AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.48/5 (sur 159 notes)

Nationalité : Italie
Né(e) à : Venise , le 15/09/1254
Mort(e) à : Venise , le 08/01/1324
Biographie :

Marchand vénitien parti vers la Chine dès l’âge de dix-sept ans aux côtés de son père, Marco Polo fut le premier artisan de la connaissance de l’Extrême-Orient en Europe.

Ses récits immortalisés dans Le livre des merveilles du monde firent le tour des cours royales et influencèrent les plus grands explorateurs, tel Christophe Colomb...

A la fin de l’année 1271, Marco Polo quitte Venise avec son père et son oncle, sans savoir qu’il ne sera pas de retour avant ses quarante-et-un ans. Il en a alors dix-sept.

Après avoir traversé Israël puis l’Iran pour parvenir à l’Asie centrale, les trois hommes traversent le désert de Gobi, et parviennent à Cambaluc en 1275. Ils y rejoignent la Cour de l’Empereur Kubilaï Khan.

Durant seize années, ils suivront l’Empereur dans les plus grandes villes et les régions les plus reculées. Kubilaï, souverain raffiné qui a rompu avec les massacres systématiques pratiqués par ses ancêtres, apprécie l’apport culturel des Vénitiens. Marco Polo maîtrise progressivement le chinois et devient diplomate. Il aurait même été gouverneur de la ville Yang-chou pendant trois ans.

Toutefois, Marco, son père et son oncle s’ennuient de Venise et prient l’Empereur de les laisser partir. Kubilaï accepte le jour où il a besoin de faire de transporter une princesse mongole jusqu’en Iran. Les Vénitiens, fort d’une longue expérience de voyages, sont désignés pour l’accompagner. Après avoir traversé Sumatra et l’Inde, ils déposent la jeune femme puis poursuivent leur route jusqu’en Italie.

Lors de leur retour à Venise, la citée est en conflit avec Gènes. Le 8 septembre 1298, Marco Polo dirige une galère lors d’une bataille maritime entre les deux puissances. La flotte vénitienne essuie une cinglante défaite et Marco est fait prisonnier.

Partageant sa geôle avec Rustichello de Pise, romancier génois, il lui dicte ses récits. C’est ainsi que naît, en langue française, le Devisement du monde, renommé par la suite Livre des merveilles du monde. Suite à la libération de Marco Polo en 1299, le livre se diffuse dans toute l’Europe et est traduit en plusieurs langues.

Après sa libération, il épouse Donata Badoer et aura trois filles.
+ Voir plus
Source : www.linternaute.com
Ajouter des informations
Bibliographie de Marco Polo   (26)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Émission "Une vie, une oeuvre", diffusée sur France Culture le 06/10/2012. Une émission de Matthieu Garrigou-Lagrange, réalisée par Anne Sécheret. Le récit de Marco Polo débute dans une prison de Gênes où on l’a enfermé. Avec lui, se trouve l’écrivain Rusticien de Pise, à qui il dicte le “Devisement du monde”, récit de ses aventures sur les routes de Chine. Cet ouvrage, écrit à quatre mains et qui connaîtra de nombreuses versions dont certaines expurgées, pose encore de nombreuses questions. Mais il connaîtra une fortune considérable, et inspirera jusqu’à Christophe Collomb ! Dans ce numéro d’Une vie, une œuvre, nous mettons nos pas dans ceux de Marco Polo, pour un voyage dans la Chine du XIIIème siècle. Nous racontons l’histoire extraordinaire de ce marchand sur la route de la soie, qui se voit confier des missions hors du commun, et devient le protégé de l’empereur des Mongols, Kubilaï Kahn. Mais ce voyage est aussi l’occasion de faire œuvre d’ethnologie, de découvrir les mœurs des peuples traversés, et de se laisser aller à croire aux légendes. Avec : - Olivier Germain-Thomas, auteur de “Marco Polo” (Folio biographies) - Philippe Ménard, professeur émérite à la Sorbonne et ancien directeur de l'Institut d'études médiévales - Danièle James-Raoul, chercheuse en Langue et littérature médiévales - Pierre Ducrozet, écrivain Source : France Culture

+ Lire la suite

Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
La cité était la plus belle de toute la Perse. Quand ils y furent arrivés ils ne purent ni aller de l'avant ni retourner sur leur pas et ils demeurèrent trois ans dans cette ville de Boukhara.
Commenter  J’apprécie          300
Voici un autre fait étonnant. Lorsque le seigneur séjourne ici (à Chang-Tou), si par hasard il fait mauvais temps, il fait appel à ses magiciens et astrologues qui sont si savants dans l'art diabolique de la magie qu'ils font en sorte d'éloigner du palais les nuages et les intempéries. Les savants qui font cela sont tibétains et cachemiriens. Ils sont idolâtres et tiennent tout leur pouvoir du diable, mais ils font croire aux autres qu'il leur vient de leur sainteté ou de la volonté divine.
(A propos de Koubilaï Khan)
Commenter  J’apprécie          180
Je vous l'assure, aucun Tartare au monde ne touche de bon gré aux choses qui sont en rapport avec la mort.
Commenter  J’apprécie          190
Quand on voyage le long du Fleuve Bleu, qui est si large qu'on dirait la mer et sur lequel circule sans cesse de nombreux et immenses bateaux, on rencontre des villes qui vivent richement du commerce et de l'artisanat.[...]
Nous finissons par arriver à l'illustre cité de Hangzhou, dont le nom signifie en français "la Cité du Ciel" parce que l'on s'y imagine être au paradis.
Commenter  J’apprécie          160
(A propos des Tartares)
Ce sont les archers les plus adroits du monde. Ce sont d'excellents guerriers et de bons soldats, plus endurants dans les batailles que les autres peuples, et des gens capables de supporter de grandes souffrances et de grandes privations.
Commenter  J’apprécie          140
Marco, le fils de monseigneur Nicolo, apprit merveilleusement bien les coutumes des Tartares, leur manière de parler, d'écrire, et leur façon de tirer à l'arc. Sachez, car c'est la vérité, qu'en peu de temps il maîtrisa plusieurs de leurs langues et quatre de leurs écritures. Il se montrait savant et avisé, et pour cela, le seigneur le tenait en haute estime.
(un seul tome de 554 pages pour ma part pour ce même isbn (grosse compilation des textes originaux), je ne comprends pas pourquoi je tombe sur ce bouquin-là, mais j'ai pas le choix...)
Commenter  J’apprécie          130
Et en ce jardin n'entrait nul homme, fors seulement ceux de méchante vie dont il voulait faire ses satellites et assassins. Au seuil de la vallée, et à l'entrée de ce jardin, il avait un château si fort et imprenable, qu'il n'avait peur de personne au monde ; on pouvait y entrer par un chemin secret ; et il était très diligemment gardé ; par d'autres endroits point n'était possible d'entrer dans le jardin, mais seulement par là. Le Vieux tenait près de lui, en sa cour, tous les fils des habitants de ces montagnes, entre douze ans et vingt, ceux du moins qui semblaient vouloir être hommes d'armes, et être preux et braves, et qui bien savaient par ouï-dire, selon Mahomet leur bien malencontreux prophète, que le Paradis était bâti de telle manière que je vous ai conté ; ils le croyaient en Sarrazins. Et que vous en dirai-je ? Quelquefois le Vieux, quand il souhaitait supprimer un seigneur qui faisait guerre ou qui était son ennemi, il faisait mettre quelques-uns de ces jeunes gens de ce Paradis, par quatre, ou dix, ou vingt ensemble, juste comme il voulait. Car il leur faisait donner breuvage à boire, par l'effet de quoi ils tombaient endormis aussitôt.
Commenter  J’apprécie          120
En l'an 1187, il advint que les Tartares se choisissent un nouveau roi qui se nommait dans leur langue Gengis Khan. C'était un homme de grande valeur, d'une grande intelligence et d'un grand courage. [...] Quand il avait conquis un territoire, il ne faisait aucun mal aux vaincus, ne causait aucun dommage à leurs biens. Il laissait seulement sur place une partie de ses hommes et emmenait le reste avec lui pour une autre conquête. C'est ainsi qu'il se comportait. Voyant qu'il les épargnait, qu'il les protégeait et les gouvernait, les habitants des pays conquis se ralliaient à lui et se comportaient en loyaux sujets.
Commenter  J’apprécie          120
A chaque relais, selon son importance, trois ou quatre cent chevaux sont en permanence à la disposition des émissaires du Grand Khan. S'ils doivent se rendre en des lieux écartés dépourvus de maisons et d'auberges, le seigneur a fait installer des relais aussi bien équipés que les autres, mais espacés de trente-cinq ou quarante milles. C'est une réalisation dont on a du mal à imaginer le coût et dont peut s'enorgueillir avec raison le seigneur.
Commenter  J’apprécie          120
Au royaume de Pasaman, les habitants se comportent aussi comme de vraies bêtes sans foi ni loi. Ils se disent sujets du Grand Khan mais, étant très loin, il ne lui paient aucun tribut. [...]
Il arrive qu'ils lui envoient des choses extraordinaires. En effet, ils ont de nombreux éléphants et aussi des licornes qui font presque la même taille. Ce sont des bêtes très laides. Elles ont le même poil qu'un buffle, les pieds d'un éléphant, une tête de sanglier sauvage qu'elles portent, comme lui, presque toujours baissée, et une corne noire très grosse au milieu du front.
(ndr : rhinocéros de Sumatra)
Commenter  J’apprécie          110

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Marco Polo (346)Voir plus

Quiz Voir plus

Sylvain Tesson

Quelle formation a suivi Sylvain Tesson ?

histoire
géographie
russe
urbanisme

10 questions
327 lecteurs ont répondu
Thème : Sylvain TessonCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..