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Citation de Danieljean


Il y a un jour de l’année que l’on appelle le Jour de Divali, la fête de la lumière, qui est célébré dans toute l’Inde. Cette fête de la lumière est censée signifier la victoire du vrai sur le faux, du bien sur le mal, la victoire de Rama sur Ravana.

En règle générale, chez Maharaj, c’était le jour où l’on nettoyait sa maison, une sorte de grand nettoyage de printemps, il n’y avait pas d’entretien ce jour-là. Il en a été ainsi en 1978, l’année où j’ai commencé à aller écouter Maharaj. L’année suivante, la veille de Divali, quand on annonça qu’il n’y aurait pas d’entretien le lendemain, l’un de mes camarades proposa, si Maharaj en était d’accord que l’entretien se déroule chez lui. Il habitait à deux pas de chez Maharaj et la plupart des auditeurs connaissaient sa maison. C’est ainsi que le lendemain, l’entretien eut lieu chez ce camarade, qui se trouvait être l’un des traducteurs de Maharaj. Comme il devait s’occuper de recevoir les personnes qui se présentaient, il me demanda si je ne voulais pas le remplacer. J’acceptai.

A l’instant même où Maharaj commença à parler, il se produisit quelque chose de très particulier. Sa voix semblait me parvenir de loin, mais elle était très, très claire. En fait plus nette que d’habitude. Maharaj avait perdu toutes ses dents, et il me fallait toujours un certain temps pour m’habituer à son élocution. Mais ce matin-là, sa voix semblait venir de loin, et pourtant elle était bien plus distincte qu’elle ne l’avait jamais été, ne me demandant absolument aucune concentration. Puis je m’aperçus que la traduction venait si spontanément qu’en fait, il n’y avait aucune traduction de ma part, je n’étais que le témoin de cette traduction qui avait lieu. C’était comme si Maharaj traduisait en anglais, et que j’étais juste assis là, en simple spectateur.

A la fin de l’entretien, je me sentis tout à coup très mal. Je ne savais pas ce qu’il se passait et le corps avait exprimé une réaction, pour la simple raison qu’il n’était pas habitué à cette expérience. Un peu plus tard, mon camarade me dit : « Ramesh, tu avais une forme éblouissante aujourd’hui !

— Ah ! oui ? Vraiment ?

— Tu parlais plus fort qu’à l’accoutumée, avec autorité, et tu faisais des gestes que je ne t’avais encore jamais vu faire. »

Je me suis contenté d’enregistrer ses propos. Ceux-ci confirmaient que quelque chose s’était produit. Mais ce quelque chose qui s’était produit, était un changement intérieur complet, un changement total. Extérieurement, je ne pouvais percevoir qu’une seule différence : mon corps ressentait comme une absence de poids. C’était une sensation très particulière. Je ne pouvais pas lui donner de nom et je pense que cela a pu être observer pendant un jour ou deux avant de s’estomper. Mais si vous me demandez comment et quand c’est arrivé, voilà comment et quand c’est arrivé. Comme je vous l’ai déjà dit, cela a été un événement très calme – soudain, bien sûr, on ne saurait imaginer plus soudain… totalement inattendu… totalement spontané.
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