Mourir aussi a sa propre cadence, son rythme, qui s'accélère et se ralentit et qui s'était pour un temps adapté à son corps, Sofia, mais maintenant je ne fais plus que regarder comment mes pensées s'en vont dans le vide, comment d'une marionnette dont on a coupé les fils, les bras étendus esquissant un dernier geste et retombant le long du corps, et la tête s'affaisse sur l'épaule pour m'épargner la vue des joues maigres, creusées, la tache sombre sur la mâchoire droite, la chair rêche, exsangue.