Étendu par terre sur le dos, le souffle rauque, il fixe le plafond.
— C’était moins une, dit-il.
Je plante mon index dans son torse.
— Ne me faites plus jamais ça. J’ai eu la peur de ma vie.
En un éclair, il m’attrape par le bras, me pose à califourchon sur lui et m’embrasse goulûment.
— C’est atroce, non ? murmure-t-il, sans détacher sa bouche de la mienne. De voir la personne que vous aimez en danger de mort.
J’appuie mon front contre le sien.
— Une fois que toute cette histoire sera finie, je vous propose que nous arrêtions de nous faire ces frayeurs-là.
Il affiche un grand sourire.
— Marché conclu.