Très ému par la nouvelle [de l'invasion allemande, le veille de celle-ci], Michel de Lombarès fonce à Senuc, hameau des Ardennes où se trouve l'état-major de la IIè armée, dirigée pas le général Huntziger [général Français]. Ce dernier se trouve presque toujours en situation de rendre service aux Allemands. et les décisions qu'il refuse de prendre, comme celles qu'il prend, profitent systématiquement à l'ennemi. [...] Dans la meilleure des hypothèses, le général Huntziger est en permanence sujet à l'erreur de jugement et à la guigne.
Disposant des mêmes informations que les Néerlandais et les Belges (qui les leur ont communiquées), les Français ont au moins 5h de retard sur eux dans le déclenchement de l'alerte, en cette nuit du 9 au 10 mai 1940.
Leurs sentinelles sont assoupies, leurs officiers supérieures en congé, leurs capitaines dispersés, leurs permissionnaires de première ligne (10%) évaporés, leurs soldats moralement démobilisés. Leur général commandant en chef, en son donjon, dort. Toute l'armée française dort.