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Critiques de Rafael Albuquerque (114)
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All Star Batman, tome 3

All-Stars n'est pas la série qui marquera le plus les esprits, mais de tous les tomes qui la composent, celui ci est plus que marquant.



Peut-être parce qu'il est consacré en grande partie à Alfred. Ou bien que la baston y est beaucoup moins présente que dans le 1er tome. La réponse est assez claire.



J'ai trouvé cela vachement chouette de plonger dans le passé d'Alfred et de voir en parallèle l'intrigue avec le chevalier noir.



Bref, un dernier tome qui permet de clore avec brio cette série All-Star.
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American Vampire - Intégrale, tome 1 : 1588-1..

J’ai trouvé le concept génial, à la Abraham Lincoln chasseur de vampire (le film), on prend des faits historiques entre 1588 et 1925 de l’Histoire américaine et on la raconte en y mélangeant des vampires (l’incendie de Chicago, le massacre d’une tribu indienne…). Au début, il n’y pas vraiment de fil rouge mais ça vient petit à petit. C’est en 5 tomes, l’intégrale 2 commence en 1936, l’intégrale 3 en 1954, l’intégrale 4 en 1960 et l’intégrale 5 en 1976.

Je vous conseille vraiment le tome 1 qui retrace l’Amérique de l’arrivée des colons aux débuts du cinéma.
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American Vampire - Intégrale, tome 1 : 1588-1..

Compilation d'histoires de vampires du Nouveau Monde entre 1588 et 1925.

Le sujet est étonnant ; Une poignée de vampires fraichement débarqués de la vieille Europe pensent s'en donner à coeur joie sur ce continent immense et juteux à souhait. Ils jouent des coudes et se soutiennent au nom des grandes familles régnantes issues des aristocraties germaniques, françaises, italiennes ou caucasiennes. Ils aiment le sang, la pleine lune, s'habiller et vivre selon les vieilles traditions mais craignent - c'est bien connu - le soleil, la lumière forte et quelques autres petits détails follement amusants.

Leur unique souci est qu'ils engendreront une nouvelle race de vampires bien mieux armés ce qui risque de se retourner rapidement contre eux…

Ici, les vampires sont cruels, avides de sang et de chair fraiche et ils répandent la terreur. En cela, nous rejoignons le mythe premier du vampire sur les terres de l'épouvante.

En revanche, le scénario de Scott Snyder et de Stephen King reste confus malgré la patte du maître, ce qui est dommage, et puis la lecture est assez difficile.

Quant au graphisme, il est inégalement traité car plusieurs dessinateurs ont travaillé sur les différents chapitres. Certains dessins sont vraiment exceptionnels, d'autres juste moyens.

Un bilan mitigé.
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American Vampire - Intégrale, tome 1 : 1588-1..

American Vampire est sorti au US en mai 2010 et s’est terminé en été 2020.



Il est important de savoir que la version française comprise dans cette intégrale ne suit pas l’ordre de parution des histoires quand elles ont été écrites mais suit les dates où les histoires se sont déroulées.

(Il faut savoir que dans la version US une histoire se passe en 1880 puis pendant la deuxième guerre mondiale et revient dans le passé → EN VF intégrale, cela n’est pas le cas !).



****



Nous sommes en 1880 - époque western. James Book travaille pour une agence de sécurité. Il escorte le très dangereux bandit Skinner Sweet au nouveau mexique pour qu’il soit enfin pendu après tous les méfaits qu’il a commis. Le dernier en date est l’attaque d’une banque dans un train, le meurtre des passagers et le viol d’une cliente par un complice.



Evidemment, tout ne se passe pas comme prévu car les complices de Skinner Sweet font dérailler le train.



Dans leur fuite, ils seront rattrapé par le propriétaire de la filiale bancaire du nom de Mr Percy. Celui-ci n’est pas un simple banquier. Il fait partie d’une ancienne lignée de vampire européen qui sont venus dans l’ouest pour s’enrichir et avoir la main mise sur les Etats-unis.



Skinner Sweet et sa bande seront attaqués et tués par ce vampire. Laissé pour mort, il sera enterré dans un terrain vague qui sera submergé par les eaux pour devenir un lac artificiel.



30 ans plus tard, des scaphandriers plongeront pour retrouver la tombe de Skinner Sweet pensant que son corps pourraient les mener au butin de la dernière banque braquée. Il sera réveillé par les plongeurs et Skinner découvrira qu’il est devenu un vampire particulier.



****



L’idée originale vient de Scott Snyder qui s’est associé à Stephen King pour créer la première histoire de l’oeuvre (Premiers sangs) sous la forme d’un partenariat.



Snyder et King sont très opposés à l'image des vampires créé dans les années fin 90-début 2000 dans les différents médias américains.

- Le vampire mélancolique, romantique ou dans la mouvance pré roman gothique que l’on retrouve au 18ème siècle en Europe. (Pré roman gothique littéraire” : engouement littéraire qui mélange sentimental et macabre)



- On sent que des auteurs comme Anne Rice sont passés par là avec Entretien avec un vampire, Lestat le Vampire et la reine des damnés. Je considère ces 3 romans comme la genèse du courant moderne littéraire autour du “romantisme sainte nitouche” qui est à son paroxysme avec Twilight light en 2005.



A titre informatif le lien entre Anne Rice et Twilight n’est pas évident au premier coup d’œil. Il faut du temps pour qu’un courant prenne forme pour devenir une véritable réalité. Entretien avec un vampire est paru en 1976 et repose sur une question : que ressent une créature de la nuit ? L’auteur s’est demandé ce qu’un vampire pourrait raconter sur sa « non-vie » si quelqu’un avait la chance de l’interroger. Nous pouvons percevoir le principe des états d’âmes et de la naissance du mouvement qui naîtra 25 ans plus tard.



Comme je disais Scott Snyder et Stephen King sont très opposés au côté romantique et veulent revenir aux fondations cruelles du vampire.



Comme le dit Stephen King dans la préface de l’intégrale tome 1 :

“ Le vampire est un tueur à sang froid assoiffé de sang chaud.” Stephen King sera séduit par le projet. Il en écrira les origines dans la nouvelle “Mauvais sang”. C’est là qu’il posera les bases de la mythologie avec des personnages principaux qui seront le ciment d’American Vampire.



Scott Snyder attaque son oeuvre sous un angle darwinien. En simplifiant, je dirais que l’oeuvre parle de :

- L’évolution des espèces,

- Du mélange des espèces

- L’adaptation des espèces

- L’extermination des espèces

- La naissance de nouvelles espèces à partir des plus anciennes.



Il existe différentes espèces de vampire dont chaque branche évolue en fonction de son habitat, ses relations, son mode de vie,...



Scott Snyder part du principe que la lignée vampirique a touché des populations très diverses au cours des millénaires à des époques très différentes. Cela permet la création de nouvelles espèces. Dans l’inconscient collectif, il y a une espèce dominante : buveur de sang, nocturne, les points faibles sont le soleil par exemple,... Celle-ci est la plus connue.

MAIS il existe de très nombreuses espèces dans cet arbre généalogique de l’espèce vampirique vu par Snyder.



Le titre American Vampire provient de ce regard darwinien car Scott Snyder va décrire différentes espèces dont la nouvelle espèce qui est née en Amérique avec Skinner Sweet.



Petite précision quand je parle d'espèce née en Amérique, il faut le voir comme une espèce qui a pris naissance au sein de la population blanche ( dont les ancêtres sont les premiers colons des amériques)

mais qui fait le lien entre la vie du Far West et l’introduction des technologies qui va mener la transition. Je dirais que nous sommes au début d’un western crépusculaire.



Dans vos lectures, vous découvrirez qu’une espèce amérindienne est née aux alentours de la fin du 18ème siècle. Disons que ce sont deux espèces cousines. Si on prend un regard historique réel, on peut voir cela comme le néanderthal et l’homo sapiens en son temps. Deux espèces qui proviennent peut-être d’une même souche commune mais qui ont leur spécificités propres (des variations dans leur mode de vie et fonctionnement par exemple).



De nombreux thèmes sont abordés tout au long d’American Vampire. Nous nous centrerons sur les thèmes abordés dans cette première intégrale.



La relation entre le génocide des amérindiens et les vampires est maintes fois mises en avant.

Le principe d’expansionnisme et de génocide sont abordés avec la vision du vampirisme en toile de fond Jason Aaron en fait sa trame principal dans la nouvelle “La colonie perdue” (American Vampire anthology #1en 2013).



Toutes les histoires abordant les indiens même via le prisme de leur regard montrent la cruauté des colons et fils de colons avec la race indienne. Ceux-ci sont considérés comme une sous race au regard des colons - militaires blancs.



La guerre des espèces et la lutte entre différentes communautés de vampire est très présente. Comme déjà dit, la vision darwiniste est abordée. Les sous genres du vampirisme sont abordés sur différents plan avec comme toile de fond une lutte des espèces : morphologique, spatial et temporel.



Cela est assez fascinant car, à partir de ces histoires, on pourrait créer un livre scientifique sur les espèces et leurs compositions. Il y a une hiérarchisation au sein de la même espèce. L’histoire “Salon de thé” qui se passent au XIII siècle au japon en est un parfait exemple.



Certains vampire ne sont pas foncièrement bon et d’autres sont mauvais au fil des histoires. Certains sont cruels et d’autres moins. Le parallèle avec l’être humain est un fil conducteur jusqu’aux dernières pages de l’intégrale. Les vampires ressentent des sentiments humain comme :

La jalousie

L’amour

Le sexe

Le déni

La décadence

Le respect

La vengeance

La corruption



La cupidité, l’avidité, l’industrialisation et le capitalisme sont clairement mis en avant par le vampirisme. La branche européenne provenant des carpates est souvent en lien avec ces notions. On peut lire de manière sous-jacente l’idée que l’Europe à contaminer l'Amérique.



Ici l’humain est une bête que l’on utilise comme du bétails tant sur le plan du travail, de l’esclavage derrière les termes d’industrialisation par exemple.



Le débat autour du marché du sexe et des abus sexuels et cela dès la naissance d’Hollywood sont savamment illustrées dans certaines histoires.

Le principe même du vampire autour du vol de l’essence, du vol de la virginité et de l’innocence sont des thèmes mis au premier plan lorsque l’on parle du milieu cinématographique.

L’histoire “1925 - les producteurs” écrite et dessinée par Francesco Francavilla dénonce ces pratiques autour du milieu cinématographique en Amérique.



L’évolution et son choc ainsi que l’adaptation au sein d’une société qui évolue sont mis au coeur du débat également. Les vampires ne vieillissent pas. Ils s'adaptent ou non avec la société. Le vampire Skinner Sweet est l’exemple d’un cowboy qui sera confronté à l’industrialisation progressive de l’ouest américain. Il rejettera ce changement de société, il deviendra décadent mais rebondira avec le temps. L’immortalité n’est pas facile en terme d’acceptation de ce qui était, de ce qui est et de ce qui adviendra.



Le thème du viol est intelligement illustré par la patte graphique des dessinateurs. Il est souvent suggéré avec un avant et un après graphique. L’histoire “1925 - l’initiation” en est clairement un exemple. Elle fait le lien entre les dérives du showbis naissant, les violences sexuelles faites sur les actrices et le vampirisme. Cela est illustré avec ce que subira le personnage de Pearl Jones. Sa confiance aveugle au monde du cinéma et à la star qu’elle aime, sa désillusion, son viol (sous l’angle du vampirisme) et le fait qu’elle soit abandonnée dans une fosse commune nue avec des vêtements déchirées,... Cette histoire montrera sa désillusion qui l’amènera à toucher le fond pour renaître en une nouvelle personne (je n’en dis pas plus).



Cette intrigue va justement montrer deux réactions possibles de deux protagonistes principaux avec comme toile la métamorphose en vampire et le lien sous-jacent de la décadence liée au monde du cinéma. Deux amies, deux vécus presque identiques, deux chemins qui se sépareront :

- Pearl Jones : touchera le fond mais renaîtra pour s’épanouir.

- Hattie Hargrove : touchera le fond mais acceptera d’une certaine manière sa condition autour du showbiz. Elle renaîtra également mais sous la coupe des vampires européens. Elle acceptera sa condition de femme soumise. L'objectif est de devenir une star. C’est regard très pertinent au vu des scandales à répétition autour de ce milieu.



Les prémices des codes scénaristiques classiques sont présents. J’axerai sur la mise en place de la genèse d’une sorte de triangle amoureux entre Pearl Jones, Skinner Sweet et Henry.

Avec les classiques :

Amour

Désir

Empathie

Haine

Sacrifice

Mensonge

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American Vampire - Intégrale, tome 1 : 1588-1..

Les vampires débarquent de la vieille Europe dans le nouveau Monde et au contact de ses nouveaux peuples, les choses ne se passent pas exactement comme les vampires l'avaient prévu... Et une nouvelle race de vampires émerge. C'est très bien ficelé, bien dessiné même si le graphisme est un peu différent de nos habitudes de la BD européenne. On revient aux bases des histoires de vampires, les vampires sont terrifiants , cruels, avides... Bref c'est pas des vampires à l'eau de rose et c'est tant mieux.
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American vampire - Intégrale, tome 2 : 1936-1..

Belle idée que de retracer l'histoire de l'homme moderne à travers le prisme du vampirisme. Et si, nous simples mortels, ne nous étions pas tant acharnés à les éliminer, n'auraient-ils pas pu nous aider à mieux évoluer? A devenir meilleurs?

Au fil de la lecture la réponse semble toute trouvée car les vampires ont pour principal défaut d'être (d'avoir été?) des hommes , capables( rarement) du meilleur comme du pis.

Je ne connais des vampires que les grands classiques et n'ai jamais cherché à approfondir mes connaissances. Je dois dire que cette version de notre histoire est particulièrement intéressante. Gore et violente à souhait j'ai pris un vrai plaisir à lire ce tome 2 qui regorge de références populaires, d'une pointe d'humour et de sang et sexe, bref tout ce qu'on peut attendre de la part des vampires.

Bonne lecture.
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American Vampire, tome 1 : Sang neuf

American Vampire – tome 1

Scénario : Stephen King/Scott Snyder

Dessins : Rafael Albuquerque

Résumé :

Les vampires de Twilight ou de True Blood sont des enfants de cœur par rapport à ceux de

cette nouvelle série Vertigo. Les créatures de Stephen King (oui, oui vous avez bien lu !) et de

Scott Snyder sont de vrais méchants. Dangereux, puissants, cruels… le maître du fantastique a

créé une nouvelle race de prédateurs auxquels vous ne saurez résister.



Mon avis :



Et si, au contact d'un nouvel environnement, les vampires évoluaient eux aussi, comme les

autres espèces ? Voilà l'idée de départ d'American Vampire.

Fin du XIXème siècle : les classiques vampires aristocrates européens ont, bien sûr, investi

l'Amérique, toujours en quête de nouveaux territoires à dominer, riches d'opportunités

propres à étancher leurs soifs, de sang et de pouvoir. En créant accidentellement un vampire,

en la personne de l'odieux desperado Skinner Sweet, les vampires du Vieux Monde ont créé

involontairement une nouvelle race de suceurs de sang. Au contact de son nouvel

environnement, la race vampirique mute. Skinner Sweet est beaucoup plus fort que ses aînés

mais surtout il ne craint ni croix ni eau vive ni lumière du soleil. Rapidement, les anciens

décident d'éliminer ce fils non désiré particulièrement gênant.

Début XXème siècle, les anciens vampires sont toujours actifs et ont fait main basse sur

Hollywood. Skinner Sweet aussi est là et il est bien décidé à mettre un maximum de bâtons

dans les roues de ses créateurs. Comment ? En créant à son tour un autre vampire qui lui

ressemble, une vampire pour être précis, et en le lâchant entre les pattes des anciens. Le

carnage peut commencer …



Après le fils, Joe Hill, et son génial Locke&Key, c'est au tour du père King de se mettre au

comics. Pour être parfaitement exact, il ne s'agit là que d'une collaboration limitée dans le

temps. La contribution de Stephen King à American Vampire s'arrête aux cinq premiers

numéros de la série réunis dans ce premier volume vf. Et encore, il ne s'agit en fait que de la

partie concernant les origines de Skinner Sweet, le reste étant l'œuvre du Scott Snyder. A

partir du sixième épisode, et donc du second volume vf, Snyder est seul aux commandes.



Moi qui ait adoré le volume de la Tour Sombre consacrée à la jeunesse du Pistolero,

totalement western dans l'esprit, je n'ai pu qu'être conquis par le travail de King sur

American Vampire. Brillamment exécuté, le récit ne se relâche jamais. Violent, surprenant,

riche en rebondissements, doté de personnages bien campés, c'est du Stephen King dans le

texte, au meilleur de sa forme, comme au bon vieux temps. Un personnage aussi génial et

retors que l'infâme Skinner Sweet, on n'en crée pas tous les jours.

C'est tellement bon que je redoute un peu la suite sans lui mais on va faire confiance à Snyder

et à DC qui lui a depuis confié les rennes de Detective Comics, avec de surcroît d'un contrat

d'exclusivité.



Je passe rapidement sur la partie graphique de Raphael Albuquerque qui est loin de m'avoir

convaincu. La colorisation est vraiment chouette mais le trait tire trop sur un aspect cartoon

déformé pas sans rappeler Humberto Ramos (en moins délirant tout de même).



8.5/10 Une thématique classique pour une exécution solide. Le renouveau du récit de

vampires, c'est American Vampire et pas autre chose.

Winter

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American Vampire, tome 1 : Sang neuf

Nous sommes en 1925 et Pearl accumule les rôles de figurantes au cinéma en rêvant de gloire et d'amour.

Ses fantasmes people vont vite tomber à l'eau quand elle se fera attaquer pas d'anciens vampires européens, aujourd'hui hommes du monde très influents, et laissée pour morte.

C'était sans compter l'arrivée de Skinner Sweet, qui décèlera un petit quelque chose chez la jeune femme, et décidera de la ramener à la non-vie.

Un détail, cependant : Skinner est le premier vampire américain, créé par accident. Et cet état lui donne une force absolument phénoménale qui fait trembler même les anciens vampires.

Voilà Pearl devenue une bête assoiffée de meurtres et de vengeance.

Ça va saigner.



Un comic avec de supers dessins.

Avec des vampires hyper badass.

Scénarisé par Stephen King.

*septième ciel*



Avec American vampire, Stephen King et Scott Snyder voulaient redorer l'image du vampire. Comprenez : effacer l'image de midinet amoureux qu'il a acquit ces dernières années, et lui rendre son rôle de prédateur sanguinaire dangereux et effrayant.

Pari gagné ! Dans tout les sens du terme, ce comics est juste une pure tuerie.

Que ce soit dans les dessins très vivants aux expressions très travaillées, ou dans le scénar super bien fichu et accrocheur, j'ai adhéré dès les premières pages et suis devenue accroc à la première goutte de sang versée
Lien : http://archessia.over-blog.c..
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American Vampire, tome 1 : Sang neuf

Sang neuf, le premier volume d'American Vampire, redonne un coup de jeune au mythe du vampire. C'est aussi un très bon moment de lecture qui plaira aux amateurs du genre.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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American Vampire, tome 1 : Sang neuf

Enfin ! Enfin quelqu'un à réussi à donner naissance a des vampires dignes d'intérêt. Depuis le début des Chronique de vampire d'Anne Rice, on n'avait vraiment pas eut grand chose de palpitant.



Les deux auteurs parviennent à redonner une aura terrifiante aux vampires et livrent un récit violent et sanglant, porté par des personnages très charismatiques. Le personnage de Skinner juste génial. Ce criminel notoire, amoral et calculateur est le candidat idéal pour devenir le premier représentant de cette nouvelle race. Le personnage de Pearl Jones constitue par contre une victime parfaite et l’on s’attache très vite à sa quête vengeresse.



Les idées ne manquent pas dès ce premier tome. les bases sont posées, les personnages très travaillés, et malgré leur gout pour le sang et la vengeance, sont très attachants.



Au niveau du dessin, de la découpe des cases et des plans utilisés, c'est parfait. Tout s'enchaine à la perfection, tout est clair, on ne s'ennuie pas une minute et on prend le temps de détailler chaque bulle.



American Vampire semble être parti pour être une référence.
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American Vampire, tome 1 : Sang neuf

1880 - Skinner Sweet aime les bonbons mais c'est aussi un bandit écumant le Far West, tuant, pillant, impitoyable, avec un cache poussière, sans remord tout ça, tout ça, une ordure, un dur, un vrai de vrai. Et puis un jour, sa route croise celle d'un vampire européen, avec des dents, un manteau en fourrure, une ombrelle, un joli costume, un vrai de vrai...De cette fusion accidentelle et contre nature nait le premier vampire américain, premier d'une nouvelle espèce qui marche au soleil, qui est très rancunier et ne craint pas grand chose...

1925 - Los Angeles. Pearl Jones, starlette dans l'âme, croise aussi la route de vampires européens et de Skinner Sweet...



J’enchaîne les lectures horrifiques en ce moment, en romans ou en comics, à croire que je fais exprès!

J'ai pris cet album en me disant, vu la couverture, "chouette des vampires qui n'ont pas l'air bécassous". Bien joué, American Vampire fait dans le vampire violent et sanguinolent, la vengeance et l'étripage (et les histoires d'amour pas guimauves). Mais ce n'est pas tout, il a plein d'autres qualités! Un bon scénario servi en partie par Stephen King pour ce premier volume et qui est plutôt digeste (vu que je n'accroche pas à ses romans, j'avais un doute), une alternance entre deux époques différentes qui rythme l'histoire mais peut perturber aussi un peu la lecture, une histoire qui tient en haleine avec plein de rebondissements, des dessins signés Rafael Albuquerque qui m'ont mis une droite malgré quelques irrégularités et m'ont fait voir des feus d’artifice (à moins que ce ne soit des gerbes de sang?) alternant avec des pages très sombres.

Les personnages ne sont pas en reste. En un volume les créateurs d'American Vampire ont déjà bien développé l'histoire et la psychologie de leurs personnages et je me suis attachée à Pearl (surtout), et à Skinner (effet bad boy), anti-héros cynique, rock'n'roll et très charismatique, mais aussi aux personnages périphériques dont la présence et le rôle tissent l'intrigue.



Je suis in love avec American Vampire, je vais dévorer la suite!



Lu dans le cadre du challenge Petits Plaisirs Babelio 2016

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American Vampire, tome 1 : Sang neuf

Tiens-tiens... Stephen King qui se met à la B.D....

Stephen King qui revient en images sur un thème qui lui est cher : les vampires - thème déjà horriblement-merveilleusement bien exploité avec "Salem", et bien ça donne un chef d'oeuvre !

Et je m'en veux terriblement de ne pas avoir anticipé et de ne pas avoir acheté le 2ème tome en même temps que le 1er...

Stephen King donc, offre son imagination lumineusement ténébreuse à Scott Snyder, auteur du concept et metteur en scène d'American Vampire. Tous deux sont accompagnés de Raphaël Albuquerque (qui a travaillé sur des comics, dont Batman) qui met en image ce sanglant premier opus.

Et comme le dit si bien le King lui-même en introduction :

"Voici quelques exemples de ce qu'un vampire ne devrait jamais être : un détective pâlichon qui boit des bloody mary et ne travaille que la nuit (on reconnaitra, ou pas, Moonlight, série tv navet sans saveur. ndk*) ; un giton mélancolique de la Nouvelle-Orléans (tout le monde aura reconnu Louis, Interview with a vampire...ndk) ; une adolescente anorexique (là, je sèche... ndk) ; un éphèbe diaphane aux yeux de biche (...Twilight (à prononcer à la française, pour plus d'effet comique...ndk encore.)

Alors que devrait-il être ?

Un tueur, ma poule. Un tueur de sang-froid assoiffé de sang chaud. Un méchant ou une méchante. Un chasseur. En d'autres termes, un Américain noctambule."

Le ton est donné... Faut qu'ça saigne !

L'histoire : Los Angeles, 1925. Lors d'une conférence, un vieux journaliste écrivain qui a parcouru l'ouest sauvage en compagnie d'un chasseur de primes, Jim Brook, revient sur le livre qu'il a écrit autour de ses aventures, "Mauvais sang". Il veut rétablir certaines vérités : les vampires existent bel et bien, et il a assisté à la naissance de l'un d'entre eux : Skinner Sweet, vampire moderne qui ne craint pas le soleil...

En parallèle, l'histoire du sud des Etats-Unis, la naissance d'un autre mythe, Hollywood, avec ses starlettes sacrifiées, ses requins cupides... ses vampires du vieux continent, venus faire des affaires, mais qui eux, craignent le soleil...

Et Skinner Sweet qui n'en finit pas de mourir et de revenir....

Le second tome s'annonce tout aussi prometteur, ça fait saliver... American Vampire... give me some more... American Vampire... j'adore !



*ndk : note de kris
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American Vampire, tome 1 : Sang neuf

Les vampires comme ils auraient toujours du être et comme ils devraient toujours rester !

American Vampire est pour moi la renaissance – si se n’est la naissance tout court – du mythe des vampires. Après tant de déception, aussi bien au niveau cinématographique qu’au niveau papier, je me trouve enfin en possession d’un véritable chef d’oeuvre du genre ! Peut être que j’exagère quelque peut, mais quand vous êtes pleinement satisfait d’un achat, ne trompez pas vous aussi là réalité en là subliment ? Comme le dit si bien Gandalf dans « le Hobbit » : « toute les bonnes histoires mérites d’être enjolivées. »

Pour revenir à notre affaire, et sans en faire des tonnes, force est d’admettre qu’American Vampire est une très bonne histoire, magnifiquement écrite et dessiner. Un comics comme on les aimes ; machiavélique, sanglant, prenant, original.

Je vais donc rentrer plus finement dans le détail pour expliquer ma joie si vous le permettez…



Pour ce qui est du scénario, nous avons là deux pointures et non des moindres ; Scott Snyder, devenu en quelque années un maître du comics américain qui signe là sont premier comics original pour Vertigo. Il est plus connu pour être l’actuel scénariste de la série Batman et l’inventeur de la cour des hiboux qui est un véritable phénomène qui nourrit plusieurs série – outre Batman, ils s’agit de Nightwing, Catwoman et d’autres.

Le second scénariste qui en l’occurrence n’a fait que donner des conseils et des idées à la série, il s’agit de Stephen King, est-il besoins de le présenter ?

Les deux auteurs nous livre là une historie composer en deux temps – mi présent, mi passer. Ce qui peut sembler un peut déroutant au début. L’aventure ce passe dans l’époque dite de Western (année 1880 à 1920 pour ce comics). Le Vampire dont nous suivons les pas est un tueur et un malade. Après avoir tenter de fuir la justice il se fait rattraper par un Vampire venu d’Europe qui le contamine par erreur faisant de lui un vampire d’une nouvelle sorte. Celle qui ne craint pas la lumière du jour !

Au fil des pages, on en apprend un peut plus sur cet individu déjà dangereux de son vivant mais encore plus redoutable depuis sa mort. A côté de lui, une jeune actrice se retrouvera elle aussi prise au piège dans une destinée de sang.

La seul faiblesse que l’on peut reprocher à l’histoire, c’est ce côté un peut bancale d’une narration en qui mélange le passé et le présent.



Le côté graphique est assuré en la personne de Rafael Albuquerque, qui sublime les vampires en leur donnant un air vraiment sauvages et dénuer de sentiment. Les planches sont jolie d’un bout à l’autre collant parfaitement avec l’ambiance inspirer par le scénario. Les couleurs sont elles aussi géniales, assuré par Dave McCaig. Le tout nous donne un comics avec une allure de polar sans pour autant tomber dans des décors toujours sombres. Car c’est là que sa impressionne, les actions se passes aussi bien en plein jour qu’en pleine nuit. On a donc pas l’impression de s’ennuyer.



Dernier point positif de cet ouvrage et cette fois il revient à l’éditeur (Urban comics) qui fait très bien les choses avec une édition cartonné, propre et « carrée ». En fin de tome nous avons en plus des commentaires de Stephen King et Scott Snyder avec les croquis préparatoire du dessinateur.

J’ai eu la chance de pouvoir me procurer l’ouvrage pendant l’offre de l’éditeur – prix découverte – pour moins de 10 €. Soit un excellent rapport qualité prix en l’occurrence.



Voilà vous savez tous, alors si vous êtes adepte de Vampire sanglant et d’histoire original, je vous conseil American Vampire. Ou même si vous êtes juste dégouté de tout ces vampires ados à l’eau de rose jetez y un coup d’oeil.

;)
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American Vampire, tome 1 : Sang neuf

Je commence enfin la série American Vampire par le bon bout ! En 2010, Scott Snyder décide, après plusieurs tentatives, de se lancer dans une vraie série de vampires, ambitieuse et liée à ses chevaux de bataille habituels que sont le côté sombre et les liens avec l’histoire des États-Unis. Ce premier tome, titré Sang neuf, voit se réunir la figure montante des comics d’horreur, Scott Snyder, et l’auteur chevronné et prolifique du genre, Stephen King !



Du sang neuf, il en fallait, en effet ! N’en avez-vous pas marre des vampires à l’eau de rose, souvent trop romantiques et parfois bien trop niais ? Comme l’affirme Stephen King dans sa préface, un vampire se devait d’être, avant tout, un tueur, en tout cas pour lui. Stephen King et Scott Snyder aborde cette production à quatre mains par un processus qui, déjà, peut poser problème : ils écrivent chacun une moitié d’épisode, s’occupant chacun de leur côté d’un moment précis de la chronologie. Si la complémentarité entre les deux auteurs est à saluer, ce procédé est vraiment dommageable pour le rythme de lecture, d’autant plus que les découvertes dans les moments « passés » n’éclairent pas les choses au bon moment dans les moments « présents » et que Stephen King le reconnaît lui-même, il n’est pas un véritable scénariste de comics.

Pour le reste, le cahier des charges est largement rempli. En effet, l’histoire des États-Unis est revisitée à travers les affrontements entre vampires et la création/naissance d’une nouvelle génération de vampires dont les pouvoirs et faiblesses diffèrent des vampires plus « classiques ». Scott Snyder maîtrise bien son format et délivre une histoire déjà largement approfondie dès ce premier tome. Je me limite malgré tout à trois étoiles, car j’avoue que l’ensemble ne m’a pas fait un effet formidable non plus, malgré plein de bonnes choses, et parce que le dessin comme le scénario suivent un schéma à la montagne russe, alternant des très hauts et des bas.

En tout cas, nous sommes gratifiés d’une très belle édition par Urban Comics qui se permet un nouveau pied-de-nez à Panini Comics en rééditant ce premier tome d’American Vampire en format cartonné, avec une préface bien illustrée ainsi que des bonus de qualité, et surtout (surtout !) à un prix de lancement particulièrement attractif : 10 € ! N’hésitez plus.



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American Vampire, tome 1 : Sang neuf

très bon comics sur les vampire avec très bonne ambiance.
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American Vampire, tome 1 : Sang neuf

American Vampire est un autre moyen de nous montrer le rêve américain et surtout sa puissance. C'est comme la comédie musicale American Graffiti. Il s'agit en effet d'explorer le mythe des vampires dans l'Ouest américain depuis la conquête jusque dans les années 60.



L'un des scénaristes n'est autre que Stephen King lui-même. C'est déjà un gage de qualité quant à l'écriture.



On est à mille lieux d'un Twilight par exemple car les vampires sont terrifiants. On ne fera pas dans le romantisme. le dessin est assez dynamique. Les dialogues sont parfois pompeux mais on fait avec. de nombreux flash-back viennent parfois polluer le récit. Là encore, il faudra s'accrocher. La mise en scène n'est pas réussie.



Bref, il faut du temps pour entrer dans l'histoire et pour comprendre les enjeux ce qui rend la lecture un peu pénible. C'est dommage.
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American Vampire, tome 1 : Sang neuf

Une bd bien savoureuse de maître king avec un goût entre western et passions de dent de vampire auxquels on mord a pleine dent pour cette énorme bd aux dessins un peu en deçà mais rien n'empêche la saveur de cette bd parfaite et non monotone du grand art
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American Vampire, tome 1 : Sang neuf

Jusqu’en 2011, à la question « quel est ton vampire préféré ? », ma réponse aurait surement été Dracula ou peut être Lestat de Lioncourt (mais uniquement les trois premiers livres des Chroniques des Vampires). Depuis, les créations de Bram Stoker ou d’Anne Rice ont été supplantées dans mon cœur par un sale gosse sans foi ni loi : Skinner Sweet, vampire américain de son état.

Alors que son histoire s’est achevée récemment avec American Vampire 1976, revenons un peu sur l’une des meilleures séries d’horreur récentes en comics, et qui, contrairement à Clean Room, a été jusqu’au bout de son histoire.

De quoi parle American Vampire ? De Skinner Sweet donc, outlaw du Far West accédant à l’immortalité par accident à la fin du XIXe siècle et de Pearl Jones, jeune actrice qu’il transforme à sa ressemblance dans les années 20. Et à travers leurs aventures, nous découvrirons l’histoire des États-Unis dans sa splendeur, mais également ses horreurs ; ainsi que l’histoire occulte des monstres qui se cachent au sein de l’humanité. Qu’est-ce qu’un vampire américain ? Une sous-espèce de l’homo abominum hématophage et propre au continent américain, dont Skinner Sweet est le principal représentant. Ne craignant pas la lumière du soleil, cette variante du vampire voit sa puissance varier en fonction des phases de la Lune et n’a que l’or comme véritable faiblesse.

Des premières histoires centrées sur Skinner et Pearl, le récit prend vite une ampleur plus globale en y intégrant les VMS (Vassals of the Morning Star), organisation secrète qui a longtemps combattu toutes les formes d’homo abominum pour finir par passer quelques alliances avec certains d’entre eux (dont Pearl et parfois Skinner) pour repousser un mal plus ancien et plus profond.

Avec American Vampire, vous trouverez plusieurs niveaux de lecture. Au premier plan, il s’agit de bandes dessinées mêlant action et horreur avec une grande diversité de créatures et de nombreux hommages aux références de l’imaginaire vampirique (mythe, littérature, cinéma ou série télé, tout y passe). Au deuxième niveau, une histoire occulte des États-Unis se dessine qui réjouira les fans de James Ellroy ou de X-Files, avec des luttes de pouvoirs entre créatures, mais également entre agences fédérales ou entre grandes puissances, avec même une incursion dans l’espace. Le tout en maintenant d’un bout à l’autre des 55 épisodes de la série principale et des 13 numéros spéciaux (rassemblés en neuf albums grands formats en VO et traduits chez Panini puis Urban Comics) une qualité égale tant dans le scénario que dans le dessin. Les deux créateurs, Scott Snyder (scénario) et Rafael Albuquerque (dessin) ont en effet assuré l’essentiel des récits. Des invités comme Stephen King ou Dustin N’Guyen infusait du sang frais dans l’œuvre sans en dénaturer ce qui faisait la saveur.

Et la conclusion, American Vampire 1976, rassemble tous les fils laissés en suspens (certains depuis la genèse du récit) pour proposer un final grandiose là où tout a commencé. Comme dirait Skinner Sweet : « Off we go ! »
Lien : https://www.outrelivres.fr/a..
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American Vampire, tome 1 : Sang neuf

Cela fait un long moment que je n'ai rien vu d'intéressant fait sur les vampires. Alors bien entendu j'entends par vampire ces êtres démoniaques assoiffés par le sang, le pouvoir et la souffrance, je ne parle bien entendu pas de ces vampires; qui fleurissent un peu partout dernièrement; aux charmes ravageurs, gentils comme des agneaux et qui recherchent l'amour et les bisounours. Puis on m'a parlé de American Vampire qu'on m'a conseillé comme une série vraiment intéressante sur les vampires, les vrai, j'ai donc décidé de me laisser tenter.



Ce premier tome alterne les périodes pour nous présenter les personnages que sont Pearl et Skinner. On oscille donc au fil des pages entre 1925; et l'influences grandissant de Hollywood; et le début des années 1900 et la fin de la conquête de l'ouest. Les auteurs nous offrent au travers de ces différentes époques une histoire de vengeance, certes sans grande originalité, mais qui se révèle plus que solide et parfaitement menée avec son lot de révélations et de surprises.Une histoire sombre, sanglante du début à la fin, sans temps morts. Le début parait peut être un peu confus, avec les différents changements d'époques, mais une fois assimilé les éléments de base on accroche à cette histoire énergique pour ne plus la lâcher.



L'univers mis en place par les auteurs oscille donc entre le côté western et le côte conquête cinématographique et l'age d'or de l'industrie nous offrant ainsi une époque où tout est permis, où chacun fait ce qu'il veut sans véritablement craindre les conséquences. On retrouve un pays en plein essor, un pays sauvage ou le pouvoir a son importance et la liberté est primordial. Ces vampires collent donc parfaitement à cet univers qui au final se révèle solide et fascinant, un univers sombre et sanglant. L'auteur se permet une nouveauté, s'offrant une nouvelle race de vampire, vu qu'on se trouve sur un nouveau continent, je dois dire que j'ai trouvé cette idée intéressante et efficace.



Concernant les personnages on ne peut pas dire que nos vampires soient des enfants de coeur, ils sont trash, violents et monstrueux, ce qui n'empêche pas les auteurs de leur offrir des personnalités, des sentiments et des émotions qui font qu'on va quand même s'attacher, d'une certaine façon, à eux, tout en leur laissant une part de mystère. Que ce soit Pearl jeune actrice crédule qui découvre le monde de la nuit ou encore Skinner psychopathe et hors la loi, on les découvre avec plaisir au fil des pages.



Le dessin est vraiment efficace nous offrant un trait vraiment nerveux, plein de violence, collant parfaitement à cette ambiance glauque et sanglante. Un dessin qui nous offre des scènes qui ne nous épargne rien, mais qui sont véritablement prenantes et nerveuses. Je reprocherai juste par moment des traits un peu trop tirés, principalement sur les personnages et aussi une colorisation pas toujours réussie selon les chapitres. A noter la présence pour ce premier tome de Stephen King qui se ressent, je trouve, dans le découpage de l'histoire et dans des dialogues simples et efficaces. Un premier tome solide sur des vampires qui retrouvent leurs noirceurs d'antan, et qui malgré le fait qu'il ne bouleversera pas genre non plus m'a offert une lecture vraiment efficace et plus que sympathique. Je lirai la suite.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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American Vampire, tome 1 : Sang neuf

J’avais été assez déçu par l’adaptation de « La Tour Sombre » de Stephen King, mais j’ai tout de même craqué pour ce premier tome d’ »American Vampire ». Tout d’abord parce qu’il ne s’agit pas d’une adaptation, mais d’une participation active de Stephen King, mais surtout parce que cette saga vient de chez Vertigo !



Ce premier volet reprend les cinq premiers épisodes de la saga US et se déroule sur deux périodes. La première histoire se déroule en 1880, à l’époque de la conquête de l’Ouest, en compagnie d’un braqueur de banques nommé Skinner Sweet. Le deuxième récit se déroule en 1925, à l’époque de la révolution industrielle américaine, et se concentre sur les déboires de Pearl Jones, une jeune femme qui rêve de faire carrière dans le cinéma. Le lien entre ces deux périodes est assuré par le premier vampire américain, le premier représentant d’une nouvelle race.



C’est là que se situe le point de départ de cette saga vampirique : l’idée qu’en changeant d’environnement, les vampires pourraient également évoluer et former une nouvelle race. Cette approche permet aux auteurs de renouveler le mythe et de tourner le dos aux vampires issus de la vieille Europe et aux suceurs de sang charmeurs de midinettes. Car les nouveaux vampires imaginés par Stephen King et Scott Snyder ont des crocs plus longs, ne craignent pas le soleil et sont plus forts. Cette mutation permet donc aux auteurs de renouer avec des créatures plus terrifiantes et plus sanguinaires.



Scott Snyder s’occupe de la partie se déroulant dans les années 20, tandis que le maître de l’horreur s’attaque aux origines de Skinner Sweet et de cette nouvelle race de vampires. La contribution de Stephen King se limite d’ailleurs à ce premier tome car à partir du sixième épisode, Scott Snyder sera seul aux commandes de cette série.



Les deux auteurs parviennent à redonner une aura terrifiante aux vampires et livrent un récit violent et sanglant, porté par des personnages très charismatiques. Le personnage de Skinner est parfaitement casté. Ce criminel notoire, amoral et calculateur est le candidat idéal pour devenir le premier représentant de cette nouvelle race. Le personnage de Pearl Jones constitue par contre une victime parfaite et l’on s’attache très vite à sa quête vengeresse.



Au niveau du graphisme, le travail de Rafael Albuquerque s’avère également très efficace. Le brésilien passe sans problèmes du western aux décors hollywoodiens et livre des personnages bien campés. Son trait dynamique et nerveux accompagne parfaitement la sauvagerie dégagée par ces nouveaux vampires et permet de livrer quelques scènes bien sympathiques.



Une revisite du mythe du vampire particulièrement réussie !



Retrouvez ce comics dans le Top Comics de mon blog !
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