- « Imaginez votre maison fouillée par les agents du FBI... vos photos de famille, livres, papiers, ordinateurs, saisis et placés sous scellés.
Imaginez-vous sans travail, sans avenir et menacé de prison.
Le gouvernement a fait tout ce qu’il a pu pour m’isoler de mes amis, de ma famille, de mes confrères.
Et on appelle ça la liberté ?
On me considère comme un traître à la nation
Nous nous dirigeons vers un état totalitaire digne d’Orwell où ceux qui tentent d’alerter sont accusés ... d’espionnage. »
- Vous y trouverez d’incroyables révélations sur les fournisseurs chargés de vendre du matériel d’espionnage aux états, de quoi pirater n’importe quel ordinateur ou téléphone.
- Ces entreprises peuvent stocker nos données pour l’éternité.
Thomas Drake travaillait lui aussi au bureau d’analyse de la NSA.
– Qu’est-ce qu’il a fait ?
– Il a exprimé ses inquiétudes, d’abord à la direction, puis au service juridique au département de la défense, et finalement aux deux comités du Congrès chargés de la surveillances des agences de renseignement.
– Que s’est-il passé ?
– Regarde.
« On m’a collé dix chefs d’inculpation : cinq dans le cadre de l’Espionage Act, un pour obstruction et quatre pour parjure. Je risque 95 ans de prison. Mon dossier ne repose pas sur une instruction légitime, mais sur une volonté de nuire, une mesure de rétorsion visant à punir un lanceur d’alerte. Imaginez votre maison fouillée par les agents du FBI, vos photos de famille, vos livres, vos papiers, vos ordinateurs saisis et placés sous scellés. Imaginez-vous sans travail, sans avenir et menacé de prison. Le Gouvernement a fait tout ce qu’il a pu pour m’isoler de ma famille, de mes amis, de mes confrères, et on appelle ça la liberté ? On me considère comme un traître à la nation. J’ai exprimé des doutes quant aux agissements de mon département en suivant la voie hiérarchique. Nous nous dirigeons vers un État totalitaire digne d’Orwell où ceux qui tentent d’alerter l’opinion sont accusés d’espionnage. »
Octobre 2011.
La surveillance de masse m’intéresse depuis longtemps.
La plupart des gens craignent d’être espionnés. Moi, j’espionne les espions.
Mais c’est un sujet difficile à traiter.
Les journaux préfèrent le sensationnalisme, les flingues, les cadavres…
Iain Overton ne faisait pas exception. Il adorait les histoires d’infiltrations, les photos volées et les crimes crapuleux.
Jusqu’ici, je n’avais qu’un projet sur les logiciels.
J’allais avoir du mal à placer mes articles.
Pour résumer, on a évoqué trois méthodes : l’interception, le piratage et la surveillance de masse. Elles s’imbriquent et constituent les principaux éléments de contrôle étatique.
Mais les lanceurs d’alerte comme Bill Binney et Snowden ont révélé...
... que la NSA leur a choisi des noms plus exotiques : Stellar, Wind, Prism ou Tempora.”