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Critiques de Quentin Tarantino (50)
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Il était une fois à Hollywood

En 2013, Quentin Tarantino avait rendu hommage à Jean-Paul Belmondo en sa présence au Festival Lumière, à Lyon.

-"JP Belmondo. le vrai gars était là, c'est la première fois que je le rencontrais".





Dans "Il était une fois à Hollywood", inspiré du film, le cascadeur Cliff Booth ( doublure de l'acteur Rick Dalton), est fasciné par l'acteur français :

-"À Bout de Souffle" est le premier film que Cliff a vu. Belmondo joue une petite frappe, et il joue sans le mettre en valeur, il le joue comme les gens le sont dans la vie ou dans la rue "





Pour Cliff, les acteurs d'Hollywood sont des acteurs, ils ne font que des trucs de cinéma, des choses qu'on attend des acteurs dans leurs films. Mais avec Belmondo, il voit une tentative de briser ce moule.

"Pussycat", une petite hippie de Charles Manson charme Cliff, en lui miauliant:

-Cascadeur? C'est mieux qu'être acteur!





Quentin Tarantino ou l'art de retarder l'action par le bavardage, le talent qui consiste à revisiter les films de genre ( ici un western/ thriller) en leur tirant la langue,Les héros qui n'en sont jamais vraiment et ce plaisir de chorégraphier la vengeance...





L'auteur a "novellisé" son film, (pour un feuilleton Netflix) et a transformé quelques scènes, en hommage au Cinéma.

Sharon Tate ( la femme de Polanski jouée par Margot Robbie) entre dans un cinéma gratuitement, en montrant à la caissière que c'est elle sur l'affiche, dans un petit rôle...

Cliff ( Brad Pitt, meilleur acteur dans un second rôle pour ce film) qui fait son cinéma à la mort de sa femme et obtient un non-lieu, alors que tout Hollywood sait qu'il l'a butée, lors d'une...dernière dispute!

Rick ( di Caprio) joue une scène avec chacun de ses partenaires, hors caméras, afin de préparer la grande scène, dans laquelle ils menacent de dégainer leur pistolet.....





Attention, vous êtes prêts? Silence, ça tourne, moteurs!

Ce film est le 2ème meilleur film de Tarantion ( 3 Golden Globe et 389 millions de dollars)

"Un livre, c'est différent, les gens ne le lisent pas d'un coup, ils y vont à plusieurs reprises_. le récit peut évoluer, il peut croître", dit-il, expliquant qu'il a mis dans le livre une scène de dialogue dans un bar que "vous ne mettriez pas dans les 40 dernières minutes d'un film". Quentin Tarentino.
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Django unchained

1858, quelque part dans le Texas... En pleine nuit, deux négriers trainent avec eux sept esclaves noirs achetés au marché de Greenville. Un homme, se présentant comme le docteur King Schultz mais reconverti en chasseur de primes, les accoste. En s'adressant aux esclaves, il leur demande si l'un d'eux n'aurait pas résidé à la plantation Carrucan. Un nègre, Django, s'avance. Le docteur lui explique alors qu'il est à la recherche des frères Brittle, leurs têtes ayant été mises à prix, et qu'il souhaiterait l'aide de ce dernier pour les retrouver, ne sachant à quoi ils ressemblent. Schultz propose 80$ pour acheter Django mais les négriers ne l'entendent guère de cette oreille, leur esclave n'étant pas à vendre. Les balles fusent, l'un des négriers est tué, l'autre blessé. Après quelques billets jetés à terre, le docteur libère les esclaves et part avec Django. Evidemment, lorsqu'ils débarquent à Daughtrey, l'aubergiste voit d'un très mauvais œil ce noir qui entre dans son saloon. Les autorités locales sont prévenues de cette intrusion. Le shérif, qui se trouve être finalement un hors-la-loi , est abattu froidement. Les deux hommes s'en sortent bien. Le docteur Schultz va ainsi prendre Django sous son aile, lui apprendre à tirer et à devenir un véritable chasseur de primes. Mais, il va également l'aider à retrouver sa femme, Broomhilda, enlevée, martyrisée et vendue aux enchères aux frères Brittle...



Une fois n'est pas coutume, le 7ème art a inspiré le 9ème... Cette version papier reprend l'intégralité du script du film de Quentin Tarantino. En effet, des scènes ont dû être coupées dans le film pour s'adapter aux exigences du cinéma. "Django Unchained", réalisé en 2012, avec au casting Jamie Foxx, Samuel L. Jackson et Leonardo DiCaprio, a connu un vif succès dans les salles obscures.

Divisé en 7 chapitres, Quentin Tarantino et Réginald Hudlin au scénario, nous plonge au cœur de cette Amérique du XIXème siècle et nous offre un western riche, quelque peu revisité, qui fleure bon la poussière, la vengeance et les règlements de compte. L'on suit la chevauchée de ces deux hommes à travers les Etats-Unis, du Texas au Tennessee, à la recherche de Broomhilda. Les personnages sont d'une force incroyable et les scènes de violence ne manquent pas.

Pour le dessin, Tarantino s'est entouré de pas moins de 4 talents, Guera en tête. L'on pourra justement regretter les différents coups de crayon propre à chacun d'eux, ébranlant quelque la lecture. Les traits sont d'une noirceur implacable, les jeux d'ombre et de lumière sont omniprésents, créant une ambiance d'autant plus sombre. Les pleines pages entre chaque chapitre sont magnifiques.

Même si cet album comporte des scènes supplémentaires par rapport au film, cela ne gâche en rien la lisibilité du scénario, bien au contraire. Avec pas moins de 280 pages, il rend magnifiquement hommage au 7ème art tant l'adaptation est fidèle.



Django Unchained... une version papier aussi réussie que le film!
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Django unchained

Une fois n'est pas coutume, c'est d'un film que l'on tira une BD.

Django, Tarantino est alors au sommet de son art, s'cusez du pneu !

Scénario chiadé, bande originale mythique, que du lourd.

Les adorateurs du film devraient y trouver leur compte, la version à bulles égalant presque celle sur grand écran.

A tous les autres que j'envie et ignorant totalement de quoi il retourne, un seul mot d'ordre, ruez-vous dare-dare sur l'objet livresque qui présente la particularité de posséder quelques plans alors gommés de la version originale..



Django est aux mains de négriers lorsqu'il croise la route du bon Dr Schulz.

Cinq minutes et quelques échanges d'amabilité plus tard, c'est en homme libre qu'il chevauche à ses côtés.

Bien plus qu'un libérateur, il deviendra son mentor.

L'homme qui fera de lui la plus fine gâchette du Sud mais également celui susceptible de lui faire retrouver les bras protecteurs de Broomhilda, sa dulcinée.



On est pas loin du sans-faute.

La particularité de ce récit, l'alternance de dessinateurs se succédant régulièrement avec un bonheur presque égal. Et c'est ce presque qui fera ici toute la différence. Si trois d'entre eux se lisent avec une continuité dans les traits presque rassurante, lorsqu'apparait Danijel Žeželj, j'avoue avoir les yeux commencer à piquer.

Trait épais, sombre, imprécis, cassant véritablement une dynamique jusqu'alors irréprochable.

Ceci étant dit et purement subjectif, rien de rédhibitoire au point de vouloir faire l'impasse.

Un découpage vivant, des dialogues à la verve rafraichissante (mention spéciale à Schulz), tout concorde finalement à ce que cette variante crépusculaire tienne la dragée haute à sa version primitive.

A découvrir ou redécouvrir fissa.



4.5/5



https://www.youtube.com/watch?v=xdOykEJSXIg
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Il était une fois à Hollywood

S’il est courant qu’un film soit l’adaptation d’un roman, il est rare, à l’inverse, qu’un roman s’inspire d’un film. Le livre Il était une fois à Hollywood a particulièrement attisé ma curiosité, car le film, que j’avais vu lors de sa sortie, doit une partie importante de son succès à des effets visuels et sonores spectaculaires, difficiles à transposer dans l’écrit. C’est de surcroît le cinéaste lui-même, un grand parmi les grands, qui prend la plume.



Pour Quentin Tarentino, être cinéaste est une mission intégrale et indivisible. Son champ réunit scénario et dialogues et réalisation et production (… et peut-être même encore d’autres spécialités). Mais un film est encadré par son format type, par ce que le public en exige, et au final, la production impose des limites. Impossible notamment de s’attarder à fouiller indéfiniment les états d’âme des personnages. Le réalisateur n’a pas pu exploiter tout ce que le scénariste-dialoguiste avait imaginé, voilà pourquoi le cinéaste a éprouvé le besoin de s’exprimer en romancier. Une manière de se poser face à un espace infini, car le lecteur a tout son temps.



Le livre et le film s’inspirent d’un épouvantable fait divers, qui me fait frissonner aujourd’hui encore, le meurtre sauvage en 1969 de la très belle et talentueuse actrice Sharon Tate, enceinte de huit mois, épouse du jeune réalisateur Roman Polanski. Les tueuses et les tueurs, drogués, étaient membres d’une secte de hippies manipulés par un gourou, Charles Manson, un délinquant crasseux et frustré.



Mais Tarantino a l’habitude d’insérer des fictions dans des histoires vraies dont il réécrit le dénouement. Le 9 août 1969, dans le livre comme dans le film, Sharon Tate se porte très bien, merci pour elle. Le film va même jusqu’à exhiber complaisamment une neutralisation sanglante des hippies, dans l’esprit du massacre jouissif d’Hitler et des dirigeants nazis par les Inglorious Basterds. On ne retrouve pas cette scène hyperviolente dans le livre. Les péripéties mettent juste l’accent sur les antagonismes malsains opposant, dans les années soixante, le microcosme bien établi et néanmoins déjanté d’Hollywood, versus le mouvement contestataire de la contreculture hippie et ses dérives.



Des années qui consacrent aussi une forme de renouveau du cinéma américain, après une longue période de production massive presque standardisée de westerns et de polars de série B. On touche là au vrai thème du livre, dédié au portrait en profondeur de deux personnages fictifs du microcosme, Rick Dalton et Cliff Booth (interprétés respectivement dans le film par Leonardo DiCaprio et Brad Pitt).



En jouant des rôles de héros dans de multiples nanars pendant une quinzaine d’années, Rick Dalton avait atteint un bon niveau de notoriété et de prospérité. Il avait ainsi pu acquérir une belle maison sur les collines bordant Hollywood, l’occasion d’être le voisin de nouvelles stars en vogue, comme Polanski et Sharon Tate. Mais les temps changent et Rick ne trouve plus que des rôles de « méchant » dans ce qu’on a appelé des westerns spaghetti. Alors il gamberge et s’efforce de dissimuler son alcoolisme, en tout cas les jours de tournage. Cliff Booth avait été la doublure cascade de Rick, il n’est plus que son chauffeur, son homme à tout faire et néanmoins son ami. Ancien héros de la Seconde Guerre mondiale, il traînait sur les plateaux une réputation de brute et même de tueur. Il n’est certes pas du genre à s’en laisser conter, mais en même temps, ce fin psychologue est observateur, intelligent et cohérent. Il prend la vie comme elle vient et on peut compter sur lui dans les moments difficiles.



Un rythme enlevé, des scènes surprenantes, des allers-retours inattendus dans un passé historique, des dialogues savoureux, parfois hilarants : Tarentino sait s’y prendre pour captiver son lecteur. Il dépeint avec empathie des personnages fictifs ou réels, qui, comme tous les êtres humains, masquent leurs faiblesses derrière une façade de circonstance. Il prend aussi plaisir à étaler, tantôt avec tendresse, tantôt avec férocité, une immense culture cinématographique, dans laquelle on n’est pas forcé de toujours trouver de l’intérêt.



A cette réserve près, le roman m’a réellement emballé et me donne l’envie de revoir le film… Peut-être ensuite voudrai-je relire le roman !


Lien : http://cavamieuxenlecrivant...
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Il était une fois à Hollywood

N'ayant pas vu le film, je me demande comment est la version caméra de ce roman. Parce que la version écrite est légèrement insupportable si l'on est pas un fada du cinéma hollywoodien : Tarantino excelle dans toutes ces références, pour ceux que ça intéresse. Trop pour moi donc déception toute relative. Si, en revanche, vous êtes un collectionneur, un fan invétéré, un admirateur de ce que produit le cinéma américain depuis 50 ans, toute cette histoire, en scènettes, est faite pour vous. De mon côté, je tenterai quand même le film, pour voir...

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Il était une fois à Hollywood

Il était une fois.....Quentin Tarantino.

Réalisateur mondialement connu pour styliser les scènes de violences les plus trash avec un certain degré d'humour noir, et pour ses dialogues crus, il s'essaye ici, avec cette novélisation, à l'écriture.



Je ne ferais pas ici l'éloge du grand réalisateur qu'il est. Je m'attarderai surtout sur son roman.



Il était une fois à Hollywood est le roman tiré du film Once upon a time in Hollywood, réalisé par Quentin Tarantino himself.

Je savais que nombre de films étaient l'œuvre de l'adaptation d'un roman mais je ne savais pas que l'inverse se faisait. Il s'agit d'un style peu réputé en France à l'inverse d'autres pays.



Je n'ai pas encore eu le plaisir de voir le film, mais pour ce qui est du livre......j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans le vif du sujet, si tant est que j'y sois parvenu à un moment donné. Je me suis accroché pour ne pas abandonner, alors qu'initialement j'étais ravi d'entamer cette lecture.

Les références au cinéma hollywoodien des années 60 sont omniprésentes et les détails superflus sont légions. Je me suis ennuyé à suivre le parcours de l'acteur Rick Dalton et de sa doublure cascade Cliff Booth. Les nombreuses rencontres et les paragraphes entiers sur des personnages joués par l'acteur ont eu le don de me faire décrocher plus d'une fois.

D'autres personnages comme Sharon Tate, Roman Polanski et Charles Manson font des apparitions, où l'auteur réécrit une partie de leur véritable histoire.



Il n'y a pas d'authentique fil conducteur, juste quelques tranches de vie de ce méli mélo de personnages au caractère singulier.



On retrouve inévitablement le style tarantinesque (heureusement pour mon attention) dans les discussions entre les personnages et dans la mise en scène d'évènements très haut en couleur. Même à la lecture sa touche se fait sentir et apporte du pep's (fiction lol) à l'ensemble.



Pour finir, un Tarantino c'est esthétique, et ça se regarde assis devant un écran de cinéma.
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Il était une fois à Hollywood

Je me suis pourléché les babines, à la réception de cet ouvrage, couverture rouge sang, normal pour Tarantino me direz-vous, reçu dans le cadre de la Masse Critique de septembre et pour l'attribution duquel je remercie très chaleureusement Babelio et les éditions Fayard.



J'ai vu et aimé tous les films de Tarantino, sauf celui dont il est question ici. Et bien que j'en aie entendu parler, Il était une fois à Hollywood est pour moi une découverte. Et quelle découverte !



Je dois dire que je me suis sentie d'entrée abominablement frustrée, car Tarantino débute son récit comme un scénario... mais fort heureusement, cela n'a duré qu'un chapitre ! Ouf !

Oui, car c'est un roman que j'attendais ... et c'est bien d'un roman qu'il s'agit, un roman riche, foisonnant, hommage vibrant au cinéma avec une histoire menée tambour battant, pleine de rebondissements surprenants, truffée de dialogues percutants rondement menés, bourrée d'anecdotes et de références cinématographiques en tout genre, du sérieux au parodique et de l'admiration à la mise en boîte !



Y'a du rythme, y'a du groove et tout cela est bien déjanté. C'est un régal !

Tarantino a une façon bien à lui de présenter ces folles années 60, décennie de tous les excès, de toutes les folies avec le portrait trempé à l'acide de la dégénérée famille Manson et de son sinistre gourou, pauvre raté qui se rêvait en star du rock, alors qu'il n'était qu'une merde tarée.



N'y cherchez pas la patte d'un romancier hors norme. Non, Tarantino est avant tout un cinéaste génial et son bouquin ne vous fera pas l'effet coup de poing en pleine gueule que produit son cinéma., car il n'y a pas ce choc de l'image, indissociable de son style.



Pour autant la balade de Rick Dalton et Cliff Booth dans ce Hollywood frappadingue des années 60 vous emportera loin, très loin de votre quotidien et vous ne regretterez pas le voyage, d'autant plus que vous y retrouverez le visage rêveur et lumineux de la magnifique Sharon Tate, celle qui a épousé un "Mozart du cinéma" (selon Tarantino) en l'occurrence Roman Polanski.

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Il était une fois à Hollywood

Je n’ai ps vu le film dont ce roman est tiré et je l’ai découvert sans attente particulière. D’habitude les films sont inspirés de romans, mais ici le procédé est inverse, ce qui n’est pas courant. Il s’agit d’un roman historique mêlant vérité et fiction, de plus certains faits réels sont déformés par l’auteur.



Nous suivons Rick Dalton un acteur sur le déclin en 1969 et sa doublure cascade Cliff Booth durant quelques jours. Rick a été une vedette télé importante quelques années plus tôt, il a aussi tourné des films d’action, mais sa spécialité est le western. Il n’a pas senti le vent tourner et lorsqu’un agent l’appelle pour lui proposer le rôle principal d’un western italien, il se sent humilié mais l’homme lui explique l’évolution du cinéma depuis les années 1950. On ne sait pas finalement quelle sera sa décision. Rick est bipolaire à une époque où cette maladie n’est pas encore connue et se « soigne » au whisky, ce qui est un de ses problèmes en plus de son manque de jugeote. Cliff est beaucoup plus clairvoyant et aime le cinéma européen, il est conscient des évolutions de son temps contrairement à son patron. C’est un héros de guerre qui a tué de nombreux ennemis, mais visiblement il n’a pas perdu ses habitudes violentes, il a abattu sa femme lors d’une énième dispute. Si la justice a cru à la thèse du tir accidentel, à Hollywood on le considère comme un tueur dangereux,. Plus personne ne veut l’engager comme cascadeur après une bagarre avec Bruce Lee aussi Cliff devient-il le chauffeur et intendant de son ami Rick. Son personnage est nettement plus intéressant que celui de l’acteur pas vraiment très malin.



On rencontre également Roman et Sharon Polanski, voisins de Rick, Sharon ne se fera pas assassiner dans ce roman, même si Charles Manson et son inquiétante famille de hippies dégénérées y figurent également. Pour le moment ils se livrent à des farces peu nocives même si elles sont stupides.



Le roman raconte la fin d’une époque où les feuilletons western plutôt formatés et répétitifs sont passés de mode. La société américaine est à un tournant et il y a une forte opposition entre les tenants de l’ordre ancien incarné par Rick et la culture hippie de la jeune génération, ici vue de manière très négative avec Charly et sa bande, en particulier Pussycat, adolescente en rupture, qui revient à plusieurs reprises.



Si j’ai aimé le portrait fouillé et détaillé des deux héros du livre j’ai un avis un peu mitigé sur le roman dans son ensemble, il y a des listes infinies de films et feuilletons des années 1960, souvent non traduits, ou d’acteurs et ça devient vite lassant si on n’est pas passionné par le sujet. Je trouve qu’on se perd dans des détails qui ne sont pas toujours utiles à l’intrigue. Je l’ai lu en version audio, pour une fois je n’ai pas été convaincue de la prestation du lecteur, Benjamin Jungers. Il prononce tous les noms propres en anglais avec l’accent américain et j’ai trouvé dérangent à la longue alors que tout le reste l’était avec une diction française parfaite. C’est peut-être pour rendre la lecture plus immersive, mais ça ne m’a pas plu, surtout sur un texte aussi long qui dure plus de onze heures. Même si cette lecture ne m’a pas enchantée, je suis contente d’avoir découvert cette nouvelle face de l’immense talent de Tarantino. Un grand merci à Netgalley et Audiolib pour leur confiance.



#IlétaitunefoisàHollywood #NetGalleyFrance !
Lien : https://patpolar48361071.wor..
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Il était une fois à Hollywood

Après des années de bons et loyaux services cinématographiques, Tarantino se lance donc dans l'écriture romanesque. D'après ce que j'ai compris, c'est d'ailleurs le roman qui a inspiré le dernier film du réalisateur, celui-ci ayant pris la décision de n'être plus que romancier désormais. L'on peut comprendre le besoin de changement, mais il n'est pas forcément chose aisée, l'écriture et la réalisation étant vraiment deux activités bien distinctes.



Alors oui, bien évidemment, l'on retrouve les dialogues percutants, qui font mouche, de Tarantino, tout au long de ce premier roman qui nous conte le passage à vide de Rick Dalton, acteur TV qui essaie tant bien que mal de passer au cinéma, alors qu'il est désormais entre deux âges et trop cantonné aux rôles de méchants, et qui va recevoir une proposition inattendue dès le premier chapitre. A travers l'histoire de Rick, nous est aussi contée celle de sa doublure cascade, Cliff Booth, et celles de personnages, notamment réels - même si ici érigés en personnages de fiction - qui gravitent plus ou moins directement autour d'eux, Sharon Tate, Roman Polanski et Charles Manson, pour n'en citer que quelques-uns. Et c'est finalement l'Hollywood de la fin des années 1960, nostalgie d'un âge d'or symbolisé par nos deux protagonistes, qui nous est conté au fil du récit, et l'avènement d'un nouvel âge d'or, cette fois européen, celui des western spaghetti.



Mais si l'on n'excepte les dialogues, et certaines descriptions truculentes de personnages - Rick et Cliff en tête -, traduction ou non, l'intrigue et le style restent assez sommaires : l'on voit qu'il manque tout l'aspect visuel qui fait, habituellement, la patte du réalisateur. J'avoue que je ne sais pas si j'aurais terminé ma lecture si elle n'avait pas été en version audio : en effet, Benjamin Jungers, par la multiplicité des tons, voix, rythmes de lecture..., donne particulièrement vie à l'ensemble, et j'ai presque eu l'impression de voir un Tarantino - confirmation faite lorsque j'ai vu le film ensuite, bien que l'intrigue soit loin d'être exactement semblable -.



Pour un premier essai, ce n'est donc à mon sens pas un coup de maître. Peut-être m'intéresserai-je à un deuxième roman si l'intrigue me paraît pertinente ? Je remercie les éditions Audiolib et NetGalley de m'avoir permis de découvrir la version audio de ce roman, sans laquelle je ne serais sûrement pas allée au bout.
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Natural Born Killers

Comme c'est le script du film, ce livre se lit comme une pièce de théâtre, avec les images du film dans la tête.

Le livre était offert à l'achat d'un magazine anglo-saxon.
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Django unchained

Un adaptation BD qui arrive après le film, ce n'est pas banal. Et aussi très intéressant puisque, pour la BD, contrairement au film, il n'y a pas eu des scènes coupées.

Et c'est certainement pour cela que je trouve ce récit beaucoup plus complet que ne l'avait été le film : on voit la progression de "l'apprentissage" de Django en homme libre chasseur de primes.

Par contre le final, qui avait été tourné à seau d'hémoglobine, m'a semblé beaucoup plus soft dans cette version.

Encore un film à revoir.
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Cinéma spéculations

Depuis l'âge de sept ans, Quentin Tarantino fréquente assidument les salles de cinéma. C'est le début des années 70 ; l'époque où le Nouvel Hollywood remplace le Vieil Hollywood ; celle où les réalisateurs de l'establishment, les John Ford, Howard Hawks, George Cukor, Blake Edwards, William Wyler et tant d'autres encore sont placardisés par des cinéastes plus jeunes, anti-establishment, qui veulent prendre le contrôle d'Hollywood et de leurs films pour mettre fin au diktat et à l'hégémonie des grands studios. Ils ont pour nom Robert Altman, Bob Rafelson, Hal Hashby, Paul Mazursky, Arthur Penn, Sam Peckinpah, Mickael Ritchie, William Friedkin, John Cassavetes pour ne citer que les plus célèbres. Ils posent leur vision anti-fasciste et anti-raciste de la société américaine, trop souvent cachée par l'hypocrisie des studios durant l'âge d'or du cinéma. Ils sont bientôt suivis par les "Movie Brats" selon la dénomination due à Mickael Pye et Linda Myles, auteurs d'un essai critique pour désigner cette nouvelle génération de jeunes réalisateurs qui les premiers ont fait des études de cinéma, les Francis Ford Coppola, Brian de Palma, Steven Spielberg, Georges Lucas, Martin Scorsese, Peter Bogdanovich, John Milius, Paul Schrader... Nous pouvons, sans crainte de nous tromper, affirmer que ce sont eux qui ont donné à l'auteur de Pulp Fiction l'envie de faire des films.

Dans les cinémas de quartier, les drive in ou les grindhouse, il découvre les films d'exploitation qui ont remplacé les série B et qui vont le marquer, avec une prédilection pour les sous-genres que sont la Blaxploitation, le Slasher, le vigilante movie et le revengeamatic. En cinéphile averti, QT commente avec un talent mâtiné de mauvaise foi parfois ou à tout le moins de parti-pris (qu'on lui pardonne bien volontiers eu égard à son immense culture cinématographique) quelques films de ces années-là et dont la chronique constitue le découpage de l'ouvrage en chapitres qui se terminent sur un page noire comme un fondu. Entre films cultes comme Bullit (1968), L'Inspecteur Harry (1971), Délivrance (1972) et Taxi Driver (1976) et longs métrages moins connus comme Echec à l'organisation (1973), Soeurs de Sang (1973), Daisie Miller (1974), Légitime Violence (1977), La Taverne de l'Enfer (1978) et Massacres dans le Train Fantôme (1981) en passant par les références cinématographiques que sont Guets apens (1972), L'Evadé d'Alcatraz (1979) et Hardcore (1979), que Quentin Tarantino passe en revue dans un style oralisant qui donne à sa prose un aspect dynamique et vivant, l'auteur raconte le cinéma avec ses anecdotes, sa technique et ses intentions. Il se raconte aussi dans ce livre qui clame son amour du cinéma et qui permet au lecteur d'apprendre beaucoup de choses sur le 7ème Art. Malgré la présence d'un index général des noms propres et d'un index des films cités, j'aurai personnellement aimé trouvé une table des matières et surtout davantage de photos dans cet ouvrage. Leur absence n'a pas entaché mon plaisir de lecture mais coûte au deuxième livre de Tarantino après la novélisation de Once Upon A Time... in Hollywood sans doute une demi-étoile.... sur son Walk of Fame.
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Il était une fois à Hollywood

"On croque à pleines dents et on se bouge, on se sent bien là-dedans, je croque la Pomme Rouge."



J'ai donc croqué à pleines dents dans ce roman avec les images du film bien en tête !

Quentin Tarantino est vraiment un amoureux du cinéma.



Cette histoire formidable de ce talentueux réalisateur est pleine de saveurs délectables et un peu folles.



Numéro Un sur la liste des meilleures ventes du New York Times en 2021, ce roman "a le charme d'une star de cinéma."



Aux Éditions Fayard, les « jardiniers » des livres !
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Il était une fois à Hollywood

Tarantino, on aime ou on n'aime pas. Je ne vais pas aller par quatre chemins, moi j'aime ! J'aime le réalisateur, j'aime le scénariste, j'aime le cinéphile et j'ai été agréablement surprise avec le romancier.



Ce livre n'est pas l'adaptation du film éponyme, mais une extension. On retrouve les mêmes personnages et les mêmes situations que dans le film, mais ni dans le même ordre et beaucoup plus approfondies. Tarantino a fait un excellent travail de construction. Il a aussi donné une psychologie intéressante à ses personnages, surtout ceux qui ne sont pas très exploités dans le film. On y découvre quelques tranches de vie dans le Hollywood de 1969 : l'acteur has been (avec rien dans le crâne), le cascadeur-homme à tout faire (philosophe et cinéphile), la starlette (qui en a dans le crâne, mais qui ne doit pas le montrer), la hippie (nouvelle recrue de la "famille" de Charles Manson), et un chanteur raté, devenu gourou des jeunes perdus (Charles Manson). Tout ce petit monde gravite autour du Hollywood des années 60.



La griffe de Tarantino se fait sentir dans ses dialogues interminables (mais fantastiques, tellement vrais), dans sa façon cash de dire les choses (oubliez la poésie). Le traducteur a fait un travail extraordinaire, mais qui n'est pas exempt des lourdeurs, car la langue française n'arrive pas à s'adapter à la façon de s'exprimer de Tarantino (si vous le pouvez, lisez-le en VO). Je préviens aussi ceux qui n'auraient pas une culture cinématographique de l'époque risquent de trouver certains passages lourds ou ne pas savoir de qui on parle. Demandez un petit cours de rattrapage à vos parents ou grands parents, ou sinon regardez pendant une journée Paramount Channel :)



J'ai apprécié ma lecture, ce voyage temporel, cette agréable surprise de découvrir un méga bonus du film avec des personnages bien fouillés. Côté histoire : d'une part, on suit le tournage d'un pilote de série télé avec Rick Dalton, d'autre part les déambulations philo-pragmatiques de son chauffeur ex-cascadeur-homme à tout faire, qui est d'ailleurs le personnage le plus complexe et intéressant du livre. Accessoirement, et de façon anecdotique, on suit les personnages qui gravitent autour d'eux : les voisins célèbres de Rick Dalton (Roman Polanski et Sharon Tate) et la bande de hippies de la famille de Manson.

Sincèrement, si vous n'aimez pas le style de Quentin Tarantino, si vous n'êtes pas cinéphile ès navets (oui, oui, il n'y a pas que les films d'auteur :P), je ne crois pas que vous allez apprécier. Je pense qu'il peut se lire indépendamment du film, mais faut être ouvert à son style et ne pas être déboussolé par les sauts hyper temporels (personnellement, j'ai apprécié ce genre de tergiversations et de flashbacks bien réussis, sans artifices, un peu à la Jean-Philippe Toussaint - oui, même si la comparaison risque de faire grincer des dents).



Je remercie Babelio et Masse critique pour l'envoi de ce roman.

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Django unchained

Django Unchained, le film de Quentin Tarantino, a remporté un très grand succès au niveau du public et des critiques en 2013.



Dès janvier 2014, la BD fait son entrée dans le prolongement du film, puisque c’est Tarantino en personne la scénarise avec plusieurs illustrateur qui assurent le dessin.

Django, ancien esclave s’associe avec le Dr. Schultz en tant que chasseurs de prime. Les deux hommes vont développer une belle amitié et tenter de sauver Bromhilda, l’épouse de Django, vendue comme esclave à l’un des plus vils « négriers » du Mississippi…



Un film que j’ai beaucoup aimé, avec le très bon casting de Jamie Fox à De Caprio en passant par Christoph Waltz dans le rôle du docteur Shultz.



Même si la BD se laisse lire, j’ai été déçue dans l’ensemble.



La transposition du script d’origine de Tarantino, avec les scènes coupées promettait d’être superbe ! Mais je n’ai pas ressenti de plaisir particulier !



La reproduction est trop identique au film, sans se démarquer, alors que le support BD, donne une liberté d’action, c’est en fin de compte une transposition du script d’origine, du coup je me suis ennuyée…



Le Dr Shultz n’a aucun charisme ! L’attitude plutôt cool de Django a disparu et la BD perd tout l’attrait que le film avait.



J’ai trouvé dommage que les dessins soient trop ressemblants aux visages des acteurs du film, au lieu de partir sur des nouveaux en accentuant peut être leurs traits de caractère, en plus les visages sont vraiment ratés (enfin pour moi)



Danijel Zezelj est le seul qui se démarque et dont j’ai aimé les dessins, il n’a pas essayé de copier le film et ça fait u bien.



Pour un western, il y a une absence quasi douloureuse de décors ! Ce qui donne une BD quasiement ans âmes.



Malgré quelques planches très sympa, cette BD n’apporte rien de nouveaux.



peut être suis-je influencée par le film, peut être qu’une personne qui ne l’a pas vu aura un oeil nouveau et trouvera à cette BD l’âme qui lui manque !



Pourtant Tarantino s’est entouré de pas moins de 4 talents, ce qui entraine différents coups de crayon propre à chacun et peut perturber la lecture.
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Django unchained

Django est pour moi la quintessence du western moderne. Quentin Tarantino a réussi a ressusciter le genre pour lui apporter un nouveau souffle et surtout une dimension nouvelle et originale. Le film est un monument que je préfère nettement aux films d'antan n'en déplaise aux vieux nostalgiques et jeunes suiveurs. Que dire de cet humour parodique souvent audacieux ? Oui, c'est son film le plus abouti car le plus cohérent. C'est le genre de film qui nous fait aimer le cinéma.



Tarantino nous livre sa version en bd. Il est vrai que le passage à ce format n'est pas sans perte. On ne retrouve plus l'humour des situations, le sadisme ainsi que le raffinement. Par contre, c'est compensé par de petites scènes inédites qu'il n'a pu mettre dans son film faute de temps. Les fans pourraient être contents mais c'est un peu comme les bonus de nos blu-ray à savoir totalement dispensables.



Pour le reste, le récit de cette vengeance demeure spectaculaire car avec le souffle d'un génie.
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Cinéma spéculations

Plongé dans le bocal, dans les films, depuis sa jeune enfance grâce à sa mère qui l’emmenait dès ses huit ans aux cinémas de quartier, Tarantino s’est construit au fil des ans une abyssale culture cinématographique. Il nous entraine à sa suite dans cette construction, avec parfois des remises en cause de ses premiers jugements. Les différentes facettes des films, leurs cohérences, leurs ratés sont évoqués avec humour, nostalgie et indulgence. Il donne l’impression, ce doit être le cas de tout connaitre et de tous les connaitre : scénaristes, chefs op, compositeurs, metteurs en scène, producteurs… et bien sûr acteurs et actrices. Pour quelques-uns de ses films “cultes”, ceux qui l’ont impressionné et construit, on vit le cheminement depuis le livre (parfois), le scénario (avec n versions), les décisions, le choix des metteurs en scène, des acteurs, les clashes, les refus de certains (avec les regrets postérieurs) … Il se livre aussi à l’exercice consistant à répondre à la question “Et si xx avait eu le rôle ?” Il y répond avec humour ou reste dans l’expectative. Bref, un grand moment pour les lecteurs cinéphiles et une incitation à le devenir pour les modestes adeptes des salles obscures.
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Cinéma spéculations

Quentin Tarantino connu pour son cinéma à base d'hémoglobine et de cruauté déjantée et sadique se livre dans cet ouvrage autobiographique dont le ton ne déçoit pas.



Passant en revue les films qui ont marqué son enfance et son adolescence, il brosse le tableau d'une industrie, de ses hommes (scénaristes, acteurs, réalisateurs, critiques), de son publics et, au final, développe le panorama d'une industrie cinématographique avec une dimension surprenante pour nous, Français. C'est peut être là que le bât blesse. Car il faut être très américain pour se sentir concerné par ce texte. C'est d'ailleurs la raison de l'ambiguïté de ce titre, rédigé à l'anglo-saxonne mais avec des accents comme s'il s'agissait de mots français.



L'iconoclaste Tarantino n'a pas son pareil pour remettre les films qui l'ont marqué dans le contexte de leur époque. Pour lui, le cinéma n'est pas qu'une oeuvre d'art ou de divertissement. Il exprime les peurs et les fantasmes de la société américaine et c'est sans doute là aussi l'essentiel de sa force. A force d'avalanches d'anecdotes et de noms (26 pages d'index pour vous donner une idée !!!) qui donnent le tournis, il donne les clés de films et apporte un éclairage sur des cartons ou des bides fabuleux.



Pour les amateurs de films américains, uniquement et pour ceux qui font vivre l'exception culturelle française dans le cinéma pour qu'ils trouvent le goût de raconter des histoires et de les mettre sur pellicule et, enfin, touchent leur public, pas des subventions publiques.
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Il était une fois à Hollywood

Il était une fois Hollywood de Quentin Tarantino



J’avais adoré le film Il était une fois à Hollywood et ce livre, s’il reprend l’histoire, m’a apporté beaucoup plus, j’ai eu l’impression d’être dans la tête de Quentin Tarantino qui filme avec le moindre détail les scènes du film.

On suit Rick Dalton, acteur qui joue la crapule d’une série, avec sa doublure, Cliff, un vétéran bagarreur qui lui sert aussi d’homme à tout faire. Rick découvre qu’il est le voisin de Roman et Sharon Polanski. On rencontre aussi Charles Manson, personnage à la tête d’une bande de hippies qui essaie désespérément d’être une rock star.

On évolue entre le monde du cinéma, des studios et celui de ces hippies qui dénigrent de loin le monde superficiel du cinéma.

On en apprend plus sur les personnages, par rapport au film, notamment sur Cliff pour qui j’avais une préférence dans le film, Charles Manson apparaît. Et surtout, on a l’impression d’être dans un film de Tarantino avec toute l’ironie du moindre détail qui prête à sourire, des dialogues longs complètement farfelus.

Pour ceux qui ont vu le film, il y a beaucoup plus à savourer, en plus des scènes qu’on connaît, c’est sous le regard et la plume malicieuse de Tarantino qu’on voit les scènes. Pour ceux qui ne l’ont pas vu, vous ne serez pas perdus, les scènes du film sont reprises.

Il y a beaucoup de références culturelles des années 1960 car c’est aussi la photographie d’une époque mais ces détails ont planté le décor et le fond musical.

Le tout était savoureux. J’ai été complètement captivée par l’univers de Tarantino, à l’écrit cette fois.

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Cinéma spéculations

Le livre de Tarantino : c’est vraiment le pied



S'il y a un bien un réalisateur mondialement connu, même des moins cinéphiles de ce monde, c’est bien Quentin Tarantino.



Réalisateur de Pulp Fiction, Kill bill et bien d’autres, il s’est vite placé au rang de réalisateur culte. Mais en plus d'être le cinéaste adulé et acclamé qu’il est, Tarantino est un vrai passionné de cinéma et c’est ce qu’il réussit à transmettre dans ce livre.



« À compter de ce jour, j’ai passé plus ou moins toute ma vie à aller voir des films et à en faire en essayant de recréer l’expérience du visionnage du tout nouveau film avec Jim Brown, un samedi soir, dans un cinéma de 1972 »,



Il revient sur ces premières expériences dans les salles obscures dans le Hollywood des années 70, les films qu’ils l’ont forgé, influencé, permis d'être ce qu’il est aujourd’hui

Entre anecdotes de fabrication, histoires personnelles, critiques de films et analyses rigoureuses, Tarantino transmet avec une générosité immense sa passion pour le 7ème art au lecteur, et ça en devient véritablement jouissif.



On voit le cinéphile précoce et aguerri naître, grandir et absorber chaque film qu’il voit pour à chaque fois en retirer le bon et le mauvais.



De plus, les films recommandés sont pour la plupart très bons, donc cela peut donner des envies à certains, et puis, un film recommandé par Tarantino, ça donne toujours envie. Impossible de ne pas avoir envie de voir L’Inspecteur Harry,. La Horde sauvage ou MASH de Robert Altman après avoir lu les passages super enthousiastes de QT dans son livre. J’ai beaucoup apprécié ce livre, très inspirant.



C'est quand même fou à quel point Tarantino arrive vraiment à faire passer son envie de cinéma, surtout le segment floyd qui parle du pourquoi il a eu envie d'écrire ses propres scénarios, un passage plutôt touchant que je vous laisserais découvrir.



Un très bon essai, qui fait sacrément monter la hype pour son ultime film. chronique de Lucas 17 ans
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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