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3.9/5 (sur 178 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Simcoe, Ontario , le 02/2/1967
Biographie :

Richard Scott Bakker est un auteur canadien de fantasy.

En 1986, il entre à l'université de Western Ontario où il étudie la littérature et la critique littéraire. Il abandonne une formation qui devait le mener au baccalauréat de philosophie à l'université Vanderbilt, préférant se consacrer à l'écriture.

Après avoir terminé sa trilogie « Le Prince du Néant» (traduite dans une dizaine de pays), il a publié un thriller à succès, Neuropath.

Il vit en Ontario, à London.

Source : Wikipédia
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Ils étaient venus des manoirs au sol paillé de Galéoth où les chiens soupaient avec leur maitre; des forêts-frontières de Thunyérus, immenses et profondes, où les srancs menaient leur sempiternelle guerre sans but; des salles de Ce Tydonn où les thanes aux cheveux longs dénonçaient les races bâtardes; des grands domaines de Conriya où des palatins aux yeux noirs faisaient un trophée de leur passé; et des plaines torrides de la Haute-Ainon où des nobles de caste peints se frayaient par la force un chemin à travers les rues grouillantes. Huit saisons auparavant, le Shriah des Mil Temples avait demandé, et ils étaient venus ... les Hommes de la Dague.
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Vous voudriez me sonder, dit enfin Cnaiür, éclaircir le mystère du coeur scylvendi. Mais vous utilisez votre propre coeur pour figurer le mien. Vous voyez un homme humilié devant vous, Xunnurit. Un homme lié à moi par le sang. Quelle insulte cela doit être, dites-vous. Son coeur doit crier vengeance. Et vous dites cela parce que vos cœurs crieraient aussi. Mais mon coeur n'est pas le vôtre. Xunnurit n'est pas un nom honteux pour le Peuple, ce n'est pas un nom du tout. Celui qui ne chevauche pas parmi nous n'est pas nous. Il est autre. Mais vous qui prenez votre coeur pour le mien, qui voyez deux Scylvendis, l'un brisé, l'autre debout, pensez que sa dégradation est la mienne et que je voudrais venger cela. Quelle meilleure façon de discréditer l'homme fort que de faire d'un homme brisé son double?
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C'était étrange. Elle était là, lovée sur son lit, le parchemin étalé paresseusement devant elle. Mais lorsqu'elle lu l'invocation liminaire, tout autour d'elle disparut. Lire, réalisa-t-elle, replaçait. Cela changeait en vapeur tout ce qui était immédiat, et permettait à ce qui était ancien et lointain d'apparaitre à la vue. Cela changeait le « ici » en « partout ». Cela libérait l'instant de la prison du présent et lui donnait l'aspect de l'éternité.
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Ne vous méprenez pas Inrithis. En cela Conphas a raison. Vous êtes tous des ivrognes titubants à mes yeux. Vous ne savez rien de la guerre. La guerre est noire. Noire comme la poix. Elle n'est pas un dieu. Elle ne rit ni ne pleure. Elle ne réclame ni talent ni audace. Elle ne mesure ni les âmes ni les volontés. Elle est simplement l'endroit où les os de fer de la terre croisent les os fragiles des hommes et les brisent.
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Mais n'est ce pas l'énigme même de l'Histoire? Lorsque l'on cherche assez profondément, l'on s'aperçoit toujours que la catastrophe et le triomphe, les véritables objets de l'attention de l'historien, dépendent inévitablement du petit, du trivial, de l'effroyablement accidentel.
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-Je ne vais pas vous mentir. Les Nansurs ne peuvent se permettre de faire de quartier. Nous mourrons tous ce soir. Je ne sais rien de votre vie après la mort. Je ne sais rien de vos dieux ou de leur appétit de gloire. Mais je sais ceci : dans les jours à venir, des veuves vont me maudire dans leurs lamentations! Des récoltes vont pourrir sur pied! Des pères vont mourir misérables, sachant que leur lignée est éteinte! Cette nuit, je vais inscrire ma marque sur le Nansurium!
Et l'étincelle devint flamme.
-Scylvendi, rugirent-ils. Scylvendi!
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Mais ceux qui étaient encore debout ne pouvaient être brisés. Les hommes de fer avaient ranimé leur chant, et le chant avait ranimé leur violente ferveur. Le martèlement des tambours faiblit, puis fut totalement noyé. Des milliers de voix et un chant. Des milliers d'années et un chant.
"C'est pour la guerre que nous sommes venus là,
C'est pour la mort que nous travaillerons,
Et lorsque la journée s'achèvera,
Dans nos yeux les Dieux Rôderont!"
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Aucune décision n'est si brillante qu'elle ne nous engage par ses conséquences. Aucune conséquence n'est si inattendue qu'elle nous absolve de nos décisions. Pas même la mort.
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Les prophètes morts étaient utiles, parce que l’on pouvait
gouverner en leur nom. Mais des prophètes vivants ?
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Comme me l’a dit un jour un meunier, lorsque les engrenages ne se joignent pas, ils deviennent comme des dents. Il en va de même des hommes et de leurs machinations.
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