Damaris ne pleura plus la perte de la chienne, mais son absence lui pesait dans la poitrine comme une pierre. Elle lui manquait tout le temps. Quand elle rentrait du village et qu'elle n'était pas en haut de l'escalier à l'attendre, la queue battante, quand elle préparait le poisson et qu'elle n'était pas là à la regarder avec insistance, quand elle jetait les restes sans garder le meilleur pour elle ou quand elle buvait le café le matin et n'avait personne à qui caresser la tête