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Citations de R.J. Ellory (1722)


Nous ne sommes plus à l'Age des Ténèbres. Nous ne sommes pas des ignorants. Adolf Hitler est un blanc, tout comme Genghis Khan était mongol et Caligula romain. Ce n'est pas une question de nationalité, ni de couleur, ni de religion...c'est à chaque fois juste une question d'homme.
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La planète , les gens s'en branlent . La seule chose qui les intéresse , c'est le fric , le cul , la drogue , plus de fric , plus de cul . Il faut que les gens se réveillent , bordel ! Mais avec la télé et toutes les merdes qui les aident à s'endormir , ils ne vont jamais ouvrir les yeux et voir ce qui se passe autour d'eux .
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- Tu penses que Dieu nous punit tous ?
- Non, répondit Henri. Les hommes se punissent tout seuls. Dieu n’est là que pour porter le chapeau.
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Une histoire est comme un message avec un sens différent pour chaque personne qui la reçoit.
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« Si l’amour est si merveilleux, pourquoi est-ce qu’il brise tant de cœurs ? »
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Ellis arriva vingt minutes plus tard, jeta un coup d'oeil, vira au vert-de-gris, rendit son petit déjeûner et une bonne partie du repas du jeudi par-dessus la clôture. Il pensa à sa propre fille qui avait eu quatre ans deux semaines plus tôt, et il se demanda si ce qu'ils enseignait au catéchisme était vrai. Dieu est miséricordieux, Dieu est juste, Dieu voit tout et protège les innocents et les faibles. Dieu avait assurément été occupé ailleurs la nuit précédente, et Il avait laissé une autre jeune âme passer de vie à trépas.
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Quand on ne veut rien sacrifier au nom du but que l'on poursuit, c'est ce but que l'on sacrifie.
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"Tout le monde n'est pas parfait, dit-elle calmement. Tout le monde ne peut pas être à la hauteur de tes attentes, Joseph. Les êtres humains sont humains. Nous perdons tous la grâce à un moment ou un autre."
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La vérité, c'est que le pire arrive aux gens bien. Et le passé est un pays qui a sa langue à lui, une langue que la plupart apprennent à oublier. Les mots de cette langue sont comme des chansons apprises par cœur. Au moindre rappel, elles reviennent et la mélodie est aussi familière, aussi obsédante que jamais.
Jasperville. Un million de kilomètres de nulle part. Un million de kilomètres trop près de Montréal.
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Après tout, qu'est-ce qu'être mère, sinon préparer son enfant à une vie qu'il sera heureux de vivre en votre absence ?
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Écrire peut servir à exorciser la peur et la haine ; ça peut être un moyen de surmonter les préjugés et la douleur. Au moins, si tu sais écrire, tu as une chance de t'exprimer... tu peux offrir tes pensées au monde, et même si personne ne les lit ou ne les comprend, elles ne sont plus piégées au fond de toi.
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Une fois que vous arrivez ici, vous n’en ressortez jamais. Les couloirs sont suffisamment larges pour trois hommes côte à côte, un au milieu, un gardien de chaque côté. Les murs sont peints en une nuance vague à mi-chemin entre le gris et le vert, et les noms, les dates et les messages d’adieu gravés dessus traversent la peinture jusqu’aux briques en dessous. Ici nous sommes tous innocents. Revenu du Vietnam pour arriver en enfer. Dites à M que je l’aime. Ce genre de choses. Les pensées désespérées d’hommes désespérés.
Et finalement l’odeur. Elle ne vous quitte jamais, même si ça fait une éternité que vous jouez à ce petit jeu. Elle vous saute aux narines chaque fois que vous vous réveillez, comme si c’était la toute première fois. Un mélange de Lysol et de détergent bon marché, les relents de la nourriture en train de pourrir, une puanteur de sueur, de merde et de sperme et, quelque part en dessous, l’odeur de la peur. De la futilité. Des hommes qui baissent les bras et s’en remettent à la justice d’une nation. Broyés par la main du destin.
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C’était MON New-York, le cœur des Amériques, ses rues et ses boulevards comme des veines, ses avenues comme des millions de voix, un million d’autres les recouvrant, tout le monde aussi proche qu’une famille mais chacun ne voyant que lui-même.


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En un sens je n'étais rien, et j'avais pourtant si peur de n'être rien que je m'imaginais que tout ce que je voulais, je pouvais le prendre aux autres.
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Ce serait un vieil homme, et son coeur brisé par la jolie fille de Berrien n'aurait pas guéri. Le temps ne guérit pas de telles blessures. Le temps ne fait rien que nous rappeler que nous n'en avons jamais assez.
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- Ne me prenez pas pour une conne, inspecteur (...) Ne venez pas me pisser dessus en me disant qu'il pleut, OK ?
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Alors asseyez-vous, Franck... dites-moi ce qui s'est passé ce matin.
- Vous pouvez lire mon rapport.
- Je veux l'entendre avec vos mots à vous.
- C'est moi qui ai écrit le rapport. Ce sont mes mots.
- Vous comprenez ce que je veux dire, Franck. Je veux l'entendre de votre bouche.
- Il a tranché la gorge de sa petite amie. Il s'est tranché la gorge. Il y avait tellement de sang que ça glissait comme un toboggan dans un putain de parc d'attractions. Ça vous va ?
p. 20
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On dit qu’il faut une année complète pour accepter la perte d’un être aimé. Qu’il faut survivre une fois à chaque célébration — anniversaire, Noël, toutes les occasions spéciales. Que si on tient le coup tout ce temps, alors on a des chances de s’en sortir.
(Poche, p. 168)
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C’avait été ma vie.
Une vie déroulée comme du fil, résistance incertaine, longueur inconnue ; se rompra-t-il abruptement ou continuera-t-il indéfiniment, reliant entre elles de nouvelles vies. Parfois du simple coton, à peine suffisant pour assembler les parties d’une chemise, parfois une corde-triplement tressée, chaque brin et chaque fibre goudronnés et tordus pour repousser eau, sang, sueur, larmes ; une corde pour dresser une grange, pour faire des nœuds d’arrêt et tirer un enfant presque noyé d’une inondation, pour ligoter un homme à un arbre et le battre pour ses crimes.
Une vie à retenir, ou à voir glisser entre des mains indifférentes et inattentives, mais toujours une vie. Et lorsqu’on nous en donne une, nous en souhaitons deux, ou trois, ou plus, oubliant si facilement que celle que nous avions a été gaspillée.
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La Mort vint ce jour-là. Appliquée, méthodique, indifférente aux us et aux coutumes ; ne respectant ni la Pâque, ni la Noël, ni aucune célébration ou tradition. La Mort vint, froide et insensible, pour prélever l’impôt de la vie, le prix à payer pour respirer. Et lorsqu’Elle vint je me tenais dans la cour sur la terre sèche parmi les mauvaises herbes, le mouron blanc et les gaulthéries. Elle arriva par la grand-route, je crois, longeant la démarcation entre la terre de mon père et celle des Kruger. Je crois qu’Elle arriva à pied, car plus tard, lorsque j’en cherchai ; je ne trouvai ni empreintes de cheval, ni traces de bicyclette, et à moins que la Mort ne pût se déplacer sans toucher le sol, je supposai qu’Elle était venue à pied.

La Mort vint pour prendre mon père.
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