Citations de Raine Miller (18)
__ Voleur,m'accusa-t-elle.
__ Cela ne t'empêche pas de m'aimer,dis-je,le nez enfoui dans son cou.
__ Oui,c'est vrai. D'ailleurs,là première chose que tu m'aies volée, c'était mon cœur. Et je refuse de le récupérer,ajouta-t-elle en se retournant pour réclamer un doux baiser.
__ Tant mieux,parce qu'il est à moi et que j'ai l'intention de le garder,murmurai-je avant de glisser ma langue sur ses lèvres.
Elle m'avait dit une fois qu'elle aimait ça,quand je lui baisais la main. Je ne pouvais m'empêcher de le faire. C'était trop dur de ne pas la toucher où l'embrasser à chaque instant. Je n'étais pas du genre à me refuser ce dont j'avais envie. Et c'est d'elle que j'avais envie.
La bonne nouvelle,c'est que dans cinq heures,tu as la nuit de noces rien que pour toi. Et là, crois-moi, c'est le pied. Le septième ciel. Je fis voler ma main comme un planeur.
Neil me regardait comme si J'étais un abruti fini.
Je haussai les épaules et on éclata de rire tous les deux à tel point que c'en était putain de ridicule.
Maintenant, elle pleurait. Elle pleurait sans bruit. Elle faisait toujours ça, or ses sanglots silencieux traversaient l’espace entre nous comme des hurlements.
__ Hé! protesta-t-elle. Vous osez me refuser votre corps,monsieur Blackstone?
Si je m'attendais à cette réaction!
__ Hum... Heu... pas du tout,mademoiselle Bennett. Je ne ferais jamais une chose aussi aberrante que celle de vous refuser mon corps quand vous me paraissez à ce point en manque...
Tant mieux. Parce que je me sens beaucoup mieux, à présent. Beaucoup,beaucoup mieux...
__ Mmmm... On dirait que tu aimes ça,la fessée sur ton petit cul exquis. Non? Tu en veux une autre.
Je chuchotais dans le creux de l'oreille.
Tu la mérités,cette fessée,mon cœur. Tu sais que tu la mérités.
__ Dis-moi que tu vas t'offrir à moi. Chaque parcelle de ton corps. Je veux tout de toi, Brynne!
Pour là première fois,j'avais sous les yeux son torse nu. Aux muscles solides. Aux abdos de rêve. Du érotisme total!
__ Tu parlais d'un tas de choses que tu avais envie de faire à ma bouche,ronronna-t-elle,le regard assombri par le voile érotique.
__ Me ferais-tu des avances? arrivai-je encore à articuler dune voix cassée.
__ Je ne l'oublierai jamais parce que ce soir-là,quand je t'ai vue en personne pour là première fois,j'ai repris goût à là vie.
L'amour. Cette notion après laquelle je n' avais jamais couru m'avait frappé sans prévenir pour ne plus me lâcher... C'était devenu vital.
J'étais folle de lui. Le Dieu du sexe et son esclave s'accoupleraient pour un aller simple vers le septième ciel. La seule vue de son corps viril dressé devant moi suffit presque à me faire jouir.
Je pouvais attendre toute la nuit en le contemplant. Ethan nu au lit,je ne m'en lassais pas. Ses bras,son torse,sesabdos en acier et son bassin sculpté en V __ un festin pour les yeux.
__ Quand tu me dis ça,j'ai le cœur qui bat là chamade.
Il pose une main à plat sur mon sein gauche.
__ Je sens ton cœur. C'est aussi mon cœur. J'opinai.
__ C'est ton cœur et moi,et moi,je suis bien réelle,Ethan. Tout ce qu'on a vécu,je l'ai voulu,et maintenant,mon cœur t'appartient.
Du bout des doigts,j'effleurai son visage et me noyai dans son regard.
Le regard pétillant de désir,il vola ma bouche en un baiser ardent. Un soupir de plaisir m'échappa. Ethan embrassais mieux que personne.
Pour la première fois de ma vie, je compris ce que voulais dire pleurer de bonheur.
Retire ta main de mon cul ou je t'arrache les couilles et j'en fais des pompons pour mes bottes. Ça tombe bien : tu en as deux et moi, j'ai deux bottes.
— D’accord, dit-elle résolument. Viens me chercher.
Je n’en croyais pas mes oreilles.
— Que je vienne te chercher ? Je croyais que tu voulais dormir dans ton lit. Ce n’est pas ce que tu as dit…
Elle m’interrompit d’une voix coupante comme un rasoir :
— J’ai changé d’avis. Je n’ai plus envie de dormir ici. Je fais mon sac. Je serai prête dans cinq minutes. Appelle-moi quand tu seras en bas. Je descendrai.
— Entendu, chef !
J’étais complètement abasourdi, j’attendis qu’elle ait raccroché, puis je poussai un énorme soupir. Je secouai la tête aussi, et me pris à siffler une ou deux notes. En amoureux perplexe et transi que j’étais, il ne me restait plus qu’à aller chercher ma petite amie – un être à la chevelure de serpents, à la voix tranchante et aux réactions imprévisibles.
Les femmes… ces créatures effrayantes.