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Citations de Ramesh Sadashiv Balsekar (40)


Ramesh Sadashiv Balsekar
« Il n'y a jamais eu de chercheur, mais seulement une quête se déployant ; par conséquent, ne vous faîtes pas de souci, soyez heureux».
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Que vous disiez Dieu, Conscience, ou totalité, cela ne fait aucune différence pour moi. Il est plus facile d'utiliser le mot Dieu car il y a de nombreuses personnes pour qui Dieu a une signification. Autrement, vous pouvez utiliser le mot Source ou bien Conscience. Je n'ai aucune préférence, ni dans un sens ni dans l'autre, pour autant qu'il soit bien compris que par Dieu j'entends la Source et pas une entité individuelle. Ceci est très important. Lorsque j'emploie le mot "Dieu", je ne veux pas dire une entité indépendante comme le christ par exemple, ni évoquer un quelconque "grand être suprême" qui se tiendrait malicieusement au-delà de l'entendement humain. J'emploie le mot "Dieu" au sens de la Source ou de la Conscience, dont est issue la totalité de la manifestation.
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Si vous avez une décision à prendre, vous la prenez comme si vous aviez une liberté de choix. Voyez-vous, il n'y a aucun inconvénient à avoir l'impression que vous faites quelque chose.

Au tournant de ce siècle, un génie allemand nommé Hans Veihinger a écrit un livre appelé "La Philosophie du comme si". Dans cet ouvrage, il dit que si vous comprenez et acceptez vraiment, que vous n'avez aucun libre arbitre, que vous n'avez aucun contrôle sur quoi que ce soit, l'ayant accepté, vous retournez tout simplement à vos occupations dans la vie "comme si" vous disposiez du libre-arbitre.

Il utilisait le soleil comme exemple. Vous savez que le soleil ne va nul part, et pourtant vous utilisez les expressions "lever de soleil" et "coucher de soleil" comme si le soleil était en mouvement?

Alors, utilisez votre "libre arbitre", présumez que vous avez un libre arbitre, continuez à utiliser le mot, et continuez à agir comme si vous aviez un libre arbitre
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Avant d'aller au lit le soir, consacrez une dizaine de minutes à rester assis le corps et l'esprit détendus, dans la position intérieure de "Je ne suis pas" l'assemblage corps-mental mais la conscience qui les anime, de telle sorte que cette idée imprégnera votre être durant le sommeil.
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La Conscience est tout ce qui existe, non consciente d’elle-même dans cet état originel de subjectivité, mais consciente d’elle-même dans le mouvement « Je Suis ». Avec cette conscience en mouvement surgit la totalité de la manifestation en tant qu’apparence au sein de la conscience.
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Prenez l' habitude de penser et de parler à la forme passive. Au lieu de " Je vois quelque chose" ou "J'entends quelque chose" pourquoi ne pas penser de manière impersonnelle (passive) : "Quelque chose est vu" ou "quelque chose" est entendu. La perception ne se fait alors pas sur la base de la croyance d'une pseudo action de la personne (moi) mais sur la base d'un événement, de quelque chose qui se produit. En temps voulu, la pseudo identité Moi-je se retirera à l'arrière plan.
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Il n’y a jamais eu de chercheur, mais seulement une quête se déployant ; par conséquent, ne vous faites pas de souci, soyez heureux.
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Si vous avez une décision à prendre, vous la prenez comme si vous aviez une liberté de choix. Voyez-vous, il n'y a aucun inconvénient à avoir l'impression que vous faites quelque chose. Au tournant de ce siècle, un génie allemand nommé Hans Veihinger a écrit un livre appelé La Philosophie du comme si. Dans cet ouvrage, il dit que si vous comprenez et acceptez vraiment, que vous n'avez aucun libre arbitre, que vous n'avez aucun contrôle sur quoi que ce soit, l'ayant accepté, vous retournez tout simplement à vos occupations dans la vie comme si vous disposiez d'un libre arbitre. Il utilisait le soleil comme exemple. Vous savez que le soleil ne va nulle part, et pourtant vous utilisez les expressions "lever de soleil" et "coucher de soleil" comme si le soleil était en mouvement. Alors, utilisez votre "libre arbitre", présumez que vous avez un libre arbitre, continuez à utiliser ce mot, et continuez à agir, comme si vous aviez un libre arbitre.
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Aucune vérité ne demeure vérité dès l’instant où elle reçoit une expression. Elle devient un concept
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Le sage dit : « Abandonne toute distinction telle « je suis ceci » et « je ne suis pas cela » ». Le mot ordinaire en Sanskrit pour « abandonne » est tyaja, mais le sage utilise le mot santyaja. Il y a une grande différence entre les deux ; tyaja est plutôt de la nature d’un ordre ou d’une instruction, alors que « santyaja » implique un sentiment de foi et de conviction, un sentiment de totalité et de permanence. Dans les autres versets de cette série, le sage essaie de bien faire comprendre au disciple les raisons intellectuelles qui pourraient favoriser la transformation d’une compréhension intellectuelle en une conviction intuitive. La distinction entre les deux mots est de l’ordre de ce qui distingue les efforts personnels vains d’un dépendant pour se libérer de sa dépendance, et la soudaine impulsion divine qui occasionne l’abandon de la drogue. La séparation entre le « moi » et le « non-moi » est une sorte d’aberration (une dépendance), qui appelle une aide « extérieure », et le guru est l’instrument par lequel une telle aide extérieure devient disponible le moment venu.
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La vertu et le naturel sans prétention du sage ne sont pas un effacement de soi délibéré, ni un châtiment masochiste que l'on s'inflige. Ce ne sont pas non plus une humilité feinte en présence de quelque chose qui nous dépasse. Au travail, il est étonnant de voir combien un homme peut se montrer humble devant ses supérieur, et arrogant face à ses subordonnés. L'humilité est souvent comme un manteau, tour à tour porté et enlevé. Dans le cas du vivre simple, spontané, l'humilité fait partie de cette façon de vivre. L'homme véritablement vertueux n' a pas à se demander s'il doit se montrer humble ou non. Cela ressemble davantage au sens pratique naturel du chat .

Le sage a pleine conscience des artifices du monde des hommes.
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Une compréhension véritable comporte la réalisation qu’il n’est que la notion « moi », l’ego, pour avoir intention, volition ou désir. Ils sont réellement tous synonymes. Il y a l’idée fausse que l’absence d’intention, de désir ou de motivation implique une inaction dans le phénoménal. Or tout ce que ça signifie, c’est qu’en l’absence d’intention, l’action qui ne peut pas s’arrêter, l’action qui doit se produire et qui se produira, ne sera pas une action volontaire, mais sera spontanée, nouménale.
La compréhension véritable comportera aussi la réalisation qu’en l’absence d’un quelconque individu comprenant, cette compréhension ne peut être le résultat ou la conséquence d’effort exercé par un agissant qui n’existe pas. Ce ne peut être qu’une survenue spontanée, une conséquence de la tendance naturelle de la Conscience identifiée : cet inhérent élan intérieur vers la désidentification.
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Si la flèche a atteint sa cible, selon l'expression de Maharaj, il ne saurait plus s'élever aucune question. Mais l'aperception directe et intuitive des faits — le vol de la flèche — est entravée par l'interférence de la conceptualisation issue de l'intellect. La compréhension intellectuelle s'appuie sur la cause et l'effet, qui constituent l'un des aspects du dualisme temporel sur lequel se fonde la conceptualisation. La compréhension intuitive directe, en revanche, est intemporelle, et la cause et l'effet y sont un. C'est la compréhension intellectuelle qui conduit à demander : « S'il n'existe aucune entité autonome pour exercer la volition, comment parvenir à une vie non volitionnelle ?» Ou bien : «Comment est-on censé vivre et agir dans le monde ?
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Quand survient la vraie compréhension, on jette ces mots et ces concepts. Si vous vous accrochez à eux, ces mots et ces concepts deviennent comme un cancer. Ils vous rongent les entrailles.
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Il y a un jour de l’année que l’on appelle le Jour de Divali, la fête de la lumière, qui est célébré dans toute l’Inde. Cette fête de la lumière est censée signifier la victoire du vrai sur le faux, du bien sur le mal, la victoire de Rama sur Ravana.

En règle générale, chez Maharaj, c’était le jour où l’on nettoyait sa maison, une sorte de grand nettoyage de printemps, il n’y avait pas d’entretien ce jour-là. Il en a été ainsi en 1978, l’année où j’ai commencé à aller écouter Maharaj. L’année suivante, la veille de Divali, quand on annonça qu’il n’y aurait pas d’entretien le lendemain, l’un de mes camarades proposa, si Maharaj en était d’accord que l’entretien se déroule chez lui. Il habitait à deux pas de chez Maharaj et la plupart des auditeurs connaissaient sa maison. C’est ainsi que le lendemain, l’entretien eut lieu chez ce camarade, qui se trouvait être l’un des traducteurs de Maharaj. Comme il devait s’occuper de recevoir les personnes qui se présentaient, il me demanda si je ne voulais pas le remplacer. J’acceptai.

A l’instant même où Maharaj commença à parler, il se produisit quelque chose de très particulier. Sa voix semblait me parvenir de loin, mais elle était très, très claire. En fait plus nette que d’habitude. Maharaj avait perdu toutes ses dents, et il me fallait toujours un certain temps pour m’habituer à son élocution. Mais ce matin-là, sa voix semblait venir de loin, et pourtant elle était bien plus distincte qu’elle ne l’avait jamais été, ne me demandant absolument aucune concentration. Puis je m’aperçus que la traduction venait si spontanément qu’en fait, il n’y avait aucune traduction de ma part, je n’étais que le témoin de cette traduction qui avait lieu. C’était comme si Maharaj traduisait en anglais, et que j’étais juste assis là, en simple spectateur.

A la fin de l’entretien, je me sentis tout à coup très mal. Je ne savais pas ce qu’il se passait et le corps avait exprimé une réaction, pour la simple raison qu’il n’était pas habitué à cette expérience. Un peu plus tard, mon camarade me dit : « Ramesh, tu avais une forme éblouissante aujourd’hui !

— Ah ! oui ? Vraiment ?

— Tu parlais plus fort qu’à l’accoutumée, avec autorité, et tu faisais des gestes que je ne t’avais encore jamais vu faire. »

Je me suis contenté d’enregistrer ses propos. Ceux-ci confirmaient que quelque chose s’était produit. Mais ce quelque chose qui s’était produit, était un changement intérieur complet, un changement total. Extérieurement, je ne pouvais percevoir qu’une seule différence : mon corps ressentait comme une absence de poids. C’était une sensation très particulière. Je ne pouvais pas lui donner de nom et je pense que cela a pu être observer pendant un jour ou deux avant de s’estomper. Mais si vous me demandez comment et quand c’est arrivé, voilà comment et quand c’est arrivé. Comme je vous l’ai déjà dit, cela a été un événement très calme – soudain, bien sûr, on ne saurait imaginer plus soudain… totalement inattendu… totalement spontané.
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La relation sujet/objet est la cause de la différenciation, de la désunion et de l'"esclavage" qui en résulte et dont on cherche à se libérer.

Maharaj pensait que la plus grande blague était qu'après avoir oublié ce que nous sommes et nous être identifiés par erreur à ce que nous pensons être, nous cherchions à nous libérer de l'esclavage conceptuel.

C'est la reconnaissance du fait qu'en tant que spectateurs, nous assumons la pseudo-entité d'un sujet alors que nous sommes, comme tous les autres phénomènes, de simples apparences (dans la conscience, perçues et connues par la conscience) qui entraînent la réunion de ce qui est désuni.

Nous ne sommes pas l'observateur que nous pensons être
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La vraie vision, telle que Nisargadatta Maharaj l'utilisait pour s'exprimer, est de voir les phénomènes comme étant non différents du noumène, de la source de tous les phénomènes, y compris nous-mêmes ; tandis que la vision fractionnée (voir avec l'esprit divisé) est de voir les "choses" comme des objets différents en se considérant soi-même comme le sujet principal ou interrelié.
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Il n’existe personne pour accomplir le moindre progrès
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Maharaj : Que voulez-vous réellement ? Que recherchez-vous exactement ?

Je veux atteindre la réalité. Voilà ce que je veux.

Maharaj riant : Si vous pouviez seulement réaliser combien ceci est drôle! Qui est ce "je" qui veut atteindre la réalité ? Est-ce un dispositif corporel qui veut atteindre la réalité ? Et qu'entendez-vous exactement par cette "réalité" que vous voulez atteindre .

Maintenant que vous l'avez formulé ainsi, cela semble effectivement très drôle, ou peut-être tragique.

Qui écoute ces paroles, comiques ou tragiques ?

Moi, Moi celui qui est assis là.

Comprenez donc que ce que vous êtes, tant que le corps est là, est cette présence consciente. Une fois votre corps disparu, et avec lui le souffle vital, la conscience aussi s'en ira. Seul ce qui existait avant l'apparition de ce corps-avec-conscience, l'Absolu, le présent-à-jamais, est votre véritable identité. C'est cela que nous sommes réellement. C'est cela la réalité. Elle est ici et maintenant.
Où est-il question de quelqu'un atteignant cette réalité?
.
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Je crois que la meilleure explication de la valeur des concepts est celle qu’en a donné Ramana Maharshi : un concept n’est utile que tant que vous l’utilisez comme vous le feriez d’une épine pour extraire une autre épine enfoncée dans votre pied. Quand vous avez retirée l’épine de votre pied, vous jetez les deux épines. Voilà tout ce à quoi un concept est bon : expulser un autre concept qui fait obstruction.
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