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Critiques de Pierre de Vallombreuse (5)
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Y a-t-il la lune chez toi ?

Ce qu'il a fait est intéressant. Ce qu'il raconte pourrait l'être aussi. Sa manière de raconter est un peu ennuyeuse. Je respecte tout à fait ce qu'il a réalisé. Mais sa manière de jeter l'opprobre sur tout ce qui diffère de ses actions et convictions est insupportable.

Son livre est plutôt un pamphlet contre ce que font les autres alors qu'il aurait intéressant qu'il nous peigne ce qu'il fait.
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Une classe américaine

Pendant deux ans, entre 2019 et 2020, Pierre de Vallombreuse a suivi Jason Davis, originaire de l'Iowa, alors qu'il vient d'être recruté comme professeur principal dans une école primaire de Portland, Kairos, fondée par quatre afro-américaines qui souhaitent mettre à mal la ségrégation persistante dans cette ville à dominante blanche.



Face à des élèves principalement afro-américains, latino-américains, dans des situations précaires, l'enseignant débutant va apprendre au pied levé un métier exigeant, dans la douleur, le doute, les petites erreurs qui coûtent cher face à une classe, dans sa posture de blanc, également, n'ayant jamais connu personnellement la ségrégation. Apprentissage qui laisse des traces sur Jason, ce que nous montrent tout autant l'introduction que nous fait le photographe pour nous présenter son projet et ses acteurs, que les portraits en pied qu'il fait de lui au fil des semaines, des mois, des années.



Il est touchant ce photoreportage, qui dessine avant tout le portrait d'un idéaliste qui découvre la réalité du métier, qui souhaite faire réussir sa classe, à instaurer un climat de travail bienveillant, où chacun doit s'apprivoiser, qui plus est dans un système éducatif où des enfants ont très tôt connu les discriminations, avant de trouver, enfin, à Kairos, une vision des choses qui tente de les réconcilier avec lui. Et cet idéaliste, il y parviendra, à force de questionnements sur ses pratiques, de travail sur sa manière d'enseigner et sur son relationnel avec des élèves maltraités par l'école précédemment.



Il est touchant aussi, ce photoreportage, particulièrement en ce que je me suis reconnue en cet enseignant qui, plus qu'un métier, va y trouver une véritable vocation, malgré les difficultés rencontrées au quotidien.



Il est touchant enfin, ce photoreportage, en ce qu'il met particulièrement bien en valeur, grâce à des photographies prises sur le vif, ou au cadrage vraiment bien choisi, la relation progressive qui s'installe entre Jason et la classe, entre défiance primaire et confiance finale.



Avec Une classe américaine, je découvre un photographe dont j'aime autant le travail graphique que les thématiques qu'il souhaite aborder grâce à celui-ci : je vais donc, avec plaisir, découvrir le reste de ses photographies, davantage centrées sur les peuples autochtones, ce qui a aussi, foncièrement, le don de m'interpeller.
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Une classe américaine

Pendant 2 ans, accompagné de son appareil photo, l’auteur suit un enseignant et sa classe à Portland, marquée par la ségrégation. Le groupe scolaire en question, été co fondé par 4 Afro Américains, réunit des élèves qui ne sont pas issus de milieux privilégiés. Le professeur doit ainsi faire évoluer sa conception du métier pour les accompagner vers la réussite scolaire.

L’auteur nous plonge dans l’ambiance de cette classe avec une succession de photographies, certaines accompagnées du témoignage du professeur. Ce déroulé chronologique illustre l’évolution de la relation entre le professeur et les élèves, de la défiance à la complicité… avec beaucoup d’émotions.


Lien : https://www.carnetsdeweekend..
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Souveraines

J'ai apprécié l'ensemble mais j'ai été géne par le côté intrusif de certaines photos et jugeant de certains textes. C'est un projet intéressant mais pas assez travaillé et respectueux à mon goût. Il y a 4 communautés présentés et très très peu de textes. Certaines photos sont quand même très belles.
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Y a-t-il la lune chez toi ?

Connaissez vous Pierre de Vallombreuse? Si ce nom ne vous dit rien, rassurez vous, c'était également mon cas avant de lire Y'a t-il la lune chez toi, publié chez Le passeur édition depuis le 17 avril dernier.



Et après le livre de Pierre Antony Allard, l'ancien directeur de la photo du mythique studio Harcourt, c'est donc la seconde fois que les éditions Le passeur me font découvrir un photographe à la carrière riche et truffé d'anecdotes.



Car, vous l'aurez compris, Pierre de Vallombreuse est photographe et reporter pour différents magazines (Géo, Le Figaro magazine, Le Monde, Newsweek, El País, etc.). Ses photos ont fait le tour du monde et il est à l’origine de nombreuses expositions et beaux livres, dont Peuples (2006) et Hommes Racines (2012). Il a constitué un fond photographique unique de 140 000 clichés sur 43 peuples. Pour avoir une vue d'ensemble de ses oeuvres, n'hésitez pas à aller jeter un oeil sur son site, assez remarquable.



Pendant vingt-sept ans, Pierre de Vallombreuse est parti à la rencontre des peuples autochtones. Il conte pour la première fois ses aventures et ses rencontres de photographe voyageur hors du commun. Pierre de Vallombreuse sillonne le monde pour photographier les peuples autochtones.



Loin des rêves d’exotisme surannés, il se bat pour le respect et la juste représentation de ces populations fragilisées, dont l’héritage est d’une incroyable richesse. Il nous conte ici, pour la première fois, ses rencontres du bout du monde : les Taw Batu, peuple des Philippines à l’humour ravageur qui vit dans les grottes de Singnapan, Vossa, jeune Yi de 10 ans à l’aura mystique dans les montagnes du Sichuan, les présumés coupeurs de tête aux confins de l’Indonésie, les Mayas dans les splendeurs verdoyantes – et sanglantes – du Chiapas, la Colombie ravagée par la guerre civile, les Inuit du Grand Blanc groenlandais…



Des Arts Déco au conflit soudanais en passant par la jungle philippine, ce livre retrace le voyage intérieur et l’itinéraire photographique d’un grand témoin, artiste au regard singulier et humaniste, qui rend hommage à la précieuse diversité de notre monde.



On est au départ assez proche du concept de l'émission de France 2 "Rendez vous en terre inconnue", mais sans l'aspect voyeuriste et parfois artificiel que je déplore à cette émission (et un peu à la télé au sens général, mais cela est un autre débat)...



Et d'ailleurs, Pierre de Vallombreuse en parle de cette émission dans son livre, il devait se douter que la comparaison se ferait, et à ma grande surprise, il n'y va pas de main morte à l'égard de cette émission qu'il juge en des termes très sévères, car pour lui cette émission utilise à des fins purement lucratices ces peuples autochtones et a tendance à les infantiliser et à donner une image totalement éronnée par rapport à la réalité..Un point de vue (proche de celui de Josiane Balasko) qui mérite à coup sur d'être entendu...



Bref, un récit humaniste sincère et passionnant autour d'un type qui gagne fortement à être connu...
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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