Il me sourit. Je rengainai mon arme et m’en allai. Je ne m’étais pas senti aussi fort depuis des mois, voire des années, et ce, grâce à son amitié, mais également parce que j’avais décidé de ne plus fuir. Peut-être ne serais-je jamais un homme de la qualité de Rufra, mais au moins ma route était-elle tracée. Ma lame était faite pour causer des ravages – tel était mon destin –, et j’étais prêt à donner ma vie pour Rufra et les changements qu’il essayait d’imposer.