Citations de Portia Da Costa (26)
Il n'y a qu'elle pour me mettre dans un état pareil...
Ce fut l’heure du journal télévisé, et Lizzie fit un sourire. Comme tous les hommes, John se pencha en avant et concentra toute son attention sur l’écran. Pendant la page financière, il marmonna quelques mots de désapprobation en secouant la tête.
— Oh non, mon ange, aurais-tu perdu quelques millions ? Te faudra-t-il rendre le manoir Dalethwaite ? le taquina-t-elle.
— Non, ne t’inquiète pas, dit-il en haussant les épaules. Je suis toujours prudent. Je couvre toutes mes positions. Je ne mets pas tous mes œufs dans le même panier. Mais je pense que tout le monde souhaite que la reprise soit bien meilleure.
— Tu ne crois pas si bien dire. Mme Briggs s’est vue contrainte d’augmenter de nouveau le loyer le mois dernier.
En effet. Les trois colocataires s’en sortaient à présent plutôt bien, mais Lizzie avait réfléchi à deux fois avant de faire le pari de renoncer à l’intérim pour se lancer dans la couture à temps plein. Lorsque Marie lui avait proposé de travailler à temps partiel au New Again pour arrondir ses fins de mois, elle avait sauté sur l’occasion.
Je ressens la même chose pour vous, John Smith. Tel un astre, vous illuminez ma vie...
Je n'ai jamais pratiqué le BDSM, si ce n'est un tour à cheval sur le dos de mon partenaire, et ça a fini en fiasco embarrassant plus qu'autre chose.
Avec ses grands yeux écarquillés, ses taches de mascara de la veille et sa tignasse blond cendré ébouriffée, elle avait l'air d'une poupée un brin lubrique.
A quel point était-elle novice? se demanda-t-il. Pour l'instant, elle ne revêtait pas encore cet air autoritaire dont se paraient les escorte girls professionnelles qu'il avait pu croiser.
Si seulement je pouvais vous adorer de loin, dans la chasteté, tel un chevalier d’antan se mourant pour sa dame d’un amour platonique… Si je savais écrire de la poésie romantique, je mettrais en rimes votre beauté, je décrirais les moindres facettes de votre sourire, de votre grâce, et soulignerais combien je brûle de m’agenouiller devant vous, avant d’embrasser le sol que vous auriez foulé en me quittant.
J'ai trop donné. Je suis allée trop loin. Je lui ai offert mon cœur sans retenue, et si je venais à le reprendre je n'en sortirais pas indemne.
Tout en parlant, il m'embrasse et me lèche. Il me distingue à peine dans la pénombre, mais sa voix enrouée de désir me persuade qu'il n'est pas nécessaire de voir quelqu'un pour apprécier sa beauté ; un simple contact physique suffit.
Les hommes ! Tous les mêmes… Ils se vantent de leurs conquêtes et exploitent les femmes pour lesquelles ils sont censés être aux petits soins.
Ils sont rouges. Pas n’importe quel rouge, non, une nuance riche et profonde, chantante ; celle d’un grand cru ou d’un rubis précieux. Et il y a de la dentelle blanche. Une aguichante touche d’innocence qui rend la soie grenat d’autant plus transgressive. Décadente. Une tenue de courtisane.
Oui, cela peut paraître choquant, mais je lui sauterais dessus sur-le-champ. Si j'en avais l'occasion.
Les pervers sont comme les plantes : ils meurent si vous n'étanchez pas leur soif d'attention.
-- ET MERDE, ET MERDE, ET MERDE ! GROMMELA-T-ELLE, ENCORE HALETANTE, ESPÉRANT QUE BRENT N’AVAIT RIEN entendu de sa petite escapade imaginaire.
En se tordant sur le côté, elle parvint à attraper le téléphone qui vibrait sur sa table de chevet. Elle s’apprêtait à le jeter contre le mur de sa chambre quand soudain elle se rappela qu’il s’agissait de son « téléphone de service » ; or, mis à part Brent – qui était dans la pièce d’à côté – et Shelley – qui utiliserait son numéro habituel –, il ne restait qu’une seule personne pour l’appeler sur ce nouveau téléphone.
— Hum… Allô ?
Elle avait encore le souffle court et le cœur emballé, et sentait son pouls battre entre ses cuisses.
— Bonjour, Bettie. Que faisiez-vous ? Vous semblez essoufflée.
En entendant son petit rire amusé, elle eut presque l’impression de sentir le regard moqueur de John sur elle. S’il était là, l’absence de couverture ou de drap sur elle lui montrerait clairement ce qu’elle était en train de faire.
Bon sang, sa main était même encore dans son pyjama !
Dorénavant, je proscris les vêtements trop amples qui me donnent l’air négligé. J’entends bien me comporter comme à l’époque où l’on pouvait encore avoir des formes sans que cela suscite la controverse. Marilyn Monroe serait considérée comme grosse selon les normes actuelles, alors que les hommes l’adoraient à genoux !
Souvent, ce sont les individus calmes et inoffensifs en apparence qui se révèlent les plus dangereux.
Ah, les hommes ! Ce sont tous des pervers, des indécis ou bien des types qui ne supportent pas de se laisser aller.
Ma vie est depuis longtemps un désert érotique, et maintenant que j’ai goûté à la sensualité je me découvre un appétit féroce.
Les pensées que vous m’inspirez vampirisent mes journées et gâchent mon travail, mais peu m’importe. Seul l’espoir que vous partagiez mes caprices me réconforte.
Je caresse l'idée d'infliger une correction à Daniel s'il ne pointe pas rapidement le bout de son nez. A supposer que je réussisse à inventer une punition. C'est bien beau d'avoir des fantasmes un peu osés, mais de là à leur donner corps...