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3.79/5 (sur 167 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Marseille , le 21/11/1895
Mort(e) à : Paris , le 23/10/1984
Biographie :

Marcel Brion (21 novembre 1895 à Marseille - 23 octobre 1984 à Paris) est un romancier, essayiste et historien de l'art français. Spécialiste de la Renaissance italienne et de l'Allemagne romantique, il est élu à l'Académie française en 1964.
Fils d'avocat, Marcel Brion est né à Marseille en 1895. Au lycée Thiers, dans sa classe de sixième, il a pour condisciples Marcel Pagnol et Albert Cohen. Après avoir achevé ses études secondaires au collège Champittet, en Suisse, il suit des études de droit à la faculté d'Aix-en-Provence. Avocat au barreau de Marseille entre 1920 et 1924, il abandonne très tôt sa carrière de juriste pour se tourner vers la littérature.

Il est issu d'une famille d'origine provençale et irlandaise, le nom de Brion étant une francisation de O'Brion, et cet héritage culturel double pèsera sans doute dans son attirance pour les cultures étrangères et son goût du voyage, où il laisse s'exprimer son désir d'évasion en parcourant le monde. Son univers romanesque mais aussi son activité de critique littéraire et artistique se nourriront de cette curiosité envers l'« autre ».
Collaborateur régulier pour La Revue des deux mondes et Les Nouvelles littéraires, Marcel Brion dirige pendant vingt ans la rubrique Littérature étrangère du quotidien Le Monde. Il contribue à faire connaître au public français des auteurs tels que Rainer Maria Rilke, James Joyce ou encore Dino Buzzati.
En 1964, il est élu à l'Académie française au fauteuil de Jean-Louis Vaudoyer.

Son fils, Patrick Brion, critique et historien du cinéma, est la « voix » du Cinéma de minuit de France 3.

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Source : Wikipedia
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Vidéo de

« Vie et mort de Gérard de Nerval », conférence de Marcel Brion, à l'occasion du 100ème anniversaire de la mort de Nerval. Première diffusion le 21 mars 1955 sur la Chaîne Nationale.


Citations et extraits (234) Voir plus Ajouter une citation
L'histoire de la Gaule est l'histoire des efforts qu'une grande collectivité, qui n'a jamais été une race et qui parviendra avec beaucoup de peine à devenir une nation, accomplit pour arriver à l'existence, à la personnalité ...
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Comment ne pas être amoureux de cette Florence du XVe siècle où tout invitait à l'amour, la beauté des femmes, la douceur du printemps, les chansons des poetes, les nuits claires, les legendes mythologiques, les jardins parfumés, où les fables d'Ovide et les strophes d'Anacréon prennent une résonance puissante et tendre, tyrannique, exquise ?
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On a tort, d'ailleurs, de vouloir tout expliquer. Les objets ont leur secret. Les êtres aussi.
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J'éprouvai aussi la puissance d'un appel, intense, irrésisitible, auquel j'étais prêt à répondre, (...). Une aspiration violente vers en haut, un besoin de rejoindre le vol lent et magnifique de cet oiseau en plein ciel. Le pressentiment d'une volupté qui n'est point en elle-même son but et sa fin, mais un passage vers une jouissance plus haute, vers une connaissance plus parfaite.
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"Les nuits sont enceintes des jours des jours." Celle-ci se gonfle, en effet, comme si des prodiges nombreux la peuplaient. La lune fait ruisseler son eau féerique sur un monde qui est devenu, pour moi, nouveau et surprenant. (...)
Ne suis-je pas, moi-même, un homme très ancien que le vent a fait sortir de son tombeau profond?
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Docile à ces conseils, Louis VIII faisait bon visage aux ministres qui devaient l’aider à continuer l’œuvre paternelle. Il était encouragé par Blanche qui, elle aussi attentive et dévouée au bien des petites gens, le soutenait dans les réformes sociales qu’il avait entreprises. A l’égard des serfs, d’abord, qu’il affranchit, créant ainsi une nouvelle classe d’hommes libres, qui remplacent cette catégorie d’êtres opprimés, humiliés, dont la condition demeurait analogue par bien des traits à celle des esclaves de l’antiquité. Grâce à lui, ces pauvres diables acquirent l’indépendance, d’aller de-ci de-là, le droit de posséder en toute propriété le salaire de leur travail.
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En même temps que le catholicisme presque universellement pratiqué par les Viennois aboutissait à un quiétisme, annulant l’inquiétude spirituelle, la monarchie reposait sur un quiétisme politique. Peu enclin à revendiquer des droits tout théoriques et abstraits, désireux, avant tout, de bien vivre, en paix et confortablement, le Viennois n’avait pas, ou n’avait que très rarement, l’âme d’un rebelle. Il ne répugnait pas à un certain conformisme, bornant sa philosophie sociale à un « bien vivre et laisser vivre » qui se souciait peu de discussions sur les systèmes politiques.

Chapitre I. Vienne, ville heureuse
Quiétisme politique
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Le capitalisme, c’est-à-dire l’activité créatrice de l’argent, commença à jouer un grand rôle dans l’économie nationale, le prêt à intérêt, qui avait été regardé jusqu’alors comme une opération infamante, cessa d’être considéré avec dégoût. Les Templiers avaient donné l’exemple, en devenant les plus puissants banquiers du monde, accumulant dans leurs commanderies tous les trésors que les princes et les particuliers leur prêtaient pour qu’ils les fassent fructifier. La croisade y trouvait son compte, ce qui enlevait tout opprobre à ce trafic.
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Il arrivait toujours des événements divertissants quand on accompagnait une caravane. On se mêlait à toutes sortes d'hommes, de tous les pays et de tous les états. Mais le vrai voyage était celui qu'on faisait seul, ou escorté d'un domestique silencieux. Quand on est seul, absolument seul, en présence d'un grand soleil ou de la nuit, de la mer remuante comme un troupeau de chevaux, ou du mur des glaciers, couteaux blancs, abîmes de verre, le voyage révèle alors toute sa véritable signification.
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Que cet Orient soit réel ou mythique, que ce soit celui de Keyserling ou d'Ossendowski nommés au passage dans le Voyage, il s'agit surtout d'un Orient intérieur, celui que tout homme de pensée souhaite rejoindre au-dedans de lui-même. Combien Keyserling fut transformé par l'expérience qu'il fit de l'Inde et de la Chine, son Journal de voyage d'un philosophe le dit assez, et manifeste cette sorte de transfiguration qui s'est opérée en lui.
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