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Note moyenne 4.53 /5 (sur 174 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Fille de botaniste, .R. Oncedor a grandi dans les montagnes d'Auvergne.

Après des études d'art, elle s'installe à Nantes où elle dessine des créatures imaginaires et écrit des récits étranges.

Autrice originaire de Scribay, elle a fait ses premières armes sur le forum Encre Nocturne.



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Cette semaine, la librairie Point Virgule se penche sur un sujet qui ne manque pas de chien : la place laissée aux animaux dans les littératures de l'imaginaire. - Masques et Monstres, R. Oncedor, 23€ - La légende du noble chat Piste Fouet, Tad Williams, Mnemos, 21€ - La communauté des esprits, tome 2 de la Trilogie de la Poussière, Philip Pullman, Gallimard Jeunesse, 22€ Musique du générique d'intro par Timo Vollbrecht.


Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Il était une petite renarde blanche qui vivait dans une paisible forêt. Il était Un grand ours rustre, noir de peau et de cœur, qui vivait dans la clairière d'à côté. Mais la renarde était libre et l'ours prisonnier d'une cage.

"Ouvre-moi", suppliait-il chaque jour. "Ouvre-moi, je ne te mangerai pas, "

Mais les autres animaux l'avaient bien mise en garde, et la renarde ne lui ouvrait pas.

- CONTE DE L'OURS ET LA RENARDE
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Pourtant, je m'y étais préparé. Mentalement, physiquement préparé. Au fond de moi, J'avais toujours su que je retournerais là-haut. C'était une évidence. Quelque chose n'avait pas été coupé entre la Maison et moi, un lien immatériel fait de tous ces souvenirs, ces sentiments qui m'encombraient le crâne.
Il était temps d'en finir avec ça. Ce soir, j'affrontais la Maison avant l'heure. Il n'y aurait pas de demi-mesure : elle me tuerait ou me laisserait entrer.
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Il était une petite renarde blanche qui vivait dans une paisible forêt. Il était Un grand ours rustre, noir de peau et de cœur, qui vivait dans la clairière d'à côté. Mais la renarde était libre et l'ours prisonnier d'une cage.

"Ouvre-moi", suppliait-il chaque jour. "Ouvre-moi, je ne te mangerai pas, "

Mais les autres animaux l'avaient bien mise en garde, et la renarde ne lui ouvrait pas.

- CONTE DE L'OURS ET LA RENARDE
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Alban engagea le combat d'un bond.

Il dégaina et trancha une tête dans un éclair d'acier, esquiva une attaque et se mit à tournoyer entre les hommes vêtus de cuir noir. Il attirait toute leur attention pendant qu'Iluth, ingénue, les contournait doucement. Les poignards se mirent à pleuvoir, les couteaux volèrent ; les insultes fusaient et tout ce chaos affûté rebondissait sur la garde d'Alban sans franchir sa défense impeccable, avant de venir se planter dans les poutres à leurs pieds. Un champ de lames naquit sur le vieux pont et s'étendit bien vite le long de son dos de bois, au gré de leurs pas dansants.

Fascinée, Iluth observait leur ballet meurtrier.
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Quelle sorte de mère abandonne ses fils parce que ce sont des mâles, parce qu'ils sont nés noirs au lieu d'être blancs ?
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Elle était si proche, et pourtant nous n'avions jamais paru si éloignés l'un de l'autre.

p(535) de la version reliée
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R. Oncedor
Tout se passa soudain si vite qu'elle crut devenir aveugle. Un éclat blanc larda les ténèbres, puis un autre, puis des milliers d'autres, comme des nuées d'oiseaux ou de flèches ; mais il s'agissait de lames et de coutelas, comme ceux d'Alban, qui pleuvaient des nuages pour venir s'abattre sur le dragon. Celui-ci rugit, les écailles sanguinolentes, ses myriades de pupilles crevées net ; puis il ouvrit la gueule dans une lueur bleuâtre. Iluth regarda, abasourdie, le feu qui s'en déversait brûler l'enfant jusqu'à l'os.

Le garçon hurlait, hurlait, à s'en écorcher la gorge ; l'odeur forte de la chair grillée submergea les naseaux d'Iluth. Le dragon aveugle, immobile, l'écoutait crier dans le chatoiement du brasier.
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J'ai haï ce nouveau corps pendant des semaines. J'ai rêvé de mourir. Je préférais me tuer plutôt que de finir ainsi. Tout valait mieux que de finir ainsi. Je me suis jeté sur les murs de ma cellule d’isolement, tête en avant, dix fois de suite en espérant que mon crâne éclate enfin.

S’il avait été de métal et de plastique, j’y serais parvenu. Mais ces bons vieux os n’ont pas voulu céder.

Puis on m’a maîtrisé et mis en cellule capitonnée.

Et dire qu’aujourd’hui, si longtemps après, ces prothèses ne m’en tiennent pas rigueur. Elles m’offrent ce dont j’ai rêvé si longtemps.
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Le soir tombait sur l'Usine ; elle se teintait toute entière de lumière bleue, au rythme des néons qui s'allumaient le long des coursives, au-dessus des milliers de cages de métal. Le bâtiment ne dormait jamais. De toute sa vie, 153-326 n’avait jamais passé une seule nuit dans l’obscurité. Le ronronnement électrique de la trayeuse, quant à lui, allait continuer encore plusieurs heures. La machine aux allures d'insecte se déplaçait lentement d’une stalle à l’autre, son corps renflé posé en haut de ses longues pattes d'acier.
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– Quoi que tu fasses, quoi que tu m'infliges, je te suivrai aussi loin qu'il le faudra ! Tu auras beau décapiter mes frères et mes sœurs, tuer autant de dragons que tu voudras, me traîner dans la boue et me blesser sans le penser, te moquer de moi et ignorer mes douleurs, jamais tu ne me laisseras derrière toi. Je serais toujours là, comme ton ombre, dans tes rêves et derrière le moindre de tes pas. Je serais là et jamais tu ne me blesseras assez pour me faire fuir.
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