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Critiques de R. A. Salvatore (401)
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Les Royaumes Oubliés - La Légende de Drizzt, to..

Un héros au coeur pur dans un monde noir et sous-terrain.





Drizzt Do'Urden est un elfe noir, né noble dans la neuvième famille de Menzoberranzan, patrie de ce peuple sous-terrain où une seule règle compte : Ne pas se faire prendre. Refusant de se laisser guider par la noirceur sans pitié de son peuple, malgré son éducation « classique » il saura se rebeller.





Les royaumes oubliés : le décors le plus célèbre du non moins réputé jeu Donjon et Dragons. Cimeterre et magie.

Outreterre : Gigantesque monde sous-terrain des royaumes oubliés où vivent notamment les elfes noirs et plein d'autres vilaines bébêtes.





Terre natale est le premier tome de la trilogie de l'elfe noir mettant en scène la naissance et la jeunesse de Dritzz. Ce n'est pas pourtant le premier roman où il apparaît puisqu'on fait connaissance avec le personnage dans l'éclat de cristal (premier tome de la trilogie suivante (du val de bise) dans l'ordre chronologique). du coup, on sait ce qu'il va devenir notre héros.





Le roman se laisse lire. Il n'est pas aussi sombre (dommage d'ailleurs) que peut le laisser penser le synopsis. On aurait préféré un Dritzz plus violent, plus touché par son éducation, avant de prendre progressivement conscience de sa différence. du coup, je l'ai trouvé un peu lisse par rapport aux autres personnages plus en accord avec l'univers.

Du coup, cela en fait presque (ou pas d'ailleurs) de la littérature YA.

Bon ça a 30 ans et la fantasy plus sombre est réaliste du trône de fer, bien que contemporaine des aventures de Dritzz est passée par là.
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Les Royaumes Oubliés - La Légende de Drizzt, to..

Dritzz ce héros.





Second tome de la première trilogie des royaumes oubliés. L'elfe noir.

Dritzz s'est exilé loin de sa cité et de sa famille qu'il a renié. Vivant comme chasseur ermite depuis 10 ans avec la seule présence de sa panthère astrale. Sa santé mentale en jeu, Dritzz va faire le pari, sur sa vie, du contact avec un autre peuple.





Plus qu'un roman de fantasy d'aventure,un livre d'aventure dont vous êtes le héros… Dritzz tire à chaque fois la bonne combinaison de dés pour trouver alliés et solutions à chaque étape de son périple.

Un bestiaire impressionnant va passer ou trépasser sous ses cimeterres.

C'est indéniablement violent, mais comme je l'ai dit dans la critique du premier tome, cela manque de cette noirceur qui aurait pu faire de la série une oeuvre majeure ou culte (pour moi).
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Les Royaumes Oubliés - La Légende de Drizzt, to..

J'ai lu cette série adolescent et j'en garde un excellent souvenir. J'ai bien dû lire une vingtaine de tomes des aventures de Drizzt, et ils m'ont fait pleurer, rire et pleurer encore.



C'est une excellente introduction à l'univers des Royaumes Oubliés, à Donjons et Dragons. Vous avez aimé Baldur's Gate 3? Lisez ceci.



Mais cela se lit tout aussi bien seul. Les livres n'exigent pas de nous des connaissances particulières sur tout cet univers. On peut simplement se laisser porter par les personnages touchants et biens écrits.



L'histoire? Drizzt est un elfe noir, une race mal intentionnée vivant sous terre. On y voue un culte à une déesse haineuse, et les guerres biens ordonnées ainsi que les assassinats politiques sont la norme. Drizzt aimerait bien monter voir la surface, et connaître la bonté.



(Ok, la fantasy est passée à autre chose depuis, et ce résumé ne semble pas particulièrement original. Mais tout le monde sait que ce qu'on lit et aime pendant l'adolescence reste éternellement bon!)
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Les Royaumes Oubliés - La Légende de Drizzt, to..

Je lis de temps en temps de la Fantasy, Tolkien restant pour moi le modèle avec lequel je juge tous les autres romans de ce genre. Mais je n'avais encore jamais abordé le sous-genre Dark Fantasy.



Avec ce premier tome d'une vaste série, je pensais être dans cette catégorie (les Elfes Noirs vivent sous la terre, dans de vastes cavernes, très sombres, qui abritent même des villes. Leur culte principal est organisé autour de la figure d'une araignée. Des Maisons se déchirent pour le pouvoir, avec beaucoup de ruses, de sorcelleries et de violences).



Beaucoup d'épreuves attendent le jeune Drizzt, à commencer par celle de sa naissance : il échappe de peu à la dague du sacrifice.



J'ai trouvé l'arrière-plan de cette cité noire de Menzoberranzan particulièrement inventif et réussi. Je me suis senti immergé dans cet univers ou décidément, "Noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir". Les scènes de bravoure de succèdent à un rythme assez vif, je ne m'y suis donc pas ennuyé.



Une seule chose m'a intrigué tout le long de ce roman : comment Drizzt, qui n'a connu que des privations, des coups et des menaces de mort, a-t-il pu développer un sens de l'honneur dans une famille et une société qui en sont totalement dépourvues ?



Mais cette réserve est mineure et je lirai avec plaisir le second volume dans quelques temps.



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Les Royaumes Oubliés - La Légende de Drizzt, to..

Dans cet ultime volume de cette trilogie initiale notre drow (ou Elfe Noir) préféré est enfin parvenu à quitter les souterrains et l'ombre pour la lumière de la surface.



Ce qui ne se fera pas sans grandes difficultés. D'abord par ce que physiologiquement il n'est pas adapté à l'éclat du grand soleil. Il n'avait pas non plus idée du cycle des saisons.



Son problème le plus important, c'est sa solitude. Il pensait trouver une place parmi les hommes (et autres créatures) qui peuplent la terre. Son apparence effraie inévitablement presque tous ceux qu'il rencontre. La réputation des drows est sans appel : ce sont tous des meurtriers.



Cette "terre promise" abrite toutes sortes de créatures voraces (orques, gobelins, dragons). Mais R.A. Salvatore parvient aussi à enrichir le "bestiaire" habituel de la Fantasy avec des créations franchement réjouissantes !



Cette trilogie est vraiment passionnante, bien construite. Le personnage de Drizzt a beaucoup de profondeur. Je me laisserai probablement tenter par la suite de cette saga.
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Les Royaumes Oubliés - La Légende de Drizzt, to..

J'ai adoré !



Je viens de découvrir que c'est écrit sur la base du jdr Donjons et Dragons (que je ne connais pas), ce que je n'ai pas soupçonné une minute en le lisant !



J'avais cette trilogie dans ma PAL depuis quelques temps déjà, perdue dans les limbes de ma kindle. RosenDero l'ayant choisi comme livre-quête du challenge SFFF, c'était l'occasion de l'en sortir. Quel excellent choix ! Merci Rosen ! :)



Dans un univers bien construit, on assiste à la naissance de Drizzt, elfe noir drow comme ils se nomment eux-mêmes. Et à sa croissance au sein d'un monde entièrement dédié à la compétition acharnée entre "maisons" (noblesse) pour le pouvoir, dans une société matriarcale d'une violence inouïe, allant jusqu'à l'éradication complète d'une maison (jusqu'aux enfants)... La magie est omniprésente, les combats également, les elfes noirs se devant d'être guerriers accomplis pour les hommes, simples servants et reproducteurs de leurs maisons, et "prêtresses" plus ou moins haut placées pour les femmes, et matrone pour la reproductrice (reine de la ruche, pourrait-on dire) à la tête de la maison.

Tout est basé sur le principe de monter de "rang", et d'emblée le livre commence par une définition de ce mot. Que ce soit pour chaque individu et pour les différentes maisons.



Toute la construction de cette société consiste à un conditionnement à l'obéissance absolue dès la petite enfance des drows à ces principes, société chapeauté par Lolth, déesse araignée toute puissante d'un autre plan (autre dimension) qui accorde faveurs et défaveurs en fonction du degré de violence des maisons. le conditionnement à la haine commence tout petit, la haine de tout ce qui n'est pas drow, pour justifier une éducation "guerrière", mais qui finit par ne servir essentiellement qu'à s'entretuer !



Que devient un enfant innocent et naïf, qui a une conception morale à la base totalement opposée à ces principes ?

Drizzt naît dans cet enfer.



Et il va se construire, entouré de personnages malfaisants, dont la toute première, sa mère, Matrone Malice qui porte bien son nom. Les femmes n'ont pas le beau rôle dans ce bouquin. Elles sont véritablement horribles. (U.K. le Guin n'a rien dit à ce sujet ? ... Ok je sors...). Tout est voué aux manipulations politiques, leurs actes, leurs pensées, les sous-fifres ne sont que pions pour arriver à leurs fins, toutes ne pensent qu'à devenir calife à la place du calife, et le sous-sous-calife à devenir sous-calife.

Les hommes ne sont pas en reste et ne rêvent que de monter dans la hiérarchie qui leur est dévolue, à jamais pions de plus ou moins haute importance, du moins ceux qui sont aveuglément soumis.



Zaknafein ne l'est pas. Maître d'armes de la maison Do'Urden, le meilleur, il ne survit que grâce à cela, car il désapprouve la société dans laquelle il vit. Pas vraiment ouvertement, il ne peut pas. Quand Drizzt lui est confié, il est à la fois heureux de voir que ce dernier n'est pas adapté et malheureux pour lui, car sa vie est vouée à la même souffrance que la sienne, inadapté dans un monde qui ne lui convient pas.



Et là, les amis, comment ça me parle ! Toutes les questions qu'il se pose, il ne se passe pas une semaine sans que mon homme et moi nous les posions (à un degré moindre de violence) à propos de nos enfants, que nous avons souvent la sensation d'avoir éduqués de façon "inadaptée" à la société dans laquelle nous vivons, et que nous n'aimons pas, et désapprouvons grandement.



Il tente de lui apprendre à s'en sortir. En vain. J'espère que nous avons fait mieux. Je ne sais pas.



Bref, outre l'excellence de l'histoire en elle-même, des personnages, bons ou mauvais, ce bouquin m'a parlé aux tripes. La noirceur des pensées de Zaknafein, je la connais bien... Je tâche de ne pas trop y penser en général.



J'ai commencé le tome 2. Evidemment...
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Les Royaumes Oubliés - La Légende de Drizzt, to..

Dans ce second volet de la trilogie initiale de Drizzt, notre elfe noir, renégat de sa (pas si) bonne ville de Menzoberranzan a décidé de vivre dans le monde souterrain, très à l'écart de sa môman et de ses sœurs, toutes adeptes hardcore de la reine-araignée, qui n'est pas non plus très sympathoche...



Il va faire de multiples rencontres, ce qui va lui permettre de résister dans la chasse à l'homme dont il est la cible.



R.A. Salvatore possède une imagination puissante et multiforme. Il parvient à renouveler une grande partie du "bestiaire" de la fantasy, avec notamment des gnomes qui vivent selon des valeurs de respect qui ont tant manqué à Drizzt. Mais d'autres formes de vie, tout à fait fascinantes et parfois répugnantes, sont aussi au programme.



J'ai apprécié ce roman. Je lirai au moins le troisième qui forme un tout, je crois, avec les deux précédents.

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Les Royaumes Oubliés - La Légende de Drizzt, to..

Dans les étendues glacées du nord, les Dix-Cités résistent aux conditions climatiques extrêmes et aux pillages barbares. Leur économie, essentiellement tournée vers la pêche et ses dérivés, est florissante et les villes grandissent malgré un environnement hostile. Mais cet épanouissement, les habitants des dix-cités le doivent à d’autres, car, dans l’ombre, veillent des héros, parfois mal-aimés…



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Si la trilogie de l’Elfe Noir reste pour moi l’une des meilleures séries de fantasy aux accents rôlistiques, cette suite est de qualité nettement inférieure. Il faut dire que ce tome 4 a en vérité été écrit le premier (1988), et cela se ressent nettement, tant le style et les choix de l’auteur ont évolué entre temps, pour arriver à la qualité que l’on sait de sa trilogie prélogique :) (90/91).

Ici, le récit sent un peu trop la partie de jeu de rôle romancée (avec échecs critiques, loot et esprit d’aventure), et même si c’est avec grand plaisir que j’ai retrouvé mentionnés des événements survenus durant la trilogie en Outreterre, les aventures sont assez grossières et simplistes, sans le côté psychologique que l’on attendait de Drizzt ou des personnages clés.



D’ailleurs, notre elfe noir exilé dans les confins du monde, dans les étendues glacées de Valbise, vivant en quasi-ermite, suivant la voie de Mailikki, déesse des rôdeurs, a parfois des relents de mauvais joueur, imbu de sa personne et fanfaron, caractéristique désagréable et rapidement supprimée par la suite.

A côté de lui, nous croisons Bruenor, le nain bourru aux rêves de gloire [Dwarf Great Again], Régis, le halfelin ventripotent avec bonus en charisme, Cattie-brie, la jeune humaine bien trop effacée pour l’instant, et surtout Wulfgar, le guerrier barbare qui se révèlera au, au fil du roman, héroïque, ultra puissant et presque chevaleresque (c’est Siegfried mélangé à Conan, mais l’auteur est un peu avare d’informations à son sujet).



Et qu’en est-il de cet “éclat de cristal”, me direz-vous ? Et bien il se trouve que “dans le monde de donjon” les artefacts magiques ne manquent pas (dans ce roman, on en croise tout de même une bonne poignée) et l’éclat de cristal en est un. Mû par une volonté maléfique, totalement nocif, il tombera dans les mains d’un mage nullissime et en fera un tyran redoutable… s’opposant alors directement à nos PJ, heu, Héros, ainsi qu’à un Démon majeur et formant donc la majeure partie du récit.



Bref, un tome intéressant pour la présentation des personnages secondaires et le côté épique de l’aventure, des batailles et des combats divers (même si certaines scènes sont trop longues) ; lourd dans sa construction ; long dans ses descriptions géo-politiques sans intérêt ; mais au final que je ne regrette pas d’avoir lu, et qui ouvre la porte sur d’autres événements, dans un final croquignolesque où notre petit Régis devra remuer sa panse :)



PS : Si le nom de Wulfgar était venu jusqu’à moi avant même cette rencontre littéraire c’est grâce à la réplique suivante :

“Comme Drizzt et Wulfgar ; Elminster et Volo ! Allez... j’vais faire une folie : et si on s’associait pour vendre des navets, au porte à porte !”

Qui aura la référence ? ;)

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Les Royaumes Oubliés - Saga de Padhiver, tome..

De Salvatore, je ne connaissais que les trois premier tomes des aventures de Drizzt (la trilogie de l'elfe noir), dans son adaptation en comics (disponible chez Milady Graphics). Par ailleurs amateur de Donjons et Dragons, l'univers des Royaumes Oubliés ne m'était pas inconnu.



Certes, cette nouvelle saga s'inscrit dans la continuité des précédents récits de l'elfe noir, et les connaisseurs n'auront aucun mal à enchaîner avec "Neverwinter". Quant aux autres, ils sauront gré à l'auteur d'insérer de fugaces explications largement suffisantes, notamment quant aux relations entre les principaux protagonistes (Drizzt et le roi nain Bruenor) et d'anciens personnages. C'est ainsi que l'histoire démarre sur une ambiance nostalgique, voir mélancolique, assez inattendue, pour ma part. de plus, Salavatore prend soin de développer la psychologie et le background de certains personnages (Dhalia, Drizzt, Bruenor, Barrabus le Gris). du coup, il ne faut pas s'attendre à de l'action effrénée dès le départ, et c'est finalement plutôt bien vu.



Néanmoins, sur la base d'une quête ultra classique (retrouver la légendaire cité naine de Gontelgrime), insérée dans une dynamique politique et martiale vraiment fun (des loyals mauvais nécromants se fritent avec d'autres loyals mauvais démoniaques), l'auteur glisse progressivement vers un scénar' de JdR, le genre qui mène votre perso du niveau parangonique au niveau épique. En ce qui concerne l'univers, celui qui n'est pas familier de Faerun et des Royaumes Oubliés, appréciera néanmoins, même si, personnellement, je lui conseillerais de se munir d'une encyclopédie des Royaumes, voir d'un Bestiaire Fantastique (tendance morts-vivants). L'action, et les adversaires, augmentent en intensité au fur et à mesure du récit, pour finir sur du lourd...



Alors c'est sur qu'au niveau du style c'est plutôt sommaire mais l'ensemble demeure un très bon divertissement, qui a le mérite de s'adresser aux fans de la première heure tout en permettant aux autres de prendre le dragon en marche. Franchement, si l'on est amateur de D&D, je vois mal comment ne pas apprécier (malgré les descriptions hyper détaillées des combats, parfois longuettes, qui semblent tout droit tirées d'une partie de D&D). De la fantasy idéal pour la plage, en somme...
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Les Royaumes Oubliés - La Légende de Drizzt, to..

La lumière au bout du tunnel...



Drizzt est le personnage emblématique de R.A. Salvatore, écrivain bien connu des amateurs de Donjons et Dragons. "Terre Natale" constitue, avec "Terre d'Exil" et "Terre Promise", la bien nommée trilogie de l'elfe noir, qui fit connaitre son auteur.



Drizzt est, en effet, un elfe noir ou drow, une des nombreuses races qui peuplent les Royaumes Oubliés (un des univers de D&D). Son coeur est aussi pur que sa race est perverse...Il constitue une bizarrerie, et un miracle ou une malédiction, selon de quel point de vue on se place.



La société souterraine des drows réside dans la cité de Menzoberranzan, en Outreterre. Elle est régie par des Maisons aristocratiques, dirigées par des Matrones, qui n'ont de cesse de se faire la guerre...mais des guerres feutrées, car gare à celles qui exposent leur violence de façon trop ostensible. Elle subissent alors une parodie, plutôt une "perversion de justice".



Sous l'égide des femmes drows, qui sont plus fortes que les mâles, la société drow célèbre l'ambition, la violence et l'hypocrisie...Les ennemis communs, qui font tenir l'ensemble, sont tout simplement toutes les autres races vivant sous terre...et surtout les elfes, ceux de la surface, dont l'histoire prétend qu'ils trahirent les drows, les forçant à se réfugier sous terre.



Drizzt est né dans la Maison Do'Urden, il est le troisième fils de la Matrone et était destiné à être sacrifié à la cruelle déesse Lolth...mais le sort en a décidé autrement. Placé sous la tutelle de sa soeur Vierna et de Zaknafein, le maître d'arme, il passe les 16 premières années de sa vie à apprendre ce qu'il faut savoir pour survivre dans l'impitoyable univers des drows...Mais Drizzt cache un secret : au fond de lui, c'est un gentil.



R.A. Salvatore évoque avec talent les rouages de la société drow et sait comment donner corps à ses personnages. Certes, l'écriture, le style, ne sont pas son point fort, mais action et complots sont au rendez-vous. Tout le charme de l'histoire, à mon avis, réside dans le décalage entre la nature profonde de Drizzt et le monde dans lequel il évolue, ce qui permet une identification facile pour le lecteur, qui trouvera toujours des raisons d'être incompris et maltraité dans la réalité. Si Drizzt est une anomalie, il n'en est pas moins un guerrier hors du commun, ce qui sera sa force, mais suscitera aussi les jalousies.



Petit à petit, le lecteur voit Drizzt perde sa naïveté mais pas ses idéaux. Sans doute que son monde est, pour l'auteur, une allégorie de la société américaine néo-libérale, ou seuls les "biens nés" et les plus forts s'en sortent. Et, au milieu, quelques belles âmes surnagent...



En tout cas, Drizzt est un personnage marquant et l'univers des drows est tout à fait saisissant. Une belle entrée en matière pour découvrir l'univers de D&D autrement que par le jeu.



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Les Royaumes Oubliés - La Légende de Drizzt, to..

Chez les elfes noirs, la félonie, l'ambition et la cruauté règnent en maîtres. Pour plaire à leur divinité chaotique - Lolth, la reine araignée - les drows sont prêts à tous les sacrifices, toutes les exactions.



Mais Drizzt, de la maison Do'Urden, jeune elfe noir, est un être exceptionnel. Non seulement c'est un combattant hors pair, mais c'est aussi un des seuls à critiquer les moeurs de son peuple, pour le déplaisir de tous.



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Quoi de mieux, en cette période de fêtes, que de relire un de mes "livres pour une île déserte" ? Comment se fait-il d'ailleurs que je n'aie pas encore posté mon avis sur Babelio ?!

Alors que c'est si simple : je ne peux pas lever les yeux de ce bouquin !



L'univers, les personnages, l'ambiance, l'intrigue, les multiples rebondissements, le suspense, l'action, les complots, la noirceur d'âme des elfes noirs, le développement du héros, les manipulations, le bourrage de crâne, la magie, la sorcellerie, la cosmogonie, les combats au cimeterre, le bestiaire de D&D, l'amitié, la haine, les réflexions sur la société, sur soi, et j'en passe.

Sans oublier la plume de R.A. Salvatore qui, sans être des plus magnifiques, est très adaptée et percutante (un poil trop de "!" me direz-vous) et parvient avec brio à jouer avec nos émotions.



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Dans ce premier tome de la trilogie de l'Elfe noir, nous découvrons la Terre Natale des drows, l'Outreterre, et plus particulièrement la cité caverneuse de Menzoberranzan, ses familles (Maisons) et ses moeurs.

L'aventure commence avec la naissance de Drizzt Do'Urden au sein de la famille du même nom (je vous épargne son vrai patronyme) dirigée d'une main de fer par Matrone Malice.

Dès le début de l'histoire, le ton est donné : notre jeune Drizzt, troisième enfant mâle de Malice, sera sacrifié à sa naissance pour attirer sur la maison Do'Urden les faveurs de Lolth, la déesse maléfique des elfes noirs, et lui assurer la victoire dans son attaque de la maison DeVir.



Mais deux événements vont changer la donne : le second fils de la maison Do'Urden va assassiner son frère aîné pour lui voler son rang (sauvant ainsi Drizzt du sacrifice), et un membre noble de la famille DeVir va échapper au massacre (et donc pouvoir accuser les Do'Urden devant le grand conseil...).



Toute la noirceur de la société drow est présentée dans ce premier tome où les frères poignardent les frères, où les mères sacrifient leurs fils, où les elfes noirs assassinent toutes les créatures qui croisent leur route, où des enfants sont mis en pièces dans des guerres de pouvoir, où le meurtre est un art si l'auteur ne se fait pas prendre, où les jeunes sont endoctrinés dès leur plus jeune âge, où il faut tuer pour ne pas l'être à son tour.



Mais Drizzt va prendre conscience, au fil de ce premier tome, de ce que signifie réellement "être un guerrier drow". Désillusions et révélations seront le thème principale de cet opus. Mais, en contrepartie, notre jeune héros va également rencontrer des individus exceptionnels (son géniteur, une panthère d'un plan inférieur, un svirfneblin) sur lesquels vont reposer le récit et qui vont être des personnages clé dans la construction du héros et du récit.



On retiendra, outre la perversion de la société drow, la naïveté de Drizzt se transformant en froide désillusion ; et cet elfe noir hors du commun plaçant l'amitié au dessus de toute autre chose.



C'est beau, c'est bon, ça fait mal et ça fait du bien !



À lire et relire, toujours avec tant de plaisir.
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Les Royaumes Oubliés - La Légende de Drizzt, to..

Je ressens un peu moins d'enthousiasme pour ce tome.

Je l'ai trouvé plus brouillon et confus, et en même temps répétitif par rapport au tome 2, un peu "tirage à la ligne", on va dire. D'ailleurs j'ai mis plus de temps pour le lire...



Si les remarques de Drizzt en début de chapitre, une sorte de journal de réflexions philosophiques dont je n'ai pas parlé, mais qu'on a dans chaque tome, sont toujours intéressants, parfois les chapitres ici ne sont que des resucées de ce qu'il s'est passé dans le tome 2.

Tous les passages avec McCartilage m'ont gavée, je le dis honnêtement.



Bref, je suis un peu moins enthousiaste sur ce dernier tome de la trilogie de l'elfe noir, mais lui, c'est un magnifique personnage, très profond, où l'auteur met, sans aucun doute, beaucoup de lui-même et de sa philosophie de vie.

Et la vérité venant de la bouche des enfants, c'est grâce à une enfant qu'il trouvera enfin un foyer, la boucle étant bouclée par rapport au tome 1.



C'est vraiment une série d'une bonne qualité, je suis souvent surprise par la qualité des livres dérivés de jeux, que ce soit jdr papier ou jeux vidéos.

Je continuerai cette saga, c'est sûr, un jour. Mais pas tout de suite.
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Les Royaumes Oubliés - La Légende de Drizzt, to..

Drizzt renaît lorsqu'il quitte l'ombre-terre pour rejoindre la surface.

Tout est nouveau pour lui, le jour et la nuit, le vent et la neige, les hommes et les animaux. Seule Guenwhyvar reste un point d'amarrage sur lequel se rattacher.

Du coup, en tant qu'individu naïf, Drizzt va se mettre dans des situations cocasses ou ubuesques mais qui permettent toutefois à R. A. Salvatore de faire passer des messages moraux à ses lecteurs (c'est vrai que c'est plutôt raciste de ne pas laisser sa chance à un groupe de gnolls...) peur de l'inconnu, de l'autre, problèmes de compréhension, préjugés, mais aussi et surtout culpabilité et acceptation de soi ; tout ceci est abordé de manière plutôt fine. Encore une fois, les prologues (et l'épilogue) sont l'occasion de faire le point sur les réflexions très philosophiques de l'elfe noir pour qui, on l'aura compris maintenant, amitié, fidélité et justice sont indispensables à toute vie honorable.



On suit avec moins d'intérêt le groupe de Colombe Fauconnier (demoiselle qui fut quand même en partie élevée par Elminster ! Rien que ça). Les personnages de son groupe (hormis l'elfe Kellindil qui aura un grand rôle à jouer sans que l'auteur ne parvienne à lui rendre hommage comme on aurait pu le souhaiter) sont un peu délaissés. C'est dommage de ne pas leur avoir donné une plus large place. À l'inverse, j'ai soupé de ce McCartilage qui fait un bien piètre Némésis, j'espère qu'il ne reparaîtra pas (mais je suppose que si) et j'aurais bien voulu que les rôles fussent inversés entre lui et Tephanis qui, au moins, sortait de l'ordinaire et devenait attachant.



Quelques descriptions sont assez brouillon et desservent le récit, notamment les scènes d'action et de combat qui restent un peu floues (l'embuscade des géants de pierre en est l'exemple parfait).



Encore une fois, de nombreuses répétitions, peut-être dues à la traduction, entachent le plaisir de lecture. De même, R. A. Salvatore tient à ré-expliquer les faits ayant eu lieu dans les deux premiers tomes, donnant un sentiment de lourdeur au texte.



À côté de ça, la lecture de ce tome est tout bonnement indispensable ! Drizzt va devoir ruser face à des dragons, fuir devant des rustres, combattre des ennemis surpuissants (barghests, loups arctiques, géants), et surtout, trouver sa place dans ce monde.



Toujours autant de grandeur d'âme chez notre drow renégat, cette recherche de paix, d'amitiés, d'un foyer. Les aventures qu'il vit ici sont grandioses et dignes des plus grand héros.

Mais d'ailleurs, quelle est la définition de "héros"...
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Les Royaumes Oubliés - La Légende de Drizzt, to..

C'est le premier livre que je lis de cet auteur que l’on dit incontournable dans le milieu de la fantasy et ce fut une excellente découverte.



J’ai vraiment adoré cette ambiance sombre, barbare, presque apocalyptique où les valeurs sont inversées, où la trahison de ses pères est impératif, où le meurtre un exploit si l’on n’est pas pris sur le fait et où tout sentiment une faiblesse.



A la naissance du héros, sa famille en attaque une autre et la décime afin de prendre sa place dans la hiérarchie Drow. Ne laissant aucun survivant, et surtout personne pour porter plainte, et les autres familles, même sans le dire ouvertement, félicitent les meurtriers et oublient jusqu'à l'existence de la famille éradiquée.



Un tel comportement n’est possible que sous un régime totalitaire imposé par la religion de Lolth, la Reine Araignée, et par les mensonges dont leurs écoles abreuvent les jeunes dès leurs enfances, présentant toutes les autres races comme perfides, cruelles et dieu sait quoi encore, les encourageant la la haine de leurs prochains et à la violence.



Les jeune Drows sont formés à devenir de parfaits assassins, rien de plus, rien de moins.



Chacun assassinerait père et mère (frère, sœur, cousin), pour simplement prendre leur place et acquérir une once de pouvoir sans que quiconque n’ai à redire.



Tous, sauf Drizzt. Il est l'exception. La tache de lumière dans les ténèbres.



Le personnage de Drizzt est très intéressant, pas à cause de son invincibilité au combat, de son intelligence ou de ses dons en magie mais à cause de sa naïveté, de ses prétentions pacifiques et de l'œil critique qu'il porte sur la société Drow.



De plus, l'histoire cohérente et captivante et la plume légère et acérée font de ce livre quasiment impossible à reposer (et qui dans mon cas, me fait louper ma station de métro :p ).



Au final, c'est un véritable coup de cœur et une lecture que je conseillerai fortement. La suite devrait atterrir sous peu entre mes doigts impatients.
Lien : http://lombredeskarnsha.blog..
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La légende de Drizzt, tome 1 : Terre natale (..

Je vais commencer de façon un peu vache (mais qui aime bien, châtie bien non ?) en reprenant le quatrième de couverture : "LA bande dessinée de fantasy qu'il faut avoir lue au moins une fois dans sa vie " (Comixfan.com), "cette bande dessinée va marquer son époque" (BuzScope.com). Alors disons le d'emblée c'est carrément sur-vendu. Pourtant je ne suis pas loin d'avoir adoré cette adaptation en bd de la saga de Drizzt, l'elfe noir, de R A Salvatore.



Alors c'est vrai que l'amateur de Donjons et Dragons (ce qui est mon cas), en particulier de l'univers des Royaumes Oubliés, aura plus de facilités à y trouver son compte, mais également (je suppose, n'ayant pas lu les livres) l'amateur de la saga originale. Cette intégrale regroupe les trois premiers tomes, Terre Natale, Terre d'Exil et Terre Promise. L’intérêt principale de cette bd réside, pour moi, dans l'évocation de la société des drows (les elfes noirs) et plus largement du bestiaire de Donjons (quel plaisir de croiser, au détour d'un couloir, flagelleurs mentaux, élémentaires et autres porte-crocs). En effet, sans être mauvais, le scénario n'a rien d'original, même s'il est plutôt bien mené : en gros, tome 1 la formation de Drizzt, un drow qui ce sent en décalage avec les valeurs des siens (un peu à la Thorgal), sa rébellion qui va grandissante jusqu'à la mort de son père et mentor (le seul à même de le comprendre), ce qui provoque, dans le tome 2, son exil et la traque de ses pairs, qui le considèrent comme un traître, pour finalement qu'il trouve sa voie (dans le tome 3) se découvrant, alors qu'il a rejoint la surface, une vocation de rôdeur. Côté dessin, disons qu'il n'est ni pire, ni meilleur, que celui de la plupart des comics commerciaux actuels. Une meilleur mise en valeur des paysages de l'Outreterre n'aurait pas été de trop, de même qu'une différenciation plus poussée des personnages, qui ont tendance à tous se ressembler, notamment les personnages féminins. Par contre, la composition des planches (un des grosse faiblesse du livre) est ennuyeuse au possible et ne sert absolument pas l'histoire, les transitions étant, en plus, trop abruptes, par moments.



Par contre, on se délecte d'observer le fonctionnement de la société drow. Petite explication, pour les non-initiés : les drows vivent dans les profondeurs de l'Outreterre, véritable monde souterrain, sous la surface des Royaumes Oubliés, au sein de la cité de Menzoberranzan. Ils y côtoient d'autres peuples, tels que les Gnomes ou les Nains, ainsi que quantité de monstre, tous plus mortels les uns que les autres. Leur société est matriarcale, organisée en un système hiérarchisé de Maisons, gouvernées par des Matrones. Ils vouent un culte à la cruelle déesse araignée Lolth. Ils valorisent, à l'occasion des perpétuels conflits entre Maisons, le pouvoir, la violence, l'ambition et la trahison. Pour survivre, au sein de cet univers impitoyable, les états d'âme et les sentiments sont à proscrire. Malheureusement pour lui, Drizzt fait preuve de beaucoup plus de compassion que les siens, ce qui n'est guère difficile, tout guerrier redoutable qu'il est. Bien sur, on ne peut s'empêcher de voir les influences de la saga d'Elric, bien que le monde souterrain des drows possèdent une véritable identité et Drizzt une dimension moins romantique et torturée, plus basé sur l'action, en somme plus hollywoodien dans l'âme. Il a sans doute également une bonté d'âme supérieure au célèbre albinos. Bien qu'étant essentiellement conçue comme un pur divertissement, la saga de Drizzt peut éventuellement être perçue, à travers la lutte de Drizzt pour échapper à ses pairs et leur mode de vie cruel, comme une critique d'une certaine société ultra libérale américaine dans laquelle, comme pour les drows, la fin justifie les moyens.



Objectivement je devrais ne mettre que trois étoiles (ne serait-ce que pour l'aspect graphique), mais vu le plaisir que j'ai eut à voir l'univers de Donjons et Dragons sous forme de fiction, particulièrement dans les deux premiers tomes qui se déroulent sous terre, et la sympathie qu'on ne peut s'empêcher d'éprouver pour Drizzt, personnage efficace pour le moins, je n'hésite pas à en mettre quatre.
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Les Royaumes Oubliés - La Légende de Drizzt, to..

Les Drows sont de retour pour nous jouer de mauvais tours ! Pas de la grande littérature ni même de la grande Fantasy, mais de l’agréable novélisation : les aventures de Drizzt Do’Urden et ses compagnons, c’est des parties de jeux de rôles mises par écrit. Malgré une fanbase assez importante R.A. Salvatore jouit d’une réputation de tâcheron. Ayant par le passé hurler avec les loups, je fais mon mea culpa. D’un autre côté je n’avais en tête que la très mauvaise adaptation de Fleuve noir que je n’ose qualifier de traduction… C’est donc tout naturellement que je remercie Milady et Éric Betsch pour cette plaisante nouvelle traduction !





La mise en place nous renvoie peu de temps avant l’épilogue du tome 6. Les prises de becs entre les futurs époux, les fanfaronnades ponctuée de beuveries des sujets du nouveau roi sous le roi sous la montagne (le général Dagna, le prêtre Cobble et Gaspard Pointepique, le guerroyeur effréné qui semble davantage sortir de "Warhammer" que de "D&D"), les gémissements habituels (enfin pas si habituels que cela justement) de Régis, cède vite la place au vif du sujet divisé en 5 parties : "La peur stimulante", "Perceptions", "L’héritage de l’elfe noir", "Le chat et la souris", "Le dernier combat" (je n’en dis pas plus parce que les intitulés étant déjà assez signifiants je pourrais tout spoiler).

On commence par une grosse baston contre une incursion gobeline et cela fini par une grosse baston contre une incursion drow, et entre les 2 de l’action, de l’action et encore de l’action… Grosso modo on se pose 5/7 pages avant d’enchaîner sur 30 pages de castagnes. Cela ne s’arrête pour ainsi dire jamais. C’est hyper rythmé et les pages défilent assez vite, mais à la longue c’est épuisant…

Dans les souterrains et les tunnels d’Outreterre qui séparent Castelmithrall de Menzoberranzan, c’est embuscades, escarmouches, captures, fuites, infiltrations, exfiltrations et surtout baston, baston et baston !



Néophytes, easy readers, nostalgiques et rôlistes peuvent une fois de plus aimer cette aventure. Quant aux non amateurs de fantasy ou d’actionners et aux hardcore readers, et bien qu’ils passent leur chemin, car cela leur évitera de déverser du venin.

On retrouve les bons vieux pulps avec le plaisir de la ligne droite et ses très (trop !) nombreux rebondissements : une péripétie et ses dangers mortels mènent directement à une autre péripétie et ses nouveaux dangers mortels. Et entre les ambitions de sa sœur Vierna et les machinations de son vieil ennemi Artémis Entreri, ici arbitré par un nouvel adversaire en la personne de Jarlaxle, l’insondable mercenaire chaotique neutre, Drizzt passe de bien mauvais moments…

L’affrontement entre Drizzt et Artémis sent bon les années 80 tant on peut y déceler des clins d’œil à celui entre Mac Guyver et Murdoc !



Mais ce n’est pas assez varié et le cadre est assez peu mis en valeur, bref c’est quand même assez répétitif. Et comme on va toujours de l’avant sans ménager ses effets, cela amoindrit le suspens et la tension qu’on est en droit d’attendre.

C’est toujours Wulfgar qui fonce dans le tas avec Croc de l’Egide en beuglant « Tempus ! », suivi de près par Bruenor qui balance 1 ou 2 punchlines biens senties à l’adversaire du moment, tandis que Drizzt fait le ménage avec ses cimeterres magiques et que Catti-Brie surveille leurs arrières avec Cherche-Cœur, pendant que Régis se met en boule pour gémir et que la panthère Gwenhyffar attend le moment opportun pour sauver tout ou partie de la Compagnie du Hall.

Compagnie du Hall qui perdre ici un de ses membre, mais comme l’auteur nous a déjà fait le coup à la fin des "Torrents d’argent"… Ce n’est pas au vieux singe qu’on apprend à faire la grimace !

Au rayon des bémols on retrouve les trucs plus rôlistes du meurs, genre l’exploration de couloirs et de tunnels dans le noir, les objets et les sorts magiques, les dangers parfois dignes d’une table de rencontres aléatoires… Des roulements de dés qui relèveraient presque du fanservice en fait !



C’est parfois bon enfant voire naïf car on retrouve les belles sensations du shonen classique avec les tirades sur l’espoir et l’amitié, la foi dans le triomphe de l’amour et de la justice auxquelles on ajoute ici quelques éléments de réflexion sur la condition féminine, le racisme, le fanatisme, ainsi que des piques bien senties contre les homines crevarices. C’est une Fantasy traditionnelle certes, mais c’est plaisant de retrouver cela dans une époque grimm & gritty post GRR Martin.

L’épilogue nous apprend que finalement, tous les personnages n’étaient que des pions entre les mains de Matrone Baenre. L’histoire se poursuit donc dans le tome 8 intitulé "Nuit sans étoiles".





Les intéressants monologues de Drizzt en début de parties tranchent avec le reste. Plus que jamais, on sent que l’auteur met beaucoup de lui-même dans son personnage fétiche. Dès lors on peut réinterpréter la saga : Menzoberranzan et ses traditions de compétitivité mortifère, c’est une certaine société américaine à qui l’auteur à décidé de tourner le dos, comme son héros, préférant essayer de rendre meilleurs les Royaumes Oubliés, comme son héros. Un monde parfois violent, raciste et fanatique dans son communautarisme certes, mais avec de l’amitié, de la solidarité, et la possibilité de s’intégrer dans un multiculturalisme progressiste. Si on ajoute que le héros est rejeté principalement à cause de la couleur de sa peau et des préjugés qui y sont affiliés, il n’y a qu’un pas pour y voir une critique en bonnes et dues formes de certaines mentalités.

Des héros porteurs de valeurs qui ont envie de rendre le monde meilleur, cela fait du bien : Justice Forever !
Lien : http://www.chemins-khatovar...
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La trilogie de l'elfe noir - Intégrale, tome 1

Cette édition, parue en 1995 aux éditions Fleuve Noir, est, à ma connaissance, la seule qui ait été reliée en France. Elle propose en un seul volume la première trilogie : Terre natale, Terre d'exil, Terre promise.



Drizzt nait dans la cité drow de Menzoberranzan, au sein de la puissante Maison Do'Urden. Parmi tous les elfes noirs aux yeux rouges, il a les yeux d'un étrange violet. Dans la société des drows, il n'est qu'un mâle auquel les fourbes principes de Lolth, la Reine Araignée, doivent être inculqués à coups de fouet. Mais Drizzt est différent, ce que comprend bien vite son géniteur (la notion de père est sans importance chez les drows), Zaknafein, le maître d'armes de la Maison Do'Urden. Profitant des prédispositions exceptionnelles pour le combat de son fils, il le soustrait à un sombre avenir de sorcier pour en faire un guerrier (tome 1). Cette formation particulière dès son plus jeune âge donnera à Drizzt la force de s'échapper de Menzoberranzan pour gagner la surface (tome 2, moins intéressant). Là, notre héros découvre combien la réputation de son espèce est terrible. Malgré toutes ses tentatives pour s'insérer dans une communauté, il ne rencontre que la peur et le rejet jusqu'à ce qu'enfin, aux confins du monde, il arrive dans un endroit où on lui dit : "Reste, tu es ici chez toi" (tome 3, excellent).



Cette trilogie fondatrice donnera une saga de 33 volumes, achevée par le tome "Héros", paru chez Milady en 2017.

Tous les volumes ne sont pas du même niveau. Ces romans sont avant tout des commandes pour faire vendre les extensions "Forgotten Realms" du jeu de rôles "Donjons & Dragons", chez TSR, ou le jeu en ligne "Neverwinter".

Il n'en demeure pas moins que l’œuvre de R.A. Salvatore doit être saluée pour la qualité de ses personnages et les valeurs qu'ils défendent. Héros, ennemis, drows, elfes, nains, orcs, dieux, démons... De nombreux personnages sont inoubliables, dans notre équipe de héros, bien sûr, mais plus encore du côté des plus ambivalents. Des romans commerciaux à l'origine, mais qui ont su me garder comme lecteur fidèle pendant toutes ces années.

Parmi ces 33 tomes, la trilogie de l'Elfe noir est pour moi la meilleure. Captivante, émouvante, elle donne le ton à ce que seront les aventures du désormais célèbre héros drow Drizzt Do'Urden.
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Les Royaumes Oubliés - La Légende de Drizzt, to..

Englouti en un rien de temps ! Addictif, le Drizzt !



Je l'ai cependant trouvé un poil (pas grand chose, hein) moins bien que le 1, car Drizzt y est moins "fin", si j'ose dire, et j'ai davantage senti le "jdr" derrière le livre, avec de l'action pour l'action sans trop de raisons derrière. Bon après les monstres et les ennemis sont nombreux dans l'Outreterre, donc c'est aussi la normalité dans un monde aussi dangereux.

D'autant que Drizzt doit y survivre seul, après son exil volontaire. Seul ? Non. Sa panthère de compagnie l'aide à survivre. Mais la solitude, le second compagnon d'exil de Drizzt, et finalement le personnage le plus important pendant un moment au début du livre, pèse lourd dans la balance de la vie, et, très logiquement, Drizzt finit par ne plus la supporter et rechercher des compagnons, n'importe lesquels.



Il finira par en trouver, chez le peuple des gnomes qui a lui aussi des cités en Outreterre. Les personnages sont toujours aussi bons, surtout Caqueteur et Belwar. Leur psychologie n'est pas si superficielle et leurs actes parlent pour eux. Il sont vraiment bien dépeints, très attachants.



Côté "affreux", la famille Do'Urden fait toujours dans le lourd, surtout Malice, avec la complicité de Lolth, sa "reine araignée" qui est vraiment une saleté ! Et la compagnie de mercenaires dont je peine à me rappeler le nom (son chef, notamment) est formidable dans la duplicité au pays des traîtres professionnels !



La fin est excellente, j'ai vraiment adoré, malgré la tristesse qu'on peut ressentir.



Bref, tome 3, me voilààààààààààààà ! :D



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La légende de Drizzt, tome 1 : Terre natale (..

Wahou ! Que ça fait du bien ! Surtout en ce lendemain où la France se réveille endeuillée. Mais passons.



La Légende de Drizzt est une BD adaptée des romans de R.A. Salvatore. La saga de Drizzt Do'Urden nous raconte l'histoire d'un elfe noir, sa naissance et son éducation au sein d'une société matriarcale où les valeurs louées sont la perfidie, la trahison et le meurtre. Pas très réjouissant... Pourtant ce Drow, nom utilisé pour désigner les elfes noirs, va tourner le dos à cette société et rejoindre le monde de lumière où sa nature lui vaudra d'être d'abord rejeté. Dès lors, la quête de l'elfe noir sera de trouver un foyer. Et le chemin à parcourir se révèlera long et douloureux.



La Saga de l'Elfe Noir est très connue par les amateurs de fantasy. A mi-chemin entre la fantasy médiévale et donjons et dragons, elle est également porteuse de nombreuses valeurs : la tolérance, l'amitié, l'honneur et la résilience.



J'avais découvert cette série, il y a... oulà... presque 15 ans maintenant et c'est donc avec une pointe d'appréhension que j'abordais cette BD. Les livres m'avaient enchantée, la BD a su me replonger dans cette aventure épique.



Allégorie sur la différence et l'intégration, cette BD (intégrale des trois premiers albums publiés) reprend les moments clés des trois premiers romans. Le graphisme se défend bien. La première partie se déroule dans l'obscurité du monde souterrain mais l'illustrateur a su jouer d'un clair obscur qui ne rebuterait pas un claustrophobe. La préface de l'auteur nous rassure agréablement : les illustrateurs qui ont participé à la série BD sont des fans de la saga. Cela se ressent. Les personnages sont tout à fait comme je les imaginais en lisant les livres.



Un très bon moment en ce qui me concerne et un bon conseil d'achat pour Noël si vous avez, dans votre entourage, des fans de donjons et dragons ou de fantasy.
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Les Royaumes Oubliés - La Légende de Drizzt, to..

Dans ce septième opus on retrouve avec plaisir une partie de l'ambiance des premiers tomes, en effet les drows sont de retour et Drizzt n'en a donc pas fini avec sa famille, ni avec Artémis Entrery d'ailleurs, son alter ego et ennemi intime étant aussi de la partie.

Les intrigues complexes de Matrone Baere vont servir de base à cette opus. Jarlaxle et Vierna assistée d'une cinquantaine d'elfes noirs font une incursion vers Castelmithrale, la cible est bien entendu Drizzt qui aura bien besoin de tous ses amis pour essayer de s'en sortir.

Si j'ai aimé retrouver une certaine ambiance d'outreterre, je ne cache pas que l'overdose de combats, largement détaillés et commentés m'aura un peu gâché le plaisir, c'était un peu limite indigestion et franche lassitude à la fin.

Cela dit il va se passer tout de même des choses importantes et certaines histoires dans l'histoire vont enfin trouver leur épilogue ...

Il va m'être impossible de ne pas aller au bout de cette saga, j'ouvre donc le tome huit !
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