plus grand développement et il s’y produit également une transformation complète. La période qui correspond à l' exécution du plan de Le Vau est celle de la plus féconde activité de Le Nôtre. Presque tout ce qu'on appellera bientôt « les Bosquets de Versailles » est aménagé définitivement entre le moment où le petit château est cc enveloppé » et celui où le Roi transporte à Versailles le lieu de sa résidence. Mais ces créations dans les jardins peuvent se diviser en deux séries distinctes, que séparent assez bien les grandes fêtes de 1674.
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Madame Vigée-Le Brun avait vu reparaître à ses côtés , au Salon de 1787, son éternelle rivale. Madame Labille-Guiard . Auprès du portrait de la Reine, on admirait un tableau presque aussi important, qui représentait Madame Adélaïde dans ses appartements, en grand manteau de velours rouge ; Madame Guiard y joignait un vigoureux portrait de Madame Elisabeth et une tête d'étude au pastel, faite en vue du portrait de Madame Victoire. De tels morceaux, d'une exécution moins souple dans les chairs que ceux de Madame Le Brun, mais supérieurs dans les accessoires et les étoffes, permettaient à bien des connaisseurs d'afficher leur préférence pour l'artiste que les tantes du Roi avaient adoptée et à qui un brevet royal venait de conférer le titre de « peintre de Mesdames ». Le peintre de Marie-Antoinette était persuadée que Madame Guiard « essayait, par tous les moyens imaginables, de la noircir dans l'esprit de ces princesses » . Elle se défendait du moins, devant le public, par une exposition d'une richesse extraordinaire : un grand tableau de famille, la marquise de Pezay et la marquise de Rougé avec ses enfants ; d'autres portraits : la comtesse de Béon , le jeune baron d'Espagnac, Madame de la Briche, Madame de Lagrange ; plusieurs « portraits et études sous le même numéro », puis trois morceaux qui formaient un ensemble amusant et nouveau dans son œuvre.
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Dans les courtes semaines qu'il a passées à Rome, en trois fois, dans l'hiver et le printemps de 1509, Érasme s'est donné tout entier à l'étude des mœurs et aux plaisirs de l'amitié. 11 a vécu de la vie romaine, et nous pouvons nous figurer assez exactement ses relations et l'emploi de son temps^. Il arrivait précédé d'une renommée déjà brillante; aussi fut-il entouré et fêté par un groupe nombreux d'humanistes et de lettrés. Il retrouva Scipion Gartéromachos , attaché quelque temps à la maison du cardinal Galeotlo Franciotti délia Rovere, neveu de Jules II, et qui venait de perdre son protecteur. Il noua avec lui une intimité de tous les instants, interrompue seulement par le départ de Gartéromachos pour Bologne. L'aimable helléniste entrait chez lui à l'improviste, l'après-midi, et ils s'oubliaient tous deux de longues heures à causer de littérature.
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Et voici l'heure de l'Amant couronné. Dans ce parc, moins touffu, où ils ont commencé d'aimer, les deux amants se sont rejoints encore. Elle est en robe jaune assise sur un tertre ; il est à ses genoux ; elle va, de ses mains soumises, couronner enfin le front de son maître. Cet instant enchanté, un peintre ami, présent à la scène, l'immortalise. Il est placé dans l'ombre, en habit rouge, soutenant un carton sur ses genoux, et sa silhouette originale se profile discrètement, laissant tout l'espace et toute la lumière aux jeunes gens extasiés. De ses doigts frêles, elle a arrondi la guirlande au - dessus de la tète du beau berger vêtu de rose violet. La chanson d'amour est notée sur le cahier de musique ouvert sur le gazon ; un tambour basque rebondira bientôt pour l'accompagner. Sur sa stèle, dominant la scène, un petit Amour épie.
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La jeune fille était partout remarquée pour sa beauté épanouie, ce qui ne laissait pas de la gêner dans l'exercice de sa profession : « Plusieurs amateurs de ma figure, raconte -t- elle , me faisaient peindre la leur, dans l'espoir de parvenir à me plaire...; dès que je m'apercevais qu'ils voulaient me faire des yeux tendres, je les peignais à regards perdus, ce qui s'oppose à ce que l'on regarde le peintre. Alors, au moindre mouvement que faisait leur prunelle de mon côté, je leur disais : J'en suis aux yeux ; cela les contrariait un peu, comme vous pouvez croire, et ma mère, qui ne me quittait pas et avec j'avais mise dans ma confidence, riait tout bas. »
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Le Château de Louis XIV, qui abrite aujourd'hui les collections d'un grand musée historique, est déjà par lui-même un véritable musée d'art décoratif. Deux siècles particulièrement féconds, le XVIIe et le XVIIIe, quatre règnes, de Louis XIII à Louis XVI, y ont accumulé des merveilles. Sans parler des jardins, dont les grandes lignes et une partie des chefs-d'œuvre sont conservés, on trouve à Versailles, exécutés pour les maîtres les plus difficiles et par les artistes les plus habiles, les modèles les plus achevés de ces styles français qui, par une rare fortune de l'histoire, se sont successivement imposés au goût européen.
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Il ne faut pas juger Jean-Marc Nattier sur les oeuvres médiocres, trop répandues, qui portent son nom dans beaucoup de musées et dans quelques collections particulières. Depuis qu’il est à la mode de posséder un Nattier, comme il l’était autrefois d’avoir un Téniers ou un Raphaël, les « Nattier » se sont multipliés et courent le monde. La moindre vente de tableaux présente au catalogue ce nom redevenu fameux, et, bien entendu, c’est toujours pour un portrait de femme célèbre, une « Madame de Châteauroux » ou une « fille de Louis XV ». Ces illusions flattent des vanités ou servent des intérêts ; mais ce qui doit y perdre, c’est assurément la gloire de l’artiste.
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