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Critiques de Rachel Vanier (27)
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Hôtel international

Rachel Vannier nous entraîne au Cambodge à la suite de sa jeune héroïne.

Non pas le Cambodge des touristes pressés de tout voir en un minimum de temps, mais dans celui des expatriés qui eux ne veulent rien voir, à part leur microcosme, ou ils se retrouvent comme dans une seconde patrie.



A la mort de son père, Madeleine a tout quitté, son chagrin, la France, sa famille, ses amis, comme si 14000 km étaient suffisant pour oublier.



La jeune femme se fait peu à peu à cette vie d’ « expat ». Elle organise sa vie, se trouve rapidement un travail. Les soirées se passent dans un bar où tout le petit groupe se retrouve pour picoler en refaisant le monde.



Le livre est drôle et grave à la fois.

Le suicide et le deuil y sont abordés avec pudeur.

J’ai cependant regretté que l’auteure ne s’attarde pas davantage sur les mœurs et les coutumes du pays.



En conclusion, j’ai trouvé l’écriture agréable, bien que sans grande originalité, le récit est assez linéaire.

Le tout m’a cependant procuré quelques heures de lecture agréables.

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Hôtel international

Hôtel international est ce qu'on peut appeler un roman féminin intelligent. Il possède tous les atouts pour plaire.



Pour commencer, une héroïne sympathique, Madeleine, intelligente, drôle et bien ancrée en 2014! Elle assume ses histoires d'amour, d'amitié et de sexe la tête haute et avec un pragmatisme surprenant.



Deuxièmement, il y a une vraie histoire qui tient la route. Le père de Madeleine, dépressif de longue date se pend. Tout le monde s'attendait à ce que ça arrive après plusieurs années d'alertes suicide mais ce à quoi les gens ne s'attendaient pas, c'est que la fille du défunt saute dans le premier avion et s'expatrie au Cambodge. Elle fuit, elle se cherche, à Phnom Penh, elle trouvera un tas de gens qui eux aussi ont certainement une bonne raison d'être là mais qui la gardent pour eux.



Troisièmement, Madeleine est cash, elle a un humour froid, pour elle, un chat est un chat. Et c'est une montagne d'expressions et de citations très terre à terre qui se succèdent.



Un super roman sauf que... je ne l'aurais jamais acheté si je l'avais eu en mains en librairie. En effet, je l'ai choisi dans le cadre de la Masse Critique de janvier 2015 car il parlait du Cambodge et c'était un premier roman. Mais le 4ème de couverture est une insulte à l'intelligence de l'auteur. Ce roman est-il vraiment basé sur la pseudo fashion week Cambodgienne? Doit-on le résumer à cette insignifiant élément? Je ne pense pas. Ce roman est un récit sur les relations d'amitiés, sur la peur d'avoir à affronter notre chagrin, sur comment se préserver quand un malheur nous touche de près.



Rachel Vanier nous parle d'une jeune femme qui quitte tout pour se retrouver et pour cela, elle a besoin d'oublier. Alors elle boit, elle fait des connaissances, elle mène à bien un projet, (cette fameuse fashion week) pour ne pas être désœuvrée et pour oublier ce qu'elle fait là. Et un jour, elle saura où se trouve sa place et peut-être son bonheur qui sait?



Merci aux éditions Intervalles et Babelio pour l'envoi de ce roman. J'ai adoré et l'histoire et l'écriture de l'auteur.




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Hôtel international

Suite au suicide de son père, Madeleine a beaucoup de mal de faire face à la réalité et choisi de partir sur un coup de tête au cambodge.

Elle doit faire face à la nouveauté, à l'inconnu, a des personnes qu'elle ne connait pas.

Le Cambodge est un pays particulièrement différent de la France, son histoire et ses guerre en font un pays dévasté qui a du mal a se reconstruire. La population n'a pas d'autre choix que de travailler dans des conditions déplorables.. mais pour les jeunes occidentaux ce pays est le pays ou tout est autorisé.

Madeleine va essayer d'oublier la perte de son père mais des petits rien lui feront revivre ses moments de bonheur avec son père.



L'écriture de Rachel Vanier est vraiment agréable, simple et franche. Elle m'a fait un peu penser à celle d'Amelie Nothomb.

Elle nous fait découvrir le Cambodge avec brio, ses merveilles mais aussi tous les côté sombre du pays (exploitation industrielle, tourisme sexuel.. etc).

Néanmoins j'ai trouvé le sujet de la perte d'un être proche traité avec trop de légereté a mon goût. Certe, la morale de l'histoire nous rattrape a la fin du livre, car il est toujours difficile de faire le deuil d'un être aimé et chacun va sans doute trouver la meilleure façon de faire face à sa tristesse.



un livre intéressant, plein d'humour, mais ou il m'a manqué un peu de sérieux dans certains passages.



merci aux éditions Intervalles et a Babelio de m'avoir fait découvrir cette auteure.
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Hôtel international

Je ne m'attendais absolument pas à aimer autant ce livre. La quatrième de couverture n'est pas très adaptée pour résumer le contenu d'Hôtel international, livre riche en surprises, en découvertes diverses - de culture, de mode de vie, de soi-même -, qui régalent le lecteur.



L'histoire se déroule au Cambodge, en Asie du Sud-Est, dans la capitale du pays, Phnom Penh, des années après les invasions khmers et les diverses guerres qui ont ravagées le pays - exterminants plus de deux millions d'habitants. Madeleine, jeune expatriée fuyant la France et les malheurs qui se sont abattus sur sa famille, a trouvé refuge dans un pays étrange, à l'opposé de son pays originel. Elle y découvre toutes les nouvelles coutumes, arrive à créer des liens avec les autres expatriés, et même à retenir quelques mots cambodgiens. Mais dans sa nouvelle vie exotique, elle n'oublie pas l'effroyable suicide de son père, la raison de sa fuite à l'autre bout du monde. Entre insertion professionnel et social dans ce nouveau milieu et travail sur soi pour faire le deuil de cette mort, Madeleine a bien du travail à réaliser avant de pouvoir vivre en paix.



Hôtel international se présente un peu comme un journal de bord que la protagoniste tient pour décrire toutes ses journées cambodgiennes. La narration à la première personne du singulier permet de se sentir plus proche de Madeleine et des situations qu'elle décrit.



Je ne connaissais le Cambodge que de nom, m'intéressant, jusqu'à maintenant, très peu à ce pays. Mais les descriptions très réalistes de ce roman, m'ont littéralement plongées au coeur de ce pays, si lointain de ma France natale. Des tuks-tuks par dizaines, voire par centaines, alpaguants les habitants, le revenu très pauvre des populations, qui leur permet à peine de survivre. Les cultes bouddhistes, les vestiges des horreurs de la guerre, mais le sourire, constamment présent sur le visage des habitants. Voilà comment se résumerait en quelques mots la vie Cambodgienne.



Outre cette découverte culturelle époustouflante, c'est surtout la motivation de Madeleine à quitter la France qui m'a surprise. Sans vouloir regarder la vérité en face à la mort de son père (pourtant bourré de médicaments depuis de nombreuses années), elle décide de fuir son ancienne vie et ses proches, pour tenter de tout oublier, et de se reconstruire ailleurs. Pas une seule fois, lors de son séjour au Cambodge, elle ne mentionnera ses véritables motivations. Le deuil se fera pas à pas, avec, souvent, des souvenirs d'enfance heureuse avec son papa, qui ravivera la douleur.



J'ai vraiment adoré ce roman. L'écriture de Rachel Vanier est très agréable à lire, elle permet de nous évader, de voyager jusqu'à des contrées lointaines. L'histoire de Madeleine est en plus très touchante ; c'est comme une leçon de vie qu'elle nous insuffle là. Profitez de ses proches quand il en ait encore temps, car la vie ne fait de cadeaux à personne. A découvrir absolument, je vous le recommande !
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Signes intérieurs de richesse

Ce livre est un ovni. Parce qu’un roman qui traite de cryptomonnaie, il en existe peu (pas à ma connaissance). Parce qu’un roman qui parle aussi ouvertement d’argent, sujet souvent tabou dans notre société, il en existe peu (pas à ma connaissance). Et pourtant on n’est pas dans un livre sur le trading. Loin de là. On est dans une comédie. Une vraie et pure comédie. Parfois hilarante. Parfois tendre. Une jolie pépite, qui a toute sa place dans votre bibliothèque.



Rachel est une autrice comme il en existe peu, ultra-contemporaine. Talentueuse. Elle peut être fière de ce troisième roman. Et, comme dans ces deux précédents, elle mêle un discours féministe à un humour décapant, satirique et plein de finesse.



Oubliez Netflix. Posez-vous avec ce livre entre les mains et découvrez la plume de Rachel Vanier.



Et n’oubliez pas de rêver. En grand. Parce qu’avant tout, « Les signes intérieurs de richesse », c’est ce qui fait notre bonheur. Qu’on soit riche ou pas. Entouré.e ou pas. Mais en paix avec notre ami.e imaginaire.


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Hôtel international

Il existe sans doute deux lectures de ce roman. D'abord, l'indulgente, celle qui le prend comme une chronique sur la vie des expatriés qui ne se mêlent pas aux autochtones, qui ne vivent qu'au rythme des mojitos ou vodka-pomme qu'ils ingurgitent et qui, finalement, en rentrant dans leurs pays se souviendront des bars, du climat, des touristes qui viennent pour les très jeunes prostituées, mais absolument pas d'avoir rencontré de vrais Cambodgiens. Cet angle de vue permet de se satisfaire d'une légèreté, d'un survol des thèmes abordés. Ensuite, il y a l'autre lecture, celle qui revenait régulièrement hanter mon esprit tout au long de ma lecture, sans doute plus exigeante qui cherche du fond à la fuite de Madeleine : on voit les mêmes personnages évoluer dans un monde qui est le leur, totalement étranger aux gens qui les entourent. Une espèce de jeunesse dorée qui vit bien et n'a absolument rien à faire des gens qui composent ce pays. S'intéresser à leurs conditions de vie, ou les respecter est bien loin de leurs préoccupations, ils ne les voient que comme des chauffeurs de tuk-tuk, des mendiants, des parasites. Pris dans ce sens, c'est un roman très fille-parisienne qui se retrouve dans la jungle, totalement inadaptée, qui ne pense qu'à picoler, baiser -avec des expatriés-, encore picoler et surtout... picoler. Je n'ai rien contre sur le principe, je trouve même qu'une jeune femme qui écrit cela, c'est assez réjouissant, ça change l'angle de vue de ce genre de récits souvent écrits par des mecs. Mais dans le même temps, je me dis, à quoi bon ? Quel est l'intérêt d'aller si loin si ce n'est pour changer de regard, de manière de vivre ? Et puis à quoi aura servi ce voyage puisque quelques mois plus tard, Madeleine sera de nouveau en France, dans le même milieu un rien frivole et en proie aux mêmes questions existentielles sur la manière de s'habiller pour revoir son ex... ?



J'avoue que je suis frustré, Rachel Vanier survole les sujets importants du Cambodge : les effets des la dictature, la pauvreté, la prostitution de mineures, le travail pénible faiblement payé, à peine a-t-on la remarque d'un jeune Cambodgien qui travaille dans une usine textile qui répond à la remarque de Rachel : "Ah, ça doit être dur. (...) Oui, parfois ils me prennent toute mon énergie, mon esprit, mon âme." (p.168). Elle survole même la question de son roman : comment se remettre de la mort d'un proche si tant est que cela soit possible, ou comment vivre sans le disparu ? Ce qui me gêne, c'est que je ne sais pas si j'ai à faire à un roman léger sur la vie difficile d'une jeune femme aisée, écrit par une femme pour les femmes, qui de temps en temps glisserait des phrases sérieuses pour donner du corps au récit ou si je lis un roman plus sérieux qui veut aborder des thèmes forts et importants en y glissant des morceaux de délire alcoolisés et d'humour. Je crains que l'auteure n'ait pas su elle-même se départager ; son livre, hybride, me déçoit pour ces raisons .



Mais, ce qui sauve ce roman et qui fait que je suis allé jusqu'à sa dernière ligne, c'est l'écriture de Rachel Vanier, vive, moderne, précise, minutieuse, franche et directe lorsqu'il le faut, comme lorsqu'elle parle d'un certain cinéma états-unien : "Un mec, un peu nul, met en place des plans machiavéliques pour se vider les couilles, sur les précieux conseils de ses meilleurs amis les gros blaireaux. Il passe par un chemin semé d'embuches -comme éjaculer dans son pantalon, se faire surprendre par les voisins en train de se masturber dans la cuisine, ou avoir une méga-chiasse pendant un rendez-vous galant. Mais à la fin il finit toujours par obtenir ce qu'il veut : baiser la bonnasse avec de gros seins." (p.204) Je vous rassure, il y des pages moins vulgaires -mais je dois reconnaître que je partage l'avis de Madeleine et que traité un cinéma vulgaire avec des mots vulgaires, ça fait du bien. Lorsque Madeleine parle de la relation avec son père, tout dépressif qu'il soit, cette complicité qu'ils ont, on comprend que le manque sera terrible, un trou qui ne se remplira jamais.



Pour conclure, un ressenti très mitigé pour moi, j'aurais aimé plus de profondeur dans les situations, les personnages, le contexte, plutôt que ce mélange raté de livre profond et de roman très léger, pour ne pas dire inutile. Rachel Vanier montre néanmoins un talent évident pour l'écriture que je retrouverai avec plaisir dans des romans plus construits, plus profonds.
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Hôtel international

Hôtel international est d'une lecture douce et libre, comme la vie au Cambodge, dont Rachel Vanier dresse ici le portrait.



Le Cambodge. Angkor. Arbres dégoulinant d'années sur des cités millénaires. Petits vieux impeccablement peignés aux sourires édentés - millénaires eux aussi. Les américains, leurs tongs, leurs lunettes de soleil, leurs putes. Les expatriés aussi. Un pays inondé de tourisme qui, écartelé par le génocide, se reconstruit par à-coups de modernité. Un passé douloureux et un avenir incertain où Madeleine se retrouve, après avoir fuit la France et le suicide de son père.



Hôtel international évite l'écueil de bon nombre de ces livres d'écriture légère et d'humeur exotique qui, à force de dérision, sombrent dans la banalité. Il faut être honnête : bien que clichés, on a adoré les portraits au vitriol des touristes en tongs. Toutefois, l'histoire pesante du drame familial qui a amené Madeleine jusqu'au Cambodge vient équilibrer ce roman. A chaque chapitre et son lot d'aventures, son lot de souvenirs ; cette vie parallèle que mènent sa famille et ses amis en Europe et à laquelle Madeleine ne parvient à se soustraire - comme si le passé poursuivait la fuite de l'héroïne.



Hôtel international est un roman plein d'humour, mais aussi plein de sensibilité. Un premier roman prometteur. On attend les suivants !
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Écosystème

J’ai reçu ce livre dans le cadre d’une masse critique babelio. Je remercie la plateforme et la maison d’édition pour cet envoi. Je l’avais choisi car je connais bien la maison d’édition Intervalle que j’apprécie beaucoup, Lettres contre la guerre étant un de mes livres préférés.



Marianne est une jeune entrepreneure et dirige sa start-up construite avec son ami d’enfance Lucas. Ils se font abandonner par leur troisième associé Charles et s’en vont pour rebooster leur business dans la Silicon Valley. Entre déceptions, trahisons, licornes et poney les deux amis vont devoir faire preuve de ténacité pour arriver à bout de leurs projets.



Étant pourtant acquise à la maison d’édition Intervalle j’avoue que ce livre est une déception. C’est un concentré de préjugés sur les start-up, sur le féminisme entrepreneurial, sur les développeurs etc… Tout est exagéré et caricaturé, les mots et expressions en anglais, les comportements, les relations, tout. Il y a aussi des passages inutilement vulgaires, des relations intimes dignes des nouveaux romans de littératures sentimentales. Les personnages sont survolés, leurs projets aussi, on ne peut pas s’attacher ni à Lucas, ni à Marianne. Travaillant dans une start-up depuis ses débuts et étant mariée à un geek développeur, je connais bien cet environnement que j’espérais retrouver avec humour. La lecture est cependant aisée, le découpage en chapitres avec une citation est intéressant et l’analyse sur les difficultés liées à la création d’entreprises est pertinent.
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Hôtel international

Le père de Madelaine se suicide, celle ci décide de tout plaquer et part au Cambodge, fuyant le deuil. Voilà un pays que je ne connaissais pas, et que Rachel Vanier m'a fait découvrir ; Khmers soleil pauvreté et profiteurs bien dégueulasse, quelques jeunes un peu désorienté. C'est avec un joie immense que j'ai parcourue les pages de cette belle édition Intervalles. J'en profite pour remercier Intervalles et Babelio pour le livre donné à l'occasion de Masse-Critique. Les cinq étoiles n'ont rien à voir avec le fait que ce livre soit un cadeau, ce livre m'a transporté comme l'ont rarement fait les livres un peu biographique. Mais les faits sont la, j'ai souri bien des fois, la façon de penser de Madelaine est juste jolie et pleine d’espoirs, la ou mes jeunes amies sont bien souvent pris dans une tourmente très superficiel et nombriliste. Madelaine met les points sur les i et sait ouvrir les yeux. Le fond de l'histoire est triste c'est vrais mais toujours bien tourné, et remarquablement bien écrit. N'oublions pas le Cambodge... Si il venait l'idée à Rachel Vanier d'écrire autre chose, je prend.
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Signes intérieurs de richesse

Anita, jeune francilienne qui a fait Sciences-Po, 26 ans décide de nous raconter à nous lecteurs et Rémi un petit poing sur son doigt comment elle a décidé de devenir riche. J’a beaucoup apprécié cette lecture à la narration originale qui met en jeu une jeune femme colorée, drôle et sarcastique. On suit son ascension économique au détail près. C’est ainsi une lecture sur un thème qui change et qui pour moi était méconnu ce qui rend la lecture d’autant plus agréable . Pour conclure j’ai aimé ma lecture, j’ai aimé l’écriture parfois sarcastique, j’ai aimé Anita et Rémi et tous les autres. Un livre au sujet certes particulier, et oui on ne lit pas tous les jours des romans sur le bitcoin ! Encore merci pour cet envoi @robert_laffont et @nileditions
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Signes intérieurs de richesse

En voilà un livre qui fait du bien !! L’héroïne est complètement déjanté, attachante, complètement à côté de la plaque. Elle rêve d’être millionnaire 😎, elle court après le fric et non pas après les mecs 😳. Ce roman est drôle, original. Je me suis marrée et clairement ça m’a fait un bien fou !
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Hôtel international

A première vue, le sujet d’une reconstruction personnelle à l’autre bout du monde, c’est du déjà-vu. Mais il n’en est rien. Parce que ce livre est assez unique.



D’abord il y a Madeleine. Elle est une femme comme les autres, bien ancrée dans sa génération. Et ça ne fait que renforcer l’empathie que l’on a pour elle.



Ensuite, il y a le Cambodge. Loin des clichés touristiques qui en font rêver plus d’un, l’autrice montre un pays tel qui est sans doute vraiment, vu de l’intérieur.



Et enfin, il y a l’histoire elle-même. Sans aucune prétention à être une énième livre de développement personnel, ce roman est parfaitement ficelé. Une histoire qui tient la route. Pas un histoire de cinéma dirait Madeleine, mais la vraie vie, faite de hauts et de bas, de joies et de peines, de rires et de larmes.



Le tout est écrit avec une plume irrésistible. Irrésistiblement drôle. D’un humour cash, tantôt sarcastique, tantôt absurde, presque satirique, mais toujours parfaitement dosé. Placé au bon moment.



Et dernière pierre d’un roman réussi, l’autrice met une bonne dose de féminisme qui la caractérise tant.



Je vous le recommande sans aucune hésitation. Il est à l’image de Rachel Vanier. Drôle, intelligent et franc !
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Hôtel international

Plus profond qu’il n’y parait, ce premier roman de Rachel Vanier (je vous ai déjà parlé de son roman “ Ecosystème” que j’avais adoré ), j’ai eu envie de découvrir davantage de son univers et un premier roman raconte toujours quelque chose d’intéressant de l’auteur.



Emouvante Madeleine qui se démène avec un père qui ne réussit pas à affronter la vie et la laisse exsangue à l’aube de sa vie d’adulte en se suicidant. Ce n’est pas plus brillant côté cœur avec l’instable Ulysse. Alors Madeleine craque et fuit au Cambodge sans même assister à l’enterrement de son père. Là-bas elle tente de survivre aux émotions qui la transpercent en essayant d’aider à organiser une Fashion Week locale tout en affrontant les mœurs locales, la pauvreté, une nouvelle langue plutôt ardue et exotique et bien sûr, les innombrables soirées trop arrosées.



Roman d’apprentissage, roman d’une époque qui parle de mal-être, de difficulté d’aimer et de s’aimer, mais aussi d’un pays (le Cambodge) lui-même en reconstruction après avoir été laminé par les purges de Pol Pot… Ces deux là étaient manifestement faits pour se rencontrer. Madeleine va y tirer la force de revenir à la vie et à Paris pour affronter son deuil, mais aussi le coté insatisfaisant de la vie ayant peut-être un peu absorber de fatalisme







Pourquoi ça me parle ?



Parce que la mort d’un de ses parents c’est un sujet que j’essaye dans la mesure du possible d’éviter parce que je sais que je n’en accepte même pas l’idée tout en me demandant régulièrement comment je pourrais continuer à affronter cette vie en sachant que je ne les reverrais plus. Comment je réagirai ce jour-là, je n’ose même pas me le demander et pourtant, c’est inévitable. Alors forcément j’ai été très touchée par la réaction de Madeleine qui fuit à l’étranger, faute d’avoir la force de faire face à la réalité.



Et c’est intéressant à deux points de vue parce que la fuite n’est pas toujours un acte de manque de courage.

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Écosystème

Étant données mes piètres qualités informatiques -c'est un euphémisme, je suis une brêle-, ce roman est loin, très loin de mes préoccupations et mes centres d'intérêt. Le monde informatique, l'Internet, ça me parle bien sûr, mais je n'y connais pas grand chose. Alors, certes, je tiens assidument un blog depuis neuf années, mais je dois me confesser mon père, je n'utilise pas la moitié des fonctionnalités de l'hébergeur, parce que je ne les connais pas, par exemple, j'ai découvert tardivement que je pouvais programmer mes articles, évidemment lorsque je l'ai compris ça a changé ma vie de blogueur. Si je lis des articles d'autres blogueurs(euses) citant des flux RSS, des taux de ceci ou de cela, des fonctionnalités avec des acronymes, je passe très vite, je ne comprends rien. Alors, lorsque Rachel Vanier vient me parler de start-up et de tout ce qui gravite autour de ce monde-là, autant dire que je suis largué. Mais alors, totalement. Ce qui me sauve -ouf, merci mon père. De rien, mon fils- c'est le ton du livre. Comme dans son roman précédent, Hôtel International, Rachel Vanier fait preuve d'une écriture très moderne et vive et son roman se révèle à la fois un rien mystérieux dans le monde qu'il décrit et plus classique dans les rapports humains.



La réflexion est belle sur la notion de réussite sociale, de réussite personnelle. A quoi et comment juger qu'on réussit sa vie ? Doit-on la réussir pour soi, pour notre entourage ou pour qu'un public plus large nous reconnaisse pour cela ? La réussite d'une vie tient-elle à la réussite professionnelle ? Rachel Vanier répond à tout cela ou laisse en suspend pour que chacun apporte sa réponse ou réfléchisse, avec pas mal d'humour et de profondeur. Je pourrais rajouter la question de la parité homme/femme en entreprise, celle du féminisme en général, l'envie de changer le monde ou de faire fortune quel qu'en soit le prix, l'amour, la difficulté des nouvelles générations à travailler et fonder un foyer, ...



Des portraits de jeunes gens mi-loosers mi-winners, fragiles et forts, toujours sur le fil ténu entre la réussite et l'échec, excessifs, entiers, attachants et touchants. J'ai même appris ce qu'étaient les licornes : "...des sociétés non cotées en Bourse et valorisées plus d'un milliard de dollars." (p.141). On s'instruit donc avec ce roman surprenant -il faut dire que je pars de très bas-, original par son contexte, le roman des start-up et des gens qui y travaillent. Je n'ai pas toujours tout compris, mais ce livre est comme ses personnages, attachant.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Écosystème

Bienvenue dans le monde merveilleux des start-up ! Ses levées de fonds, ses pitchs façon "3 minutes pour convaincre", ses courbes de croissance mirobolantes, ses incubateurs et autres licornes. Ce roman s'avère un excellent moyen, à la fois ludique et didactique de se mettre à jour côté vocabulaire... A l'heure où notre société se met "En marche !", ce n'est pas forcément inutile.



Nous voilà donc embarqués aux côtés de Marianne et Lucas, deux amis d'enfance qui se sont retrouvés récemment et ont décidé d'allier leurs compétences pour créer une start-up dont le lecteur ne connaîtra jamais l'objet. Ce n'est pas le propos. De toute façon, ce n'est pas l'idée qui compte mais la façon de la vendre au point de convaincre qu'elle peut devenir indispensable. Marianne s'attache au développement commercial et à la gestion, recherche de partenaires, levées de fonds tandis que Lucas est le geek de service, développeur indispensable cachant sa timidité derrière l'écran où il passe ses journées et ses nuits à coder. Au sein de l'incubateur dans lequel ils peaufinent leur projet et surtout le marketing qui l'accompagne, ils rêvent de succès foudroyant. C'est à dire devenir le "Uber" ou le "AirBnb" de leur secteur et éblouir les investisseurs voire être racheté par Google ou équivalent. Sauf qu'il y a beaucoup de monde sur la ligne de départ et très peu d'élus.



Silicon Valley ton univers impitoyable... Débarqués à San Francisco pour trouver des fonds au moment où leur autre associé les a plaqués, Marianne et Lucas vont devoir faire face à un parcours semé d'embûches au cours duquel il leur faudra faire bonne figure, coûte que coûte. Un parcours qui va les confronter à leurs désirs réels : après quoi courent-ils au juste ? Quelles chimères ? Quels manques cherchent-ils à compenser ? L'écosystème dans lequel ils veulent briller ne s'avère-t-il pas trompeur ?



Il y a quelque chose d'un peu vain dans l'agitation de Marianne, son envie (besoin ?) d'afficher une réussite à tout prix, ce qui se matérialise par la mention C.E.O sur sa carte de visite. A l'idée d'échouer, de repartir dans l'économie réelle, redevenir Consultante dans un Cabinet de Conseil, elle sent le sol se dérober sous ses pieds. Alors elle repart au combat, affiche son sourire de façade et pitche. On a envie de l'envoyer en cure de silence et de repos dans un endroit isolé à la campagne histoire de la faire réfléchir calmement au sens de la vie.



Rachel Vanier connaît bien son sujet (elle a pratiqué) et nous entraîne avec beaucoup de réalisme et d'enthousiasme dans ce monde qui pourra sembler extra-terrestre à certains. Un monde dans lequel on n'échappe pourtant pas aux questions existentielles... preuve que ce sont bien des humains et pas des machines qui cogitent dans cet écosystème. Un voyage trépidant et très instructif qui donnera peut-être envie à certains de se lancer dans la course des licornes.
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Hôtel international

C’est en venant refaire un tour sur le blog de Rachel Vanier que j’ai découvert qu'elle avait publié un roman. Conquise par son écriture et désireuse de donner un coup de pouce à ses ventes, je me suis empressée de commander Hotel International. Et je peux dire que je suis ravie de cet investissement. A travers un style de première apparence drôle et futile (bourré d’ironie et de second degré) et un personnage principal frivole à bien des égards, ce roman n’est pourtant pas exempt de fond, au contraire. On y trouve tout d'abord cette Madeleine plus vraie que nature (l’auteur reprenant nombre de ses propres expériences, on se demande parfois où commence la fiction et où s’arrête la réalité), tiraillée entre la vie de reine d’une expatriée française dans un pays “pauvre”, et la poursuite de ses propres démons qui ne sont pas sagement restés l’attendre à Paris. Mais surtout le Cambodge...

Lire la suite :

http://www.bizzetmiel.com/2015/03/rachel-vanier-hotel-international.html
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Signes intérieurs de richesse

Une héroine attachante qui interroge nos valeurs et notre rapport à l'argent.

J'ai passé un très bon moment à suivre les péripéties d'Anita dans sa quête pour faire fortune. Avec son petit studio, son clic-clac Ikea, ses soirées devant Buffy contre les vampires et ses aspirations à quelque chose de plus, de plus grand, de plus beau, de plus facile, comment ne pas se sentir proche d'Anita ? Malgré les difficultés et les revers de fortune, elle ne baisse pas les bras et va tout tenter pour accéder à l'eldorado de la richesse. Épouser un millionnaire ? Gagner de l'argent avec une monnaie virtuelle ? Un jeu télé ? En explorant les différents pistes, Anita s'interroge et nous interroge sur l'importance de l'argent dans notre vie, sur son influence dans nos choix et nos relations aux autres et au monde, sur ce qu'on est prêt à faire pour en obtenir, et sur ce qui compte vraiment, tout compte fait.
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Signes intérieurs de richesse

C'est un bon moment de lecture que j'ai passé avec ce roman. Après "La Vraie Vie" j'avais envie d'une lecture sans prise de tête et qui me fasse au moins sourire. Mission accomplie !



C'est décidé : Anita veut mettre un peu de piment dans sa vie et surtout de l'argent ! Une quête commence alors pour la jeune femme et pour nous, à qui elle raconte son histoire.



Anita est un personnage drôle à suivre même si parfois, être dans ses pensées peut être fatiguant ! Elle fait partie de ces personnes qui ne s'arrêtent jamais de penser, quelque soit les circonstances !



Toute l'intrigue autour du Bitcoin, du trading, ou tout ce qui a un rapport avec la monnaie virtuelle, était originale ! Abordée avec beaucoup d'humour, cela en devient même intéressant ! C'est un roman où se pose alors la question du rapport à l'argent et de sa valeur.



L'obsession d'Anita va lui jouer des tours, des bons comme des mauvais, mais je vous laisse les découvrir !



En conclusion, un bon moment de lecture aux côtés de la dynamique Anita que je ne regrette pas.
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Signes intérieurs de richesse

Ici attention. On va parler de sujets qui fâche.

Une femme, qui veut devenir riche, qui va tout faire pour le devenir, quitte à casser les codes, à se bourrer d'infos sur la cryptomonnaie.

Anita est jeune, ambitieuse, elle rêve d'une vie de paillettes, d'argent, de ne plus habiter dans son petit cagibi, de ne plus compter chaque dépense pour ne pas être trop dans le rouge à la fin du mois. Anita c'est un peu la porte parole d'une grosse partie des français.

Alors le jour où elle va découvrir qu'elle peut placer de l'argent et espérer finir millionnaire, elle ne va pas hésiter !

Jusqu'au moment où elle va pouvoir voir ses rêves se réaliser et que son ordinateur va lui montrer le message "mot de passe incorrect".

Dans ce livre on commence par la fin, et on remonte les événements auprès d'Anita pour comprendre comment elle a pu en arriver là, à ce fameux message d'erreur qui va peut-être mettre en péril tout ce qu'elle avait espérer...

C'est tellement un sujet tabou de nos jours, l'argent. Pourtant il en faut, pour vivre, pour survivre même des fois, pour toutes les choses ou presque du quotidien.

Et là, l'auteur, prend le parti d'en plus mettre une femme au centre de tout ça.

C'est sympathique, c'est souvent drôle parce qu'Anita est maladroite comme jeune femme et c'est vraiment bien écrit.

L'histoire ne m'a pas transporté c'est vrai, mais j'ai passé un très bon moment de lecture parce que le sujet est tellement peu commun qu'il mérite qu'on s'y intéresse.

La fin du bouquin n'est pas commune non plus et ça fait du bien.

Anita ne va pas tout bien faire, elle va se tromper, va se laisser happer par son envie de richesse, va délaisser des gens, en rencontrer d'autres et tout foirer des fois. Mais elle va vivre et essayer, trébucher et réessayer encore. Au final c'est là l'essentiel.
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Signes intérieurs de richesse

Un régal ❤

Ce roman est frais et drôle exactement ce qu'il me fallait !

Je me suis tellement attaché à Anita, elle se retrouve au fil du roman dans des situations incroyables, en quête de richesse elle est prête à tout, son personnage est génial 😄

Je me suis immergé dans cette histoire et je l'ai dévoré, c'était drôle au possible et complètement atypique j'ai aimé l'histoire la plume et cette fin !

Je vous conseille fortement de le découvrir, un très bon moment de lecture.
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