Nationalité : France
Né(e) le : 11/05/1962
Né(e) le : 11/05/1962
Biographie :
Rainier Lanselle est Directeur du CRCAO (Centre de recherches sur les civilisations de l’Asie orientale) à l'École Pratique des Hautes Études depuis 2017.
Il a obtenu son doctorat avec une thèse intitulée " Jin Shengtan (1608-1661) et le commentaire du Pavillon de l’ouest. Lecture et interprétation dans une poétique de l’indirect", soutenue à l'Université Pris VII en 1999.
Il a été Maître de conférences en études chinoises à l'Université Paris Diderot (Paris VII)- Unité de Formation et de Recherche en Langues et Civilisations d’Asie Orientale (LCAO), de 2000 à 2015.
Le travail de recherche de Rainier Lanselle est centré sur l’histoire et les problématiques de la littérature chinoise classique, spécifiquement la littérature d’imagination et de récit du classicisme tardif (dynasties Yuan, Ming et début Qing, XIIIe-XVIIIe siècles), en langue vulgaire et en langue classique : roman, conte, théâtre, recueils de récits, poésies lyrique et narrative.
Également psychanalyste depuis 2010, Rainier Lanselle s’intéresse à une problématique analytique de l’héritage culturel de la Chine classique et aux questions liées à la diffusion de la psychanalyse dans la Chine d’aujourd’hui.
A ce dernier titre, il effectue régulièrement des séjours en Chine, où il travaille avec des universitaires et des cliniciens engagés dans le développement du mouvement psychanalytique en Chine.
+ Voir plusRainier Lanselle est Directeur du CRCAO (Centre de recherches sur les civilisations de l’Asie orientale) à l'École Pratique des Hautes Études depuis 2017.
Il a obtenu son doctorat avec une thèse intitulée " Jin Shengtan (1608-1661) et le commentaire du Pavillon de l’ouest. Lecture et interprétation dans une poétique de l’indirect", soutenue à l'Université Pris VII en 1999.
Il a été Maître de conférences en études chinoises à l'Université Paris Diderot (Paris VII)- Unité de Formation et de Recherche en Langues et Civilisations d’Asie Orientale (LCAO), de 2000 à 2015.
Le travail de recherche de Rainier Lanselle est centré sur l’histoire et les problématiques de la littérature chinoise classique, spécifiquement la littérature d’imagination et de récit du classicisme tardif (dynasties Yuan, Ming et début Qing, XIIIe-XVIIIe siècles), en langue vulgaire et en langue classique : roman, conte, théâtre, recueils de récits, poésies lyrique et narrative.
Également psychanalyste depuis 2010, Rainier Lanselle s’intéresse à une problématique analytique de l’héritage culturel de la Chine classique et aux questions liées à la diffusion de la psychanalyse dans la Chine d’aujourd’hui.
A ce dernier titre, il effectue régulièrement des séjours en Chine, où il travaille avec des universitaires et des cliniciens engagés dans le développement du mouvement psychanalytique en Chine.
Source : ramou.net
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Les fêtes du corps
Au générique, des dessins érotiques de RODIN extraits de l'album "Rodin : dessins érotiques". Sur le thème de la fête des corps, Bernard PIVOT reçoit : - Rainier LANSELLE : l'amour et la Chine sont au centre de son ouvrage "Le poisson de jade et l'épingle au phénix". C'est la traduction de douze contes licencieux et burlesques chinoisdu 17ème siècle .Troublé, Rainier...
Citations et extraits (14)
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"Hier soir j'ai en effet été touchée par la musique du qin, et je ne te cacherai pas que j'ai fait cette nuit un rêve bien singulier. J'ai rêvé que le jeune homme me donnait un poisson de jade et qu'en échange je lui donnais une épingle d'or. Or voilà que l'épingle a disparu et que le pendentif s'est trouvé à côté de mon oreiller! Tout cela n'est-il pas surnaturel? Voilà pourquoi je me sens l'esprit endolori et les pensées alanguies."
La jeunesse, à regret, ne dure pas sans fin,
Et à notre vieillesse, ménageons un soutien.
Mes pensées sont toutes à vous, mon coeur est plein de tourments,
Le coucou chante et saigne : c'est le mal du printemps...
Et à notre vieillesse, ménageons un soutien.
Mes pensées sont toutes à vous, mon coeur est plein de tourments,
Le coucou chante et saigne : c'est le mal du printemps...
(Ce disant), il s'approcha d'elle et l'enlaça, tandis qu'il laissait une main se hasarder à défaire son linge intime. Sachant qu'elle ne lui échapperait plus et, de plus, émue par la jeunesse et la beauté de l'étudiant, elle retira de bon gré sa culotte et s'allongea. Le jeune homme lui écarta les cuisses et laissa s'épancher l'orage amoureux.
Or le passage avait été facile...
"Puis-je savoir, Mademoiselle, qui a cueilli votre fleur?
- J'ai vingt ans, dit la fille, et de son vivant feu mon maître me l'avait ravie."
Or le passage avait été facile...
"Puis-je savoir, Mademoiselle, qui a cueilli votre fleur?
- J'ai vingt ans, dit la fille, et de son vivant feu mon maître me l'avait ravie."
Or, lorsqu'il parvint à la porte du jardin de derrière, il leva la tête et aperçut, dans la maison d'en face, une charmante jeune fille. Elle devait avoir une vingtaine d'années. Le sourcil fin, le visage effilé, ses yeux charmeurs ressemblaient à une onde irisée. Nul besoin de poudres ni de fards : les blancs et les rouges de son visage n'étaient dus qu'à la nature.
Il se rendit jusqu'à l'aile de derrière en compagnie de la servante. Celle-ci lui présenta une chaise pour s'asseoir, puis ouvrit doucement la fenêtre et remit la passerelle en place. "Vous pouvez y aller" dit-elle au jeune homme. Celui-ci se leva et se mit à la palper par en bas : elle ne portait qu'un simple jupon, ce qui était on ne peut plus engageant ! Il la poussa sur la chaise et lui fit aussitôt une saillie.
- Quoi ! dit la fille. Vous avez déjà baisé toute la nuit et vous en redemandez !
- Quoi ! dit la fille. Vous avez déjà baisé toute la nuit et vous en redemandez !
Mon goût pour les grands emplois a passé, la seule ambition qui me reste en cette vie est de la terminer la bêche et la herse à la main.
Les plus douces saveurs finissent par aigrir,
Les plus belles faveurs finissent par périr.
Les plus belles faveurs finissent par périr.
Je crois en effet qu'un homme perverti qui tend vers le bien peut transformer l'adversité en bonheur.
Son corps, à elle, est faible,
Son coeur, à lui, est chaud !
Son coeur, à lui, est chaud !
(Or), lorsqu'il parvint à la porte du jardin de derrière, il leva la tête et aperçut, dans la maison d'en face, une charmante jeune fille. Elle devait avoir une vingtaine d'années. Le sourcil fin, le visage effilé, ses yeux charmeurs ressemblaient à une onde irisée. Nul besoin de poudres ni de fards : les blancs et les rouges de son visage n'étaient dus qu'à la nature. Pleine de distinction, sa silhouette ressemblait au pommier fleuri mû par la brise et sa vive plénitude n'était pas sans évoquer les gouttes de rosée qui parsèment les larges feuilles du lotus.
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