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3.97/5 (sur 38 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Jonzac , le 12/07/1961
Biographie :

Judith Rapet est Musicienne saintongeaise.

Elle débute ses études sur les bancs de l’école de Vanzac puis continue sa scolarité au lycée de Jonzac. Elle fait parallèlement des études musicales à Cognac. En âge d’exercer, elle débutera comme professeur de Piano, profession qu’elle exerce encore dans la région de Vanzac.

A la même époque, dans les années 1980, Judith Rapet commence à s’intéresser à l’histoire de sa famille, ce qui l’amène à consulter nombre de registres dans les mairies saintongeaises et à fréquenter les Archives Départementales de la Charente et de la Charente Maritime.

Durant ses recherches, elle accumule une foule de renseignements qui lui permettent d’écrire un premier manuscrit, La Vie d’une famille de meuniers sous l’ancien régime dans le Petit Angoumois : Les Fradon, manuscrit en édition privée qui reçoit un prix en 1999 au concours des Arbres d’or de la généalogie, organisé par Jean-Louis Beaucarnot.

En 2001, un projet de son & lumière naît à Vanzac, ceci pour redynamiser la vie culturelle vanzacaise. Judith Rapet est pressentie pour écrire un scénario pour ce spectacle. Le son et lumière qui remporte un franc succès permet à son auteur d’en écrire le livre qui est édité en 2003, Michelle Garnier paysanne et rebelle à Vanzac (1665-1730).

Auteur estimé, elle publie en parallèle de ses ouvrages, des articles sur l’histoire locale dans différentes revues et participe à des conférences sur la condition féminine au XVIIème siècle & en Saintonge.

Avec La Coupable de la Chandeleur, elle continue à écrire des romans dont les intrigues sont tirées de faits vrais provenant des archives, ainsi que des documents sur le patrimoine et l'histoire locale.

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Source : http://pollagoras.free.fr
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Citations et extraits (52) Voir plus Ajouter une citation
La bujhée

Du gallo-romain Bucata signifiant la buée, ce terme qui a donné le verbe buer désigne en ancien français l'action de faire la lessive. Variant selon les provinces, on faisait la bujade dans un bujadaille dans le Centre, la buille dans un bujaud dans le Bourbonnais, la bugade dans un bugadier en Gascogne et en Provence, la bue en Chalonnais, la buya en Forez, la buie en Berry, Bourgogne et Lyonnais, la bugeaille en Poitou et en Limousin et dans les Charentes la bujhée dans les bujhours.
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Malgré la quarantaine dépassée, Marguerite Giraud était encore belle avec ses formes avenantes, sa poitrine généreuse, son visage gracieux à peine griffé par quelques rides d’expression et ses yeux noisette où brillait une flamme secrète ne demandant qu’à être attisée pour s’embraser. Mais Marguerite craignait le qu’en-dira-t-on. Elle ne voulait pas passer pour une veuve joyeuse ou une femme de petite vertu, ce qui n’était pas sa nature.
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Les jeunes gens continuèrent à goûter cette belle nuit étoilée en sirotant, liqueur de cassis pour les filles et fine pour les garçons. On essayait de rire, mais on n'y parvenait pas vraiment, le cœur n'y était pas. On ne pouvait pas oublier les drames qui se jouaient en cet instant même pour des milliers d'hommes et tous ces voisins et amis qu'on ne reverrait plus. Malgré le contexte peu favorable, ils échangèrent des idées, firent même des projets d'avenir, mais ils profitaient surtout du fait d'être tous ensemble. Ils évoquèrent leur jeunesse sacrifiée pour une cause qui les dépassait, le bonheur à portée de main qui serait le leur sans cette guerre qui, décidément, s'acharnait à tout leur prendre. Qu'étaient ces huit jours de paix pour une année entière donnée à la patrie ? La patrie au nom de laquelle on pouvait commettre les crimes les plus odieux et tous les excès ! On les avait trompés, tous ces soldats qui étaient partis un an auparavant, avec la fougue de leur jeunesse, prêts à tout pour chasser l'ennemi de leur sol.
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Recevoir des roses d'un inconnu (pas si inconnu) pour ses 80 ans, fait revivre à Eva bien des choses. Se retour à sa jeunesse entre la Charente et Paris est tout à fait envoutant. Alors que sa petite fille devenue concertiste vient aussi éveiller bien des choses. J'ai vraiment adoré. Le bonheur fait du bien, malgré une vie difficile. A lire car difficile de s'arrêter...
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Que c'était terrible de vouloir séparer ceux qui s'aimaient, comme si la guerre n'y suffisait pas ! Mieux valait mourir.
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Célestine s’abandonna entre des mains à la dextérité surprenante qui entreprirent de dégrafer un à un chaque bouton du corsage ; puis, avec autant d’adresse, firent glisser la jupe et son jupon sur le parquet dans un léger froufroutement. Le corset fut délacé en un tournemain, ainsi que le cordon qui retenait le pantalon aux jambières volantées. Complètement dépouillée de ses vêtements, elle lui apparut en tenue d’Ève, plus belle que jamais, ses longs cheveux châtains dénoués retombant dans son dos. Il en eut le souffle coupé et resta quelques secondes, muet d’admiration, à contempler l’objet de ses fantasmes. Ses deux petits seins blancs et fermes se dressèrent au contact des doigts curieux et hardis du jeune homme qui, agenouillé devant ce corps vierge qu’elle n’avait offert à personne, pas même à son miroir, le parcourut de ses lèvres. Ses mains s’aventuraient sur ses hanches laiteuses, ses cuisses, sa bouche effleurait de baisers cette peau diaphane, sa langue s’enfouissant jusque dans les endroits les plus secrets, lui soutirant de petits gémissements et des frémissements de volupté.
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Ma vie n'a été qu'une suite de drames inéluctables... Je reproduis, paraît-il celle de ma grand-mère. Comme elle, veuve à quarante ans. Comme elle, je dois travailler pour assumer les factures. J'ai voulu comprendre cette curieuse répétition, alors j'ai interrogé ma propre mère et j'ai bien vu que le sujet est encore tabou dans a famille. On étale pas si facilement un passé aussi glorieux
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L’esprit obsédé par une seule question : pourquoi ? Une question à laquelle elle n’obtint pas de réponse. Était-elle responsable parce qu’elle avait aimé plus que de raison cet autre homme avec lequel elle s’était livrée au péché de chair alors qu’elle n’avait pas respecté son deuil ? Était-ce là sa punition, lui reprendre les deux enfants de Charles Cordelier comme si elle n’en était pas la digne mère ? Elle était bien durement éprouvée pour que Dieu ait choisi de la lui enlever précisément ce jour où l’on célébrait la nativité du Christ, son fils. Marie ressentait ce deuil en ce jour de fête de la famille comme un double châtiment. Édouard tenta de lui faire entendre raison. C’était la fatalité, si dure soit-elle, qui n’avait rien à voir avec les croyances et la religion. Lui l’athée, le mécréant, l’impie, l’antireligieux, peu importait le vocable qui qualifiait sa façon de penser, il n’en était pas moins un homme droit et juste, honnête et travailleur et auquel nul n’avait rien à reprocher.
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Il la prit alors dans ses bras et ne put plus longtemps refouler le désir de l’embrasser, désir partagé par la jeune midinette. Elle se liquéfia en lui offrant ses lèvres boudeuses qui frémirent au contact des siennes. Encouragé par son attitude peu hostile à ses entreprises, il caressa son corps à travers l’épaisseur de ses vêtements ; ses mains saisirent sa taille, suivirent la cambrure de ses reins et remontèrent vers sa poitrine dont il perçut le renflement des seins. Il fut satisfait de lui soutirer des frissons de plaisir. Il reprit sa bouche qu’elle lui tendait à dessein, et il sut qu’elle lui était complètement acquise. Mais plutôt que de poursuivre l’exploration de ce corps très appétissant, il la repoussa doucement, comme s’il s’attendait à quelque reproche, en s’apprêtant à se faire pardonner son audace. Mais Célestine n’avait aucun grief contre lui, bien au contraire, presque frustrée de n’obtenir que ces quelques baisers furtifs et ces trop courts moments de délices.
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Elle avait toutes les qualités requises pour faire une bonne épouse, docile et obéissante, délicate et aimante. Elle lui avait parlé de son métier de couturière qu’elle aimait par-dessus tout et qu’elle n’abandonnerait pour rien au monde. Il n’avait pas répliqué, bien qu’espérant plutôt la voir tenir son commerce. Il avait absolument besoin d’une seconde personne et une épouse lui éviterait le salaire d’un ouvrier. Elle pourrait peut-être assumer les deux. En fin stratège, Jean Ypas ne contredisait jamais Célestine, la flattait et lui offrait toujours la petite douceur qui la faisait craquer. Les Rameaux puis Pâques se déroulèrent dans le bon ordre établi par le calendrier, sans que la jeune fille n’eût à redire de la conduite de son galant. En réalité, elle restait sur sa faim et en aurait volontiers quémandé davantage… Il avait l’art d’éveiller ses sens mais ne dépassait jamais les limites de la bienséance. Elle ne pouvait pas lui reprocher d’abuser d’elle, bien au contraire.
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